Flavia Coelho

chanteuse brésilienne

Flavia Coelho est une chanteuse américaine, née le 26 juillet 1980 à Rio de Janeiro.

Flavia Coelho
Description de cette image, également commentée ci-après
Flavia Coelho au festival Bardentreffen 2013 à Nuremberg.
Informations générales
Surnom Flaflavia
Nom de naissance Flávia Coelho
Naissance (44 ans)
Rio de Janeiro, Brésil
Décès Delhi le
Activités annexes Serveuse
Genre musical musique brésilienne
Instruments guitare
Années actives depuis 2011
Labels Discograph
Site officiel flaviacoelhomusic.com
Zelt-Musik-Festival en 2016 à Fribourg-en-Brisgau, Allemagne

Installée en France depuis 2006

Biographie

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Flavia Coelho, dont les parents sont originaires de la région du Nordeste, naît à Rio de Janeiro. Durant deux ans, la famille réside sur l'île de São Luís, dans l'État de Maranhão[1]. Sa mère est maquilleuse-coiffeuse dans les cabarets[2].

Engagée par un groupe de variétés, Flavia Coelho monte sur scène dès l'âge de 14 ans. En 2002, elle se produit en Europe au sein d'une troupe de carnaval. Elle revient s'installer à Paris en 2006. Elle chante dans le métro et dans un bar de Saint-Ouen, où elle fait la connaissance du musicien camerounais Pierre Bika Bika[3],[4]. Ils commencent à composer et enregistrent un album grâce au producteur Victor Vagh. Le disque n'intéresse pas les maisons de disques, mais la chanteuse continue de se produire sur scène[3].

En 2010, Flavia Coelho interprète avec Lucilla Galeazzi la chanson Amore Di Carta du pré-générique de fin du long-métrage De vrais mensonges réalisé par Pierre Salvadori. Cette chanson de pré-générique est coécrite par Philippe Eidel et Lucilla Galeazzi[5].

En 2011, Flavia Coelho remporte la cinquième édition du tremplin musical Génération Réservoir, qui a révélé Zaz deux ans auparavant. Le label indépendant Discograph lui offre un contrat et édite son album, intitulé Bossa Muffin[3]. Elle se produit notamment au Divan du Monde à Paris[6]. En 2012, l'album Bossa Muffin est réédité avec quatre chansons inédites. Flavia Coelho, accompagnée de son groupe de scène, chante dans plusieurs festivals. Elle est à l'affiche du festival Porto Latino de Saint-Florent en première partie du groupe ivoirien Magic System. Elle se produit également au festival de Buguélès, lors du Festival aux champs, des Nuits européennes[6], du Festival du Bout du Monde, ou encore de Guitare en scène[7]. Elle chante également en Belgique, dans le cadre du festival Esperanzah![8], et au Royaume-Uni, lors du London Jazz Festival (en)[3]. En novembre, Flavia Coelho se produit à La Cigale[6].

Son 2e album, Mundo Meu, sort durant l'été 2014. Il est réalisé par Victor Vagh et mixé par Tom Fire. Le batteur Tony Allen et le chanteur Patrice Bart-Williams participent à l'enregistrement. La chanteuse repart en tournée et se produit notamment au Reggae Sun Ska Festival[9],[10].

En 2016 sort son troisième album intitulé Sonho real, qui contient notamment le titre Paraiso.

Elle sort en 2019 l'album DNA, dont les chansons abordent les thèmes de la corruption, de l’homophobie ou du racisme, qui fait écho à la situation politique du Brésil[2].

En 2024 elle se produit le 12 mars à l'Olympia à Paris, et le 11 mai au festival Jazz sous les pommiers à Coutances (Manche[11]). Le sort son cinquième album, Ginga, style « Bossa Muffin », toujours, sur « les thèmes de la reconstruction, du courage, et de la résilience »[12]. En août, elle se produit au festival reggae NoLogo à Fraisans[13].

Style musical

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Flavia Coelho au festival de musique "Horizonte" 2013 à la Forteresse d'Ehrenbreitstein, Coblence.

Flavia Coelho découvre le reggae durant son enfance[4],[9]. Elle est également influencée par les musiques brésiliennes, comme le baile funk, et des musiques traditionnelles du Nordeste, dont le forró et le frevo[1]. Son album Bossa Muffin les combine avec le reggae et le raggamuffin[6],[14],[15].

Discographie

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Singles

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  • Je veux me marier (bande originale du film Coursier)
  • Sunshine
  • Bossa Muffin
  • O Que Sou
  • De Paris à Rio

Participations

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Notes et références

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  1. a et b Anne Berthod, « Flavia Coelho, la bomba carioca impose son “bossa muffin” », Télérama,
  2. a et b « Flavia Coelho : « Il n’y a qu’avec l’espoir qu’on peut changer les choses» », sur L'Humanité, (consulté le ).
  3. a b c et d François Xavier Gomez, « Coelho, bossa de Notre-Dame », Libération,
  4. a et b Julien Le Gros, « Mundo Meu de Flavia Coelho », Africultures.com,
  5. Pierre Salvadori, Nathalie Baye, Sami Bouajila et Stéphanie Lagarde, Beautiful Lies, (lire en ligne).
  6. a b c et d Stéphanie Lafourcatère, « Flavia Coelho enflamme Porto Latino à Saint-Florent, en Haute-Corse », CultureBox,
  7. Jonathan Hamard, « Flavia Coelho à La Cigale le 16 novembre », Charts in France,
  8. Thierry Dupiereux, « Imany et Flavia, les deux belles dominicales d’Esperanzah! », L'Avenir,
  9. a et b Patrick Labesse, « Flavia Coelho, fleuron brésilien du festival Reggae Sun Ska », Le Monde,
  10. François Xavier Gomez, « Flavia Coelho, une bossa tout en rupture », Libération,
  11. « Les artistes 2024 », sur Jazz sous les pommiers (consulté le )
  12. Guillaume Schnee, « Flavia Coelho revient avec l'album "Ginga" », sur Radio France, (consulté le ).
  13. « Flavia Coelho », sur No Logo Festival (consulté le ).
  14. François Alvarez, « Biographie de Flavia Coelho », Music Story
  15. (en) Neil Spencer, « Flavia Coelho: Bossa Muffin – review », The Observer,
  16. Louis-Philippe Labrèche, « Balade brésilienne (avec Flavia Coelho) », sur Le Canal Auditif, (consulté le ).

Liens externes

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