Finale de la Coupe du monde de rugby à XV 2011

match de rugby à XV

La finale de la Coupe du monde de rugby à XV 2011 est un match de rugby à XV disputé le à l'Eden Park d'Auckland, en Nouvelle-Zélande, au terme de la septième édition de la Coupe du monde de rugby, organisée depuis le dans tout le pays. Elle voit la victoire de l'équipe de Nouvelle-Zélande sur l'équipe de France par 8 points à 7.

Finale de la coupe du monde 2011
Image illustrative de l’article Finale de la Coupe du monde de rugby à XV 2011
Contexte
Compétition coupe du monde
Date
Stade Eden Park
Lieu Auckland
Affluence 61 079 spectateurs
Résultat
France 7-8 Nouvelle-Zélande
Mi-temps 0-5 0
Acteurs majeurs
Homme du match Thierry Dusautoir
Arbitrage Craig Joubert

Feuille de match

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Feuille de match
  France 7 – 8 Nouvelle-Zélande  

(mt : 0 - 5)

à l'Eden Park, Auckland

Homme du match : Thierry Dusautoir  

Points marqués :

  • France : 1 essai de Dusautoir (47e) et 1 transformation de Trinh-Duc (49e)
  • Nouvelle-Zélande : 1 essai de Woodcock (15e) et 1 pénalité de Donald (46e)

Évolution du score : 0-5, mt, 0-8, 7-8

Arbitre : Craig Joubert  

Spectateurs : 61 079

Résumé

D'emblée, les Français mettent la pression aux All Blacks. Dans les trois premières minutes, ils offrent une séquence de douze temps de jeu. Par la suite, les débats s'équilibrent mais le match reste d'une rare intensité, les joueurs faisant preuve d'un fort engagement. Si bien que Morgan Parra doit sortir sur saignement, remplacé par François Trinh-Duc (12e). Durant le premier quart d'heure, les Néo-Zélandais ont donc de quoi douter mais à la 15e minute, sur un alignement en touche à cinq mètres de la ligne française, une combinaison entre Jerome Kaino et Tony Woodcock amène ce dernier à inscrire le premier essai de la partie dont Piri Weepu rate la transformation. Les All Blacks prennent l'avantage et dominent dès lors les débats. Ainsi, après le retour de Parra (18e), les Bleus sont pénalisés en mêlée (19e). Puis, à la 23e, Parra, tout juste rentré, subit un nouveau tampon. Victime de ce qui s’avérera être une fracture du plancher orbitaire droit[1], il cède définitivement sa place à Trinh-Duc, qui n'a plus été titulaire depuis plus d'un mois, un nouveau coup dur pour l'équipe de France qui concède alors cinq pénalités au sol. Sur les six pénalités concédées aux Néo-Zélandais durant cette mi-temps, deux auront été tentées directement. La France bénéficie du manque de réussite de Weepu qui n'en passe aucune. Les quatre autres servent à investir le camp français mais les Bleus résistent bien aux assauts des Blacks. Le combat est toujours aussi intense et c'est au tour des Néo-Zélandais de perdre leur ouvreur Aaron Cruden, touché au genou droit et remplacé par Stephen Donald. A la mi-temps, le score reste de 0 à 5.

Le début de deuxième période est également dominé par les All Blacks. À la 45e minute, une faute française au sol offre une nouvelle pénalité aux locaux. Weepu ayant raté ses trois tentatives, Donald s'en charge, avec succès (0-8). Les Bleus perdent ensuite leur ailier Vincent Clerc (46e). Maxime Médard prend sa place à l'aile et Damien Traille entre à l'arrière. La domination néo-zélandaise s’accroît encore et les Français concèdent quatre nouvelles pénalités en dix minutes : les All Blacks campent dans la moitié de terrain française. Cependant, les Bleus compensent leur indiscipline par leur engagement, à l'image de leur capitaine Thierry Dusautoir qui effectue 21 placages. Sur un temps fort des Bleus et grâce à une passe décisive d'Aurélien Rougerie, le capitaine inscrit un essai sous les poteaux à la 47e, transformé par Trinh-Duc (7-8). Pour cet essai et pour son effort défensif, Thierry Dusautoir est nommé homme du match [2]. Cet essai semble faire douter les All Blacks[3], à l'image de Weepu qui rate le coup de pied de renvoi en l'envoyant directement en touche. Les Néo-Zélandais connaissent alors une période stérile. Mais cela n'atténue pas leur domination pour autant. Trois minutes plus tard, les Français sont à nouveau pénalisés en mêlée et les All Blacks reviennent dans le camp adverse.

Finalement, la Nouvelle-Zélande s'impose 8 points à 7[4] au terme d'un match âprement disputé où les décisions du corps arbitral pourraient avoir pesé en faveur des néo-zélandais[5].

Composition des équipes
France  

Titulaires
Maxime Médard 15
  46e Vincent Clerc 14
Aurélien Rougerie 13
Maxime Mermoz 12
Alexis Palisson 11
  12' à 18'   23e Morgan Parra 10
  76e Dimitri Yachvili 9
Imanol Harinordoquy 8
Julien Bonnaire 7
  47e (cap.) Thierry Dusautoir 6
Lionel Nallet 5
  70e Pascal Papé 4
Nicolas Mas 3
  66e William Servat 2
  66e Jean-Baptiste Poux 1
Remplaçants
  66e  Dimitri Szarzewski 16
  66e  Fabien Barcella 17
  70e  Julien Pierre 18
Fulgence Ouedraogo 19
  76e  Jean-Marc Doussain 20
  12e    18e   23e  François Trinh-Duc 21
  46e  Damien Traille 22
Entraîneur
Marc Lièvremont  

  Nouvelle-Zélande

Titulaires
15 Israel Dagg
14 Cory Jane
13 Conrad Smith
12 Ma'a Nonu   76e
11 Richard Kahui
10 Aaron Cruden   34e
9 Piri Weepu   50e
8 Kieran Read
7 Richie McCaw (cap.)
6 Jerome Kaino
5 Sam Whitelock
4 Brad Thorn   49e
3 Owen Franks
2 Keven Mealamu   49e
1 Tony Woodcock   15e
Remplaçants
16 Andrew Hore   49e 
17 Ben Franks
18 Ali Williams   49e 
19 Adam Thomson
20 Andrew Ellis   50e 
21 Stephen Donald   34e 
22 Sonny Bill Williams   76e 
Entraîneur
  Graham Henry

Arbitrage

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L'arbitrage de Craig Joubert a été longuement discuté après la rencontre[6],[7]. Il subira de nombreuses critiques de la part des joueurs et supporters français, les acteurs tricolores du match soulignant qu'aucune pénalité n'a été sifflée à l'encontre des All Blacks quand les Français jouaient dans leur camp en deuxième mi-temps[8]. Fabien Barcella notant ainsi « on savait qu'il n'allait pas siffler sinon il n'allait pas pouvoir sortir du pays. On savait qu'il n'allait pas mettre une pénalité pour nous, qu'il nous faudrait un drop ou un essai », Vincent Clerc ajoutant : « On n'a pas eu les pénalités qu'il fallait dans leur camp, on n'en a pas eu une seule en deuxième mi-temps. On ne les a jamais eues alors qu'il y a eu quelques actions plus que litigieuses. On était venus là pour être champions du monde, on aurait dû l'être, je pense, sur ce match »[8].

Références

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  1. « Parra out un mois », sur coupe-du-monde.tf1.fr, Midi olympique, (consulté le ).
  2. « Rugby World Cup 2011: New Zealand 8 France 7 : match report », sur telegraph.co.uk, .
  3. Émilie Dudon, « McCaw: "Il ne fallait pas paniquer" », sur coupe-du-monde.tf1.fr, Midi olympique, (consulté le ).
  4. Jérémy Fadat, « Coupe du monde de rugby - Le coup était presque parfait », sur coupe-du-monde.tf1.fr, Midi olympique, (consulté le ).
  5. David Reyrat, « Les Bleus frustrés par l’arbitrage », sur coupe-monde-rugby.lefigaro.fr/, Le Figaro, (consulté le ).
  6. « La coupe du monde a été gagnée sur la base d’une absence de décisions arbitrales ».
  7. « Les Bleus "déçus" de l'arbitrage ».
  8. a et b AFP, « Coupe du monde de rugby : "C'était chez eux, c'était écrit" », sur lepoint.fr, (consulté le )