Famille de Langlade

La famille de Langlade est une famille de la noblesse française subsistante, originaire du Velay.

de Langlade
Image illustrative de l’article Famille de Langlade

Blasonnement D'argent, à trois taus de gueules.
Période 1596 - à nos jours
Charges Juge, lieutenant au bailliage de Saugues
Fonctions militaires Lieutenant général des armées, général de corps d'armée, officiers
Fonctions ecclésiastiques Archiprêtre, inspecteur des missions catholiques
Récompenses militaires Ordre du Saint-Esprit, de Saint-Louis, de la Légion d'honneur, du Mérite, ...
Preuves de noblesse
Autres Maintenue en la noblesse en 1700, arrêt du Conseil en 1787

Elle compte parmi ses membres un archiprêtre des Cévennes, un lieutenant général des armées et un général de corps d'armee.

Il ne faut pas confondre cette famille avec les familles Ponchet, devenue Ponchet de Langlade au XXe siècle, et Girot de Langlade.

Histoire

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Saugues.
 
Les pays d'Auvergne.

La famille de Langlade est originaire du bourg de Saugues en Velay, puis certains de ses membres sont mentionnés au diocèse de Mende en Gévaudan[1],[2].

C'est le , à l'initiative de cinq honorables habitants de Saugues : Antoine de Langlade, seigneur de Courère, Jacques de Langlade, seigneur de La Valette, tous deux chanoines de la collégiale Saint-Médard, ainsi que de Jacques de Langlade, Benoît Paparic et Antoine Pichot que fut fondée à Saugues, avec l'autorisation de l'évêque de Mende, une confrérie de Pénitents Blancs. ».[réf. nécessaire]

Nous trouvons les informations suivantes dans le registre 116 de Bernard Chérin :

La filiation rapportée par la maintenue en la noblesse de 1700 remonte à noble Jacques de Langlade, seigneur de la Vialle, qui fait son testament le 5 avril 1596[1]. Dans cet acte ce personnage « juge et habitant de la ville de Saugues »[1] demande à être inhumé dans la chapelle du Saint-Esprit dans l'église Saint-Médard de Saugues au tombeau de ses prédécesseurs[1]. Il avait épousé Catherine de Planchette (ou Catherine Planchette)[1]. Ils ont quatre garçons et deux filles, les garçons se prénomment Jacques, Antoine, Guillaume et Jean[1]. Jacques est lieutenant au bailliage de Saugues, Guillaume est licencié en droits, Jean est jésuite[1]. Guillaume a épousé Catherine Averon, ils ont un fils prénommé Alexandre[1]. Sur Alexandre la maintenue en la noblesse stipule : Noble Alexandre de Langlade, écuyer, sieur de Montgros, a épousé en 1661 demoiselle Vitalle Bouscharen, fille du sieur Pierre Bouscharen, bourgeois, et de demoiselle Louise Dagulhac[1]. Chérin indique en marge du texte « Alexandre Langlade, du diocèse de Mende »[1] et il mentionne que l'acte de filiation qui a été présenté pour ce personnage (« noble Alexandre de Langlade ») est faux car l'écriture n'est pas d'époque[1]. Alexandre, est condamné en 1668 pour usurpation de noblesse par Claude Bazin de Bezons, intendant du Languedoc[1],[3]. Quelques décennies plus tard son fils, Pierre, qui avait également été condamné en 1668 (Chérin mentionne Pierre Langlade, le jeune, du même diocèse, condamné pour usurpation de noblesse[1]) se fait maintenir noble en 1700 sur preuves du testament en 1596 de noble Jacques de Langlade, seigneur de la Vialle, juge et habitant de la ville de Saugues[1],[2].

L'arrêt du Conseil obtenu en 1787 - à la suite d'une saisine de la famille - a confirmé en tant que de besoin le jugement de 1700 en reprenant la généalogie alors présentée qui donnait des qualifications nobiliaires à tous ses membres depuis 1596[1].

La famille de Langlade s'est divisée en deux branches, celle du Chayla (éteinte) et celle de Montgros (subsistante)[2]. La branche de Montgros est membre de l'association d'entraide de la noblesse française depuis 1994.

Sur la généalogie de la branche du Chayla il est noté dans les Dossiers bleus que tous les titres qu'ils ont produits en 1626 (et/ou 1678 ?) sont faux[4].

Personnalités

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Alliances

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Les principales alliances de la famille de Langlade sont[1] : de Planchette (ou Planchette) (XVIe siècle), Averon, d'Apchier (XVIIe siècle, avant 1647), Bouscharen (1661 et 1752[5]), Valentin, de la Vayssière de Cantoinet (1788), de Molette de Morangiès (1806), Lossat.

Notes et références

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  1. a b c d e f g h i j k l m n o et p Chérin 116.
  2. a b et c Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, 2002, page 114.
  3. Alexandre de Langlade, sieur de Mongros, s'est désisté de la qualité de noble le 29 septembre 1668. Il présente en 1698, une nouvelle production : son acte de mariage du 28 février 1661, le testament de Jacques de Langlade du 5 avril 1596 et une copie de l'arrêt du Conseil du 25 septembre 1676 de ses cousins : Jean-Joseph de Langlade, vicomte du Cheylar, capitaine, Hyacinthe de Langlade, major de cavalerie du régiment de C... et Alexandre de Langlade, capitaine au régiment de Dousset. [AD Lozère C 11 vue 163 - registre numérisé accessible en ligne. Il est toutefois condamné comme usurpateur de noblesse le 26 février 1699 à la suite de son désistement. Un Pierre de Langlade a bien été maintenu par Nicolas de Lamoignon, intendant du Languedoc le 20/25 janvier 1700 ([AD Lozère C10] ou le manuscrit de la BNF ms fr 32556) (diocèse de Mende). Pierre de Langlade et de Montgros, diocèse de Mende maintenu dans sa noblesse d'après les généalogies familiales, fils d'Alexandre, décédé sans postérité.
  4. DOSSIERS BLEUS ; mémoires, notes et documents généalogiques, classés par ordre alphabétique de noms de personnes, au Cabinet des titres, dans le cours du XVIIIe siècle. Langal-Langrie. | Gallica (bnf.fr).
  5. En 1752 cette famille portait une particule (voir Chérin 116).

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Bernard Chérin, Chérin 116
  • Cabinet des titres, Dossiers bleus, BNF
  • Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, 2002, page 114
  • Vicomte de Lescure, Armorial du Gévaudan, Lyon, 1929, p. 203
  • Gustave de Burdin, Documents historiques sur la province de Gévaudan, vol. 1, 1846

Articles connexes

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