Famille Walsh de Serrant

La famille Walsh de Serrant est une famille subsistante de la noblesse française, originaire d'Irlande fixée ensuite en Bretagne et Anjou.

Famille Walsh de Serrant
Image illustrative de l’article Famille Walsh de Serrant
Armes

Blasonnement D'argent au chevron de gueules, accompagné de trois phéons de sable.
Branches de Serrant
de Valois
de Chassenon
Pays ou province d’origine Drapeau du Royaume d'Irlande Irlande
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Demeures Château de Serrant
Château du Plessis-Macé
Château de Chevigné
Château des Vaults
Château de Chassenon
Charges Pair de France
Récompenses civiles Grand d'Espagne
Récompenses militaires Ordre de Saint-Louis
Preuves de noblesse
Admis aux honneurs de la Cour 1770, 1771, 1774, 1785, 1786

Histoire

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Origine

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La famille Walsh serait originaires du Pays de Galles où elle possédait le titre de baron à la fin du XIe siècle[1]. Elle se divisa en deux branches au cours du XIIe siècle, l'une restant au Pays de Galles, l'autre s'installant en Irlande pendant la conquête de cette île par le Royaume d'Angleterre. Dès lors, la branche qui s'y installa fut connue sous le nom de Brenagh (Breton dans la langue du pays) et de Walsh (Wallensis en latin, Gallois en français) rappelant son origine galloise[2]. En 1174, Philippe Walsh (dit « Le Breton ») tua de sa main l'amiral de la flotte danoise qui avait envahi le pays, ce qui apporta un grand prestige à sa famille[3]. Fixée en Irlande, elle acquit des possessions dans le Comté de Kilkenny jusqu'à la Première révolution anglaise.

Installation en France

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L'invasion de l'Irlande par Oliver Cromwell à partir de 1649, entraîna de vastes expropriations des propriétaires catholiques au profit des protestants. James Walsh (?-1683)] en fut l'une des victimes et ses terres furent confisquées en 1654. Il se réfugia à Dublin jusqu'à la restauration monarchique et l'avènement de Charles II en 1660. Malgré les promesses du souverain, les terres confisquées aux catholiques ne furent jamais rétrocédées. James Walsh embarque à Kinsalle en 1690 sur son navire avec James Stuart[4], pour l'exil vers la France où il reçut sa lettre de naturalité en 1670[5]. Il eut pour fils Phillip Walsh (1666-1707) qui émigra à son tour en France à la suite du Traité de Limerick et s'installa à Saint-Malo où il épousa sa compatriote Anne White le [6].

La reconnaissance de noblesse

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Le , Antoine-Vincent Walsh (1703-1763) fut fait "comte et pair d'Irlande" par le prétendant jacobite Jacques François Stuart[7] dû au zèle avec lequel il a servi son fils, Charles Édouard Stuart, lors de l'expédition de 1745. Cette reconnaissance permit à Antoine-Vincent d'être reconnu par un arrêt du Conseil d'État du comme "noble de nom et d'armes"[8], le maintenant donc dans la noblesse dite d'ancienne extraction. Cette reconnaissance fut étendue à Patrice-Marc Walsh et François-Jacques Walsh le [9].

L'achat des terres de Serrant en 1749[10] par Antoine-Vincent Walsh pour le compte de son frère François-Jacques et l'érection de celles-ci en comté de Serrant en 1755[2] couronnèrent l'insertion de la famille Walsh dans la noblesse de France[11]. Elle fut reçue aux Honneurs de la Cour en 1770, 1771, 1774, 1785 et 1786[12].

Personnalités

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La famille Walsh reçut les titres suivants[12] :

Châteaux, seigneuries, terres

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Armoiries

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Les armes de la famille se blasonnent ainsi D'argent au chevron de gueules, accompagné de trois phéons de sable.[réf. nécessaire]

La famille Walsh de Serrant a aussi comme armoiries un cygne transpercé d'une flèche, en rapport avec l'un de leurs ancêtres qui aurait été touché par une flèche, serait tombé dans les douves et aurait rencontré un cygne lui-même transpercé d'une flèche : les deux auraient survécu[réf. nécessaire].

Alliances

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Les principales alliances sont : Burke, O'Donnell, O'Dempsey, O'Carrol, O'connor, Power, Fitz-Gérald, Tobin, Butler, Sheffield of Mulgrave, Sutton, White, O'Shiell, Harper, Southwell, de Choiseul-Beaupré, de Lespinay, de Rigaud de Vaudreuil, Bouhier de La Bréjolière, de Certaines, de Scépeaux, de Gimel de Tudeils, de Schomberg, d'Héricy, de Cossé-Brissac, de La Trémoille, de Méneval, de Diesbach de Belleroche, de Bouillé, Rogon de Carcaradec, Le Gouvello de La Porte, de La Jaille, de Chabot, Fourché de Quéhillac, de Flavigny, Marion de Procé, Williamson, de Fremond de La Merveillère, de Grimaudet de Rochebouët, de Rougé, Thursby-Pelham, de Schaetzen, de Lestapis, de L'Estourbeillon, de Ghaisne de Bourmont, Le Moniès de Sagazan, de Baglion de La Dufferie, de La Chapelle, de Raguenel de Montmorel, le Rouge de Guerdavid.

Galerie de portraits

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Notes et références

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  1. Bibliothèque nationale de France, Cabinet des titres, Chérin (211) - MF21338
  2. a et b B.N.F, Cabinet des titres, Chérin (211) - MF21338
  3. Archives départementales de Loire-Atlantique, B 102, p. 258.
  4. F-L. Jacquier - généalogies nantaises (Walsh), 19-11-2005
  5. A.D.L-A, B 83.
  6. André LESPAGNOL, Messieurs de Saint-Malo. Une élite négociante au temps de Louis XIV, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2011, p. 861.
  7. B.N.F, Cabinet des titres, Chérin (211) - MF21338, fol. 11-12 et 37.
  8. A.D.L-A, B 102.
  9. A.D.L-A. B 102, p. 258.
  10. Archives nationales, T 479 119.
  11. Etienne POULY, D’un exil à l’autre, l’insertion d’une famille irlandaise dans la noblesse de France : les Walsh (1741-1798), Nantes, Université de Nantes, , 149 p.
  12. a et b E de Séréville, F de Saint-Simon Dictionnaire de la noblesse française, 1975, page 999.
  13. « Philippe Walsh », sur Geneanet, Maison Le Rouge de Guerdavid
  14. Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, 1826, volume 6, page 69 à 100.
  15. Louis-Félicité de Flavigny, Anecdotes sur les personnes de la société de Verneuil et de Vandières (1816-1820), [Genève : J.-G. Fick], 1876, note p. 82-85.
  16. Quittance donnée par Julliot de Fromont à Antoine Joseph Philippe Walsh de Serrant (1744-1817), lieutenant-général des armées du roi, second comte de Serrant pour deux termes du loyer d’un hôtel sis 6 quai Malaquais. 5 février 1787 6 AZ 542. Archives de Paris
  17. a b et c La Gazette de Château-Gontier, 4 janvier 1920
  18. Un essor rapide fut pris par ce groupement au début du XXe siècle. La race Rouge des Prés, grâce aux efforts de Olivier de Bougé et de ses collaborateurs, fut officiellement reconnue ; et a conquis par la suite sur les marchés et dans les expositions une place prépondérante
  19. Il est membre du Comice agricole et de la Caisse rurale de Crédit du canton, vice-président de la Société d’assurance contre la Mortalité du Bétail.
  20. Président de la Société de Secours Mutuels de Bazouges, vice-président à la Société de Secours Mutuels de Houssay, membre de ces mêmes Sociétés à Château-Gontier et à Azé.
  21. Par 245 voix sur 275 votants.
  22. Par 307 voix sur 339 votants.
  23. Pour ses débuts, il obtint 2 988 voix.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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