Famille Barbara de Labelotterie de Boisséson

La famille Barbara de Labelotterie de Boisséson, anciennement Barbaro puis Barbara à partir du XVIIe siècle, est une famille subsistante de la noblesse française originaire du Tarn, anoblie par charge de capitoul de Toulouse en 1703.

Barbara de Labelotterie de Boisséson
Image illustrative de l’article Famille Barbara de Labelotterie de Boisséson
Armes de la famille.

Blasonnement De gueules à un croissant d'argent au milieu de deux palmes du même liées de sinople ; au chef cousu d'azur chargé d'un croissant accosté de deux étoiles, le tout d'or.
Période XVIIe siècle - à nos jours
Pays ou province d’origine Drapeau du Languedoc Languedoc
Fiefs tenus Labelotterie (1695), Boissezon (1714)
Demeures Domaine de Labelotterie
Domaine de Gourjade
Château de Lamotte
Château de Lacquy
Château de Roqueperlic
Château de Montluc
Charges Capitoul de Toulouse, conseiller au parlement de Toulouse, subdélégué de l'intendant du Languedoc, ambassadeur de France, membre du Conseil constitutionnel
Fonctions militaires Chevau-léger de la garde du roi, maréchal de camp, général, officiers
Récompenses civiles Ordre national de la Légion d'honneur
Récompenses militaires Ordre royal et militaire de Saint-Louis
Preuves de noblesse
Autres Capitoul de Toulouse en 1703

Elle compte parmi ses membres des avocats, des magistrats, des officiers, un capitoul de Toulouse, des subdélégués de l'Intendant du Languedoc, deux généraux de l'armée russe dont l'un ancien maréchal de camp français, une dame d'honneur de la reine à la cour de Bavière, un ambassadeur de France, une membre du Conseil constitutionnel français.

Histoire

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Les origines

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La famille Barbara est originaire du village de Verdalle dans le Languedoc[1]. Ce village se situe au sud de Castres en direction de Revel, à mi-chemin entre ces deux cités. En 2017 il comptait à peu près mille habitants.

Le village est situé en Lauragais au pied de la montagne Noire.

Au XVIIe siècle, Antoine Barbaro est un bourgeois de Verdalle.

Une famille anoblie par le capitoulat de Toulouse en 1703

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Mathieu Barbara, l'un des fils d'Antoine Barbaro, occupe différentes fonctions dans la ville de Castres[1]. En 1703 il est anobli par la charge de capitoul de Toulouse qu'il a exercé cette année-là[1],[2].

Depuis les dernières années du XVIIe siècle Joseph Barbara, fils de Mathieu, et subdélégué de l'intendant du Languedoc pour Castres, avait ajouté à son nom celui du château de La Beloterie situé à Noailhac dont il avait hérité par son mariage en 1695, puis en 1714 celui de la seigneurie de Boissezon dont il vient d'acheter une partie[1].

Le fils de Joseph Barbara, Mathieu (II) Barbara de Labelotterie, sera également subdélégué de l'intendant du Languedoc pour Castres[1].

Paul-Mathieu Barbara de Labelotterie de Boisséson, fils de Mathieu (II) Barbara de Labelotterie, est admis en 1759 dans les chevau-légers de la garde du roi. En 1781 il épouse Marie Bécu, cousine de Madame du Barry[N. 1]. En 1784 il est colonel en second de Condé-dragons. En 1791 il est élevé au grade de maréchal de camp.

Le choix de l'émigration pour certains

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Durant la Révolution française Paul-Mathieu Barbara de Labelotterie de Boisséson, sa femme, et leurs deux enfants, s'exilent en Russie. Leur fils, Hercule, y est général dans l'armée du Tsar, et leur fille, Euphrasie, part en Bavière où elle entre au service de la reine[6].

Le retour en France de ceux partis

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Le fils d'Hercule, Constantin, revient sur les terres de ses ancêtres au milieu du XIXe siècle où il épouse une demoiselle de Pins et il est l'ancêtre de tous les Boisséson actuels. Quelques générations plus tard, Robert Barbara de Labelotterie de Boisséson est ambassadeur de France, et sa fille, Jacqueline, est membre du Conseil constitutionnel de 2013 à 2019.

La famille Barbara de Labelotterie de Boisséson est membre de l'Association d'entraide de la noblesse française depuis 1952[7].

Personnalités

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La généalogie débute avec[1] :

  • Antoine Barbaro, marchand, bourgeois, juge royal de Villelongue. En 1636, il épouse Anne Picarel à Arfons.
    • Mathieu Barbara (Verdalle 1644 - Castres 1719), avocat, juge criminel de la sénéchaussée de Castres. En 1668, il épouse à Castres en 1668 Marguerite Fournials, fille d'Isaac Fournials, receveur des décimes du diocèse de Castres, et de Catherine de Robert, d'une famille de gentilshommes verriers. Il est anobli par la charge de capitoul de Toulouse en 1703.
      • Joseph Barbara (Castres 1671-1741), officier[1], avocat de la cour ordinaire de Castres (vers 1703)[8]. En 1695, il épouse à Castres Marie Darrazat de la Beloterie, fille d'André-François Darrazat, sieur de la Beloterie, et de Marie de Villeneuve. Il est nommé subdélégué de l'Intendant du Languedoc à Castres. Il achète en 1714 la seigneurie de Boissezon (d'Augmontel).
        • Mathieu (II) Barbara de Labelotterie (Castres 1698 - Castres 1766), seigneur de Boisséson, subdélégué de l'Intendant du Languedoc à Castres, où il épouse en 1723 Françoise de Rigaud, fille de Jacques de Rigaud (1678-1743) (fils de Paul, bourgeois de Castres), conseiller du roi et receveur des tailles au diocèse de Castres, et de Jeanne de Guilhem de Clermont du Bosc.
          • Rose Barbara de Labelotterie (1724-1794). En 1744, elle épouse son cousin germain Jean-Augustin de Suc de Saint-Afrique, fils d'Achille-Augustin de Suc de Saint-Afrique et de Marie Barbara de Labelotterie.
          • Charles Joseph Barbara de Labelotterie (1726-1802), conseiller au parlement de Toulouse an 1752. En 1763, il épouse à Toulouse Rose de Marfain, fille de Joseph de Marfain, commissaire du roi pour les impositions dans le pays de Foix, et de Dorothée de Bergeron.
            • Joseph Honoré Barbara de Labelotterie de Boisséson (Castres 1777 - Castres 1856), maire de Castres. Il épouse à Toulouse en 1805 Antoinette de Chalvet de Rochemonteix (1778-1849), fille d'André de Chalvet, marquis de Rochemonteix, sénéchal de Toulouse, et de Madeleine de Montserrat. Sans descendance.
          • Louise-Charlotte Barbara de Labelotterie (1731-1788). En 1754, elle épouse Pierre-Joseph de Bourdoncle de Saint-Salvy (1720-1803), fils de Paul de Bourdoncle de Saint-Salvy[9], et de Thérèse de Bermond de Laussarié
          • Paul-Mathieu Barbara de Labelotterie de Boisséson (Castres 1736 - Schwinsky 1798), chevalier de Saint-Louis en 1778, maréchal de camp en 1791, le premier à se dire « marquis de Boisséson »[1]. Il a commencé sa carrière militaire comme volontaire en 1747 à l’âge de 11 ans dans le régiment de Septimanie. Après sa dissolution, il entre dans le corps des chevau-légers de la garde du roi[1] à Versailles et Paris en 1759 puis entre en 1761 dans le régiment de son cousin Pierre Joseph comte de Toulouse-Lautrec, le « Toulouse-Lautrec cavalerie ». En 1762 il participe en Allemagne aux campagnes de la Guerre de sept ans. En 1763 le « Toulouse-Lautrec Cavalerie » est incorporé au régiment de Condé-Cavalerie. Ce régiment dont le nom deviendra « Condé-dragons » appartenait à Louis de Bourbon, prince de Condé. Paul-Matthieu Barbara de Labelotterie de Boisséson est nommé aide-major le puis major en 1772 et colonel breveté en 1780. Il devient colonel en second de Condé-dragons en 1784. Un détachement de son régiment dont il est major, participe à l'expédition française de la guerre d'indépendance américaine et est présent à la bataille de Savannah en 1779[10]. En 1789, le régiment de Condé-dragons est en garnison à Metz, capitale de la province des Évêchés dont le gouverneur est le duc de Broglie et le gouverneur en second le marquis de Bouillé. Le régiment participe à la répression de la rébellion de la garnison de Nancy et un détachement est envoyé en à Varennes pour tenter de délivrer la famille Royale qui vient de quitter la ville[11]. Paul-Matthieu Barbara de Labelotterie de Boisséson est nommé maréchal de camp au printemps 1791 et rejoint fin 1791 ou début 1792 le prince de Condé à Worms. Il participe dans l'armée de Condé aux campagnes de 1792 à 1795. En 1796 il commande la 1re brigade de cavalerie sur les bords du Rhin contre les assauts de l'armée du général Moreau. Cette brigade comprend les régiments Dragons-Cavalerie, Clermont-Tonnerre et Fargues. Le il est confirmé dans son grade de maréchal de camp par ordonnance de Louis XVIII[12]. En 1798, l'armée du prince de Condé passe au service de la Russie. Paul-Matthieu Barbara de Labelotterie de Boisséson meurt le 31 avril 1798 à Schwininsky, district de Wlodimierz dans la province de Wolhinie. Il était général major au service de la Russie[13]. Il a épousé au château de Louveciennes en 1781 Marie-Joseph Bécu dite « Marie-Joseph Bécu de Cantigny », surnommée « Betzi », âgée de 19 ans (née le à Versailles, fille de Jean-Nicolas Bécu (1705-1766), valet de chambre de la duchesse de Boufflers et de Marie Delaunay, décédée à Munich (Bavière) en 1855), cousine germaine et légataire universelle de la comtesse du Barry (1743-1793).
            • Hercule Joseph Barbara de Labelotterie de Boisséson (Louveciennes 1784 - Alexandrovka 1822), chevalier de Saint-Louis en 1815, général de l'armée russe. Il était décoré des croix de Saint Wladimir 3e classe, Sainte Anne 2e classe avec diamants, de Saint Georges 4e classe, de la croix militaire de Maximilien Joseph de Bavière et de la croix de l'ordre militaire de Prusse. Il est baptisé le au château de Louveciennes avec pour parrain Louis Hercule Timoléon de Cossé, duc de Brissac, et pour marraine la comtesse du Barry. Il suit ses parents en émigration en 1791 et sert dans l'armée de Condé comme chasseur noble à l'âge de treize ans en 1797. En , sur recommandation du prince de Condé, il est admis dans le corps des cadets de Saint-Pétersbourg par l'empereur Paul Ier. Affecté dans un premier temps au régiment d'infanterie russe de Velikoloutsk, il entre dans le corps des cadets en 1800 avec le grade de sous-lieutenant. Il en sort lieutenant en 1805, participe aux combats de la 3e coalition dans le régiment des hussards de Bauer. En 1807, il est affecté à un régiment de Lanciers de la Garde Impériale, dont il est capitaine commandant en 1812. Il participe à la campagne de Russie, à la bataille de Borodino (la Moskova), puis à la campagne d'Allemagne en 1813. Le il est promu colonel de son régiment sur le champ de bataille de Kulm en Bohème par l'empereur Alexandre Ier. Blessé à la bataille de Leipzig le , il prend part à la campagne de 1814 et entre dans Paris en . Il campe avec son régiment sur le champ de Mars. En 1816, il est reçu chevalier de Saint-Louis à Chantilly par le prince de Condé. En 1818 il prend le commandement du régiment des lanciers du Bug dans le Sud de la Russie et est nommé général en 1820. Il meurt à 38 ans en 1822 à Alexandrovka. Son nom figure trois fois sur les plaques commémorative de la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou. Il épouse en 1810 à Saint-Pétersbourg Marie-Élisabeth-Blanche Brun de Sainte-Catherine, fille de Jacques Brun de Sainte-Catherine[14], directeur des chantiers navals de l'Amirauté de Saint Petersbourg, et de Caroline Chauvin.
              • Constantin Barbara de Labelotterie de Boisséson (Odessa 1820-1873), qui épouse en 1850 Marie de Pins (1828-1896), fille de Gérard de Pins et de Mathilde de Riquet de Caraman.
              • Paul Barbara de Labelotterie de Boisséson (1852-1923), dit « marquis de Boisséson », vice-président de l'Association d'entraide de la noblesse française[15]. Il épouse Charlottede Lonjon.
                • Maurice Barbara de Labelotterie de Boisséson (1890-1949), capitaine de cavalerie, mort au champ d'honneur. Il épouse Françoise de Gréling[16].
                  • Paul Barbara de Labelotterie de Boisséson (1923-1997) épouse Maria Josefa Holguin Vargas (1923-2017), dite Pépita[17].
                  • Jean-Vianney Barbara de Labelotterie de Boisséson épouse Simone Laulhère (1924-2011).
                    • Matthieu Barbara de Labelotterie de Boisséson (1950), avocat[16].
                    • Gilles Barbara de Labelotterie de Boisséson (1956), avocat. Le , il épouse Véronique Aymé de la Vhevrelière, musicologue[16].
                • Pierre Henri Marie Barbara de Labelotterie de Boisséson (Castres 1868 - Saint-Mézard 1953) épouse à Béziers le Marie de Barrès.
            • Euphrasie Barbara de Labelotterie de Boisséson (1786-1879), épouse du général-baron de Pillement, née le au château de Louveciennes. Après la mort de son père le 31 avril 1798, elle est admise, sur demande du prince de Condé à l'impératrice Féodorovna, à l'institut des demoiselles nobles de Smolny (Saint Petersbourg) et son éducation est prise en charge directement par le cabinet de l'empereur. Elle retourne à Munich auprès de sa mère en 1809. Elle est l'objet à Munich de la passion amoureuse mais restée platonique, du poète lyrique allemand August von Platen qui lui dédicacera des poèmes. À l'occasion de grandes marches en montagne, elle devient la confidente de la jeune Princesse Marie de Hohenzollern qui épouse le futur Roi de Bavière, Maximilien II Joseph en 1842, et l'amène à se convertir à la religion catholique. En 1844 elle devient grande-maîtresse de la cour de la reine de Bavière, poste qu'elle occupe jusqu'en 1866. Elle meurt à Munich en 1879 où elle est inhumée avec sa mère et sa belle-sœur.

Possessions, demeures et châteaux

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(liste non exhaustive)

  • Labelotterie, domaine dans les environs de Castres, apporté par mariage par Marie Darrazat de la Beloterie épouse en 1695 de Joseph Barbara, demeurant à Castres ; cette propriété a été conservé dans la famille jusqu'à la fin du XXe siècle. Entre 1701 et 1703, maître Joseph Barbara, sieur de Labelotterie est reçu comme avocat de la Cour ordinaire de Castres[20], il deviendra subdélégué de l'Intendant.
  • Boissezon, ancien fief dont une partie a été achetée en 1714 par ce même Joseph Barbara à la marquise de Saint-Chamond, qui venait d'en hériter de Louis de Cardaillac. Il a existé au XIIIe siècle une famille de Boissezon, mais qui s'installa au château de Lombers où elle était possessionnée. Pendant les guerres de religion, le château de Boissezon dit d'Augmontel, est occupé, puis repris et rasé le par le vicomte de Paulin. Ce château de Boissezon dit d'Augmontel, dont on pense qu'il se trouvait près de l'église, ne doit pas être confondu avec l'ancien château fort de Boisséson à Murat-sur-Vèbre dont il reste un donjon sur un site escarpé de Mataviel. Ce dernier appartenait depuis le XVIe siècle à la branche cadette de la famille de Peyrusse, puis à la famille de Genibrouse par le mariage en 1575 d'Aldonze de Peyrusse, fille d'Antoine, gouverneur en 1568 pour le roi de la ville et du diocèse de Castres, et de Séguine de Foix, avec Guillaume de Génibrouse. Ensuite en partie aux Thézan d'Olargues[21]. En 1737, les habitants syndiqués du massage de Sarmage, Lapeiraque, Lerecord, Flourens, Bayours, et Planquettes, au consulat de Boissezon, engagent une procédure contre Joseph Barbara de Labelotterie, seigneur dudit Boissezon, en reconnaissance de leurs droits sur les vacants[22]. En 1738, il restitue le bois du Four à Boisséson, aux habitants. Affaires criminelles. Quatre déclarations de grossesse ; l'une des déclarantes obtient contre Mathieu de Barbara, seigneur de Boissezon, une sentence qui le condamne à 1 500 livres de dommages et intérêts et à se charger de l'enfant[23]. Il existait à Boissezon un consulat et une justice seigneuriale inférieure avec un juge, sous appel du bailliage de Castres, qui a subsisté jusqu'en 1789[22].
  • Domaine de Gourjade (maison de maître essentiellement du XIXe siècle et parc), sis à Castres (Tarn), appartient à la ville de Castres depuis 1977[24]
  • Château de Roqueperlic, sis à Noailhac (Tarn), vendu en 2000
  • Château de Lacquy, domaine viticole producteur d'armagnac (Landes), entré dans la famille par mariage en 1883
  • Château de la Motte, sis à Bardigues (Tarn-et-Garonne), entré dans la famille par mariage en 1922
  • Château de Montluc, sis à Estillac (Lot-et-Garonne), entré dans la famille par mariage au XIXe siècle ou au XXe siècle

Armes, titres

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« De gueules à un croissant d'argent au milieu de deux palmes du même liées de sinople ; au chef cousu d'azur chargé d'un croissant accosté de deux étoiles, le tout d'or »[1],[25],[26]

Couronne : marquis – Support : deux lions[1].

La famille Barbara de Labelotterie de Boisséson n'est pas titrée mais porte des titres non authentiques de baron, vicomte, comte et marquis[27]. La terre de Boissezon, dite d'Augmentel, dont la famille Barbara de Labelotterie avait acheté la seigneurie n'a pas été érigée en marquisat[28].

Alliances

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Les principales alliances de la famille Barbara de Labelotterie de Boisséson sont[1] : Picarel (1630), Fournials (1668), Darrazat de la Beloterie (1695), de Suc de Saint-Afrique (1718 et 1744), de Cardaillac de Saint-Martin[29] (1721), de Rigaud (1723), de Bourdoncle de Saint-Salvy (1754), de Pelissier (1761), de Marfain (1763), Bécu (1781), de Chalvet de Rochemonteix (1805)[30], Brun de Sainte-Catherine (1810), de Pillement, de Pins (1850), de Gauléjac[31], de Lonjon (1883), de Saint-Félix de Maurémont (1884), de Falentin de Saintenac[32] (1903), Niel (1907), Pasquet du Bousquet de Laurière, de Greling, de Choiseul-Praslin, de Framond (1912), Guyon de Villeneuve, Aymé de La Chevrelière, de Robien, de Laguiche, de Guillenchmidt, Grenier de Sanxet, de Passemar de Saint-André, Semsar, etc.

Postérité

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La cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou

Notes et références

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  1. Selon l'historien Emmanuel de Waresquiel dans sa biographie de Jeanne du Barry, cette soi-disant cousine Marie-Josèphe Bécu de Cantigny, que Jeanne présentait à ses invités à Louveciennes tantôt comme sa nièce, tantôt comme sa soeur, née en 1762 était en fait sa fille[3]. Cette affirmation reprend un propos du comte d'Allonville dans ses Mémoires en 1838 : « Madame Dubarry avait une fille sans savoir qui en était le père elle se contenta de lui donner cent mille francs de dot en la mariant à un pauvre gentilhomme sans naissance, dont le fils est aujourd'hui en Russie sous le nom de marquis de Boissaison »[4]. Propos contesté dans l'ICC : « Les mémoires de M. d’Allonville disent à tort que Marie Bécu était la fille de la comtesse du Barry ; elle n’était que sa cousine Germaine, fille de Jean-Nicolas Bécu (dit de Cantigny), valet de chambre des duchesses de Boufflers et d’Antin, et de Marie Delaunay. »[5].

Références

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  1. a b c d e f g h i j k et l Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles française anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 2, pages 282 à 283 Barbara de Labelotterie de Boisséson
  2. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, 2002, page 35.
  3. Emmanuel de Waresquiel, Jeanne du Barry: une ambition au féminin, Tallandier, (ISBN 979-10-210-4868-3)
  4. Armand-Francois comte d'Allonville, Mémoires Secrets de 1770 A 1830, tome 1, 1838, page 154.
  5. ICC, volume 99, 1936, pages 613-614.
  6. Arlette Homs, Euphrasie de Boisséson (1786-1879), une jeune fille noble émigrée en Russie, Louveciennes, Saint-Petersbourg, Munich, Toulouse, 2002.
  7. Annuaire de l'ANF, Abédia, Aurillac 2017, p.25
  8. Plumitif d'audience de la cour ordinaire. Affaires civiles. 1701-1704. Inventaire des archives du Tarn, cote B 74.
  9. Cette famille appartient à la bourgeoisie du pays castrais.
  10. Archives militaires Vincennes dossier 3581, 1er série pour la carrière militaire de Paul Matthieu Barbara de Labelotterie de Boisséson
  11. Archives Nationales dossier 03-2561 cote 4, p. 70 n°28 pour sa participation à l'affaire de Nancy.
  12. Archives Nationales dossier 03-2561 dossier 5 registre 3 bis pour la partie de sa carrière en émigration ainsi que Archives du musée Condé de Chantilly série Z.
  13. "Les Barbara de Labelotterie de Boisséson de la fin du XVIIIe siècle à celle du XIXe siècle" par Constantin de Boisséson à partir de correspondances inédites (Espic-Toulouse 1973). "Les Corps de Troupe de l'émigration Française" du Vicomte de Grouvel.
  14. Cette famille Brun appartient à la bourgeoisie toulonnaise.
  15. Conseil de l'Association d'entraide de la Noblesse Française (ANF).
  16. a b et c Who's Who in France, édition 2020, p. 308.
  17. a et b Bottin mondain, édition 1973, p. 572<;
  18. Pierre Boyer de Latour, Vérités sur l’Afrique du Nord, éd. Librairie Plon, Paris, 1956, p. 73
  19. a et b Who's Who in France, édition 2001-2002, p. 908.
  20. Plumitif d'audience de la cour ordinaire. Affaires civiles. Inventaire des archives du Tarn, cote B 74.
  21. Inventaire des archives du Tarn, cote B 849.
  22. a et b Inventaire des archives du Tarn, cote B 60.
  23. Inventaire des archives du Tarn, cote B 1027.
  24. Tourisme dans le Tarn, patrimoine culturel, parc de Gourjade.
  25. H. Jougla de Morenas, Grand armorial de France, t. I, , p. 348
  26. G. Chaix d'Est-Ange a possiblement commis une erreur en ne précisant pas la couleur des palmes différente de celle du lien de sinople, si l'on considère la règle héraldique de contrariété des couleurs, règle déjà enfreinte, dans une moindre mesure, par le chef cousu d'azur.
  27. Charondas, À quel titre?, Les cahiers nobles, 1970, page 3.
  28. En revanche, le fief voisin de Boissezon à Murat-sur-Vèbre, a été érigé en comté puis en marquisat de Boissezon au milieu du XVIIe siècle pour la famille de Génibrouse qui en a porté le titre de marquis pendant cinq générations jusqu'à la Révolution. Ainsi, on trouve Jacques de Génibrouse, marquis de Saint-Amans, vicomte en 1672, marquis en 1705 de Boissézeon, puis son petit-fils Jacques de Génibrouse, marquis de Boisséson, de Murat et de Lédergues en 1765 (Inventaire des archives du Tarn, cote B 1018). Il a eu un fils Gabriel-Maurice, comte de Boisseson, marié en 1764 avec Marie-Thérèse de Roquefeuil qui lui a donné au moins un fils, le marquis Joseph de Génibrouse, marié en 1790 à Toulouse avec Jeanne de Pages de Banières, sans descendance connue. Il habitait au château de Lasalle à Tels (81). Son héritier fut son cousin germain Louis-Marie de Génibrouse (né en 1769, mort après 1820 à Montauban), garde du corps dans la compagnie écossaise en 1786, puis émigré à Coblentz où il fit les campagnes de 1792 à l’Armée des Princes et de 1793 à 1796 à l’Armée de Condé. De son mariage en 1802 avec Marie-Anne de Ségla, l'héritier du titre de marquis de Boisséson a eu au moins huit enfants, dont quatre garçons mariés.
  29. Louise (Castres 1705), fille de Joseph et de Marie d'Arazzat x 1721 Alexandre de Cardaillac, issue de Maffre, bâtard de Pierre de Cardaillac + 1521
  30. Chalvet de Rochemonteix (de).
  31. Gauléjac (de).
  32. Falentin de Saintenac (de).

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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