Eygalières

commune française du département des Bouches-du-Rhône

Eygalières est une commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle est située sur le versant Nord-Est de la chaîne des Alpilles.

Eygalières
Eygalières
La chapelle Saint-Sixte d'Eygalières.
Blason de Eygalières
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Arles
Intercommunalité Communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles
Maire
Mandat
Aline Pelissier
2020-2026
Code postal 13810
Code commune 13034
Démographie
Gentilé Eygaliérois, Eygaliéroise
Population
municipale
1 733 hab. (2021 en évolution de −5,3 % par rapport à 2015)
Densité 51 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 45′ 39″ nord, 4° 57′ 00″ est
Altitude 20 m
Min. 12 m
Max. 300 m
Superficie 33,97 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Avignon
(banlieue)
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Salon-de-Provence-1
Législatives Quinzième circonscription
Localisation
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Eygalières
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Eygalières
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Eygalières
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Eygalières

Géographie

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Situation

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Eygalières se trouve au pied des Alpilles, entre Orgon et Saint-Rémy-de-Provence. On accède à cette commune par la RD 24B.

Communes limitrophes

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En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 687 mm, avec 6,1 jours de précipitations en janvier et 2,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Eyragues », sur la commune d'Eyragues à 13 km à vol d'oiseau[3], est de 15,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 631,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,2 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −9,9 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Le mistral

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Le mistral y souffle violemment du nord ou du nord-ouest, particulièrement en hiver et au printemps. Le mistral souffle fortement 100 jours par an en moyenne et faiblement 83 jours, ce qui ne laisse que 182 jours sans vent par an[8].

On distingue deux types de mistral : le « mistral blanc », qui dégage le ciel en totalité et accentue la luminosité, et le « mistral noir », plus rare, qui est accompagné de pluie.

Données météorologiques

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Eygalières n'a pas de station météo, la plus proche est celle de Saint-Rémy-de-Provence[9]. Les données du tableau suivant sont approximatives.

Relevé météorologique de Saint-Rémy-de-Provence
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3 3,6 6 8,4 12,2 15,9 18,6 18,3 15 11,5 6,4 4,3 10,3
Température moyenne (°C) 7 8 11 13,4 17,6 21,6 24,6 24,1 20,2 15,7 10,4 7,9 15,1
Température maximale moyenne (°C) 11 12,4 16 18,5 23 27,3 30,6 30 25,5 20 14,4 11,5 20
Précipitations (mm) 55,6 33,3 23 48,8 36,2 31,3 26,5 34,2 65,6 69,5 57,8 41,3 523,1
Source : Relevé météo de Saint-Rémy-de-Provence[10]
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
11
3
55,6
 
 
 
12,4
3,6
33,3
 
 
 
16
6
23
 
 
 
18,5
8,4
48,8
 
 
 
23
12,2
36,2
 
 
 
27,3
15,9
31,3
 
 
 
30,6
18,6
26,5
 
 
 
30
18,3
34,2
 
 
 
25,5
15
65,6
 
 
 
20
11,5
69,5
 
 
 
14,4
6,4
57,8
 
 
 
11,5
4,3
41,3
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Hydrographie

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Eygalières est arrosée par la Roubine de Tiran[11], rivière longue de 9,6 km, sous affluent du Rhône. Le gaudre de Romanin[12], sous-affluent du Rhône long de 9,3 km, coule également dans cette commune.

Pour le professeur d'histoire Claude Ricard, « les traces laissées par la quête de l'eau sur le territoire de la commune sont nombreuses. Les multiples noms de lieux sur les documents officiels et cartographiques en attestent à commencer par le nom du village »[13].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Eygalières est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon, une agglomération inter-régionale dont elle est une commune de la banlieue[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,1 %), forêts (24,9 %), cultures permanentes (5,8 %), zones urbanisées (5,1 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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La forme la plus ancienne est Aquileria, attestée en 1216. Le nom provençal du village est Eigaliero. Le village se trouvant sur un rocher, ce toponyme ne peut être lié au latin aqua (eau). Certains toponymistes suggèrent un thème latin oronymique - Eygalière nomme une montagne dans les Hautes-Alpes - lié à aquila (aigle)[20]. Cependant, il est à noter qu'en occitan le mot eigaliera signifie "conduite d'irrigation" et qu'en Drôme provençale Eygaliers se trouve dans une vallée. Ernest Nègre évoque aussi la possibilité de l'étymon occitan agulher "pelotte à aiguilles" pour désigner une colline isolée[21].

Histoire

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Préhistoire et Antiquité

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Un site archéologique nommé « tombe A. Meynier », au lieu-dit du Contras[22], a révélé une sépulture collective du Néolithique[23]. Le site de la Baume Farnet consiste en un habitat de la même période qui a été fouillé au début du XXe siècle[24].

Lors de la seconde partie du premier âge du fer (VIIe – VIe siècles av. J.-C.), la population, jusqu'alors essentiellement nomade, se sédentarise et se met à construire en dur. Le castrum se structure à la manière d'un village avec ses rues et ses maisons adossées[25]. Le processus d'installation permanente est à mettre en parallèle avec l'intensification des échanges économiques avec les commerçants méditerranéens[25]. En échange de produits de luxe, les habitants des Alpilles produisent des céréales et passent d'un état d'autarcie à une économie d'échange[25].

Moyen Âge

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L'ancienne église Saint-Laurent est édifiée au XIIème siècle (et rénovée au XVIème siècle)[26].

Renaissance

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La Chapelle des Pénitents (aujourd'hui le Musée d'histoire locale Maurice Pezet) est construite en 1581 en lieu des ruines du château historique. En 1660, en échange de payer une rançon aux Espagnols, les villageois gagnent les droits seigneuriaux de leur village. La Tour de l'Horloge du village est dressée en 1672 avec les pierres du donjon historique[26].

La cloche de l'ancienne église Saint-Laurent disparaît définitivement suite à la Révolution française (la Chapelle Saint-Sixte a également perdu sa cloche)[26]. La statue de la Vierge est placée sur le toit de la Tour de l'Horloge en 1893[26].

Période moderne

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L'église neuve néo-romane Saint-Laurent est bâtie en 1905[26].

Période contemporaine

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Les Alpilles, dont Eygalières, deviennent un lieu discret que choisissent certaines stars pour leur résidence secondaire. En 2016, l'acteur Hugh Grant prend possession d'une maison achetée et rénovée à Eygalières[27].

Politique et administration

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Listes des maires

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De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.

De 1799 à 1848, la constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.

Du à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855.

Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal à la suite de son élection au suffrage universel.

Titulaires de la fonction de maire d’Eygalières 
IdentitéPériodeDuréeÉtiquette
DébutFin
Félix Pélissier (d)[28],[29]
( - )
31 ans
René Fontès[30],[31]
( - )

(mort en cours de mandat)
11 ans et 8 jours indépendant
Bernard Wibaux (d)1 an
Aline Pelissier (d)
(née le )
En cours4 ans, 5 mois et 17 jours

Intercommunalité

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Eygalières est une des dix communes de la communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles.

Environnement

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Le traitement des déchets des ménages et déchets assimilés est assuré dans le cadre des missions de la communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles[32].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].

En 2021, la commune comptait 1 733 habitants[Note 2], en évolution de −5,3 % par rapport à 2015 (Bouches-du-Rhône : +2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0301 1001 1621 3171 4141 3201 3851 3961 471
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5051 5001 4431 3981 3551 2871 2701 2441 244
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2631 2071 1631 0601 1721 1411 1591 1131 033
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 2511 2331 2841 4271 5941 8511 9001 9551 772
2014 2019 2021 - - - - - -
1 7781 7401 733------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 23,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 41,7 % la même année, alors qu'il est de 26,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 864 hommes pour 926 femmes, soit un taux de 51,73 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,24 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,4 
90 ou +
3,8 
13,7 
75-89 ans
16,1 
24,3 
60-74 ans
23,9 
23,8 
45-59 ans
22,4 
10,7 
30-44 ans
12,3 
13,8 
15-29 ans
9,6 
12,2 
0-14 ans
11,9 
Pyramide des âges du département des Bouches-du-Rhône en 2021 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
1,9 
7,6 
75-89 ans
9,8 
16,2 
60-74 ans
17,2 
19,7 
45-59 ans
19,5 
18,8 
30-44 ans
18,6 
18,4 
15-29 ans
16,9 
18,6 
0-14 ans
16,1 

Enseignement

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La commune d'Eygalières possède une crèche, (la crèche Li petouset) ainsi qu'une école primaire mixte et une maternelle mixte, les deux étant reliées dans un même domaine près du stade municipal.

Plusieurs clubs sportifs se trouvent à Eygalières, un centre équestre, un tennis club et un club de football. Des tournois de boules sont organisés.

Les cyclistes apprécient l'ascension du pas de la Figuière sur la D25A en direction de Aureille.

Le culte catholique est représenté par les paroisses de Saint-Rémy-de-Provence, Eygalières, Mollégès, Saint-Andiol, Plan-d'Orgon, Verquières et Cabannes qui sont regroupées en un ensemble pastoral[39].

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 18 212 , ce qui plaçait Eygalières au 11 821e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[40].

Agriculture

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La commune a son terroir classé en AOC et produit des vins Coteaux-des-baux-en-provence[41]. Cette AOC a été reconnue par un décret du pour les vins rouges et rosés. D'abord classé VDQS par un arrêté du dans le cadre des Coteaux-d'aix-en-provence, un second décret daté du permit l’utilisation de la dénomination générique « Les Baux de Provence » reconnaissant l’identité spécifique de ce vignoble de la région des Baux concernant sept communes du massif des Alpilles. Sa production est de 15 500 hectolitres par an dont 75 % en rouge et 25 % en rosé[42].

 
Oliviers dans les Alpilles
Vincent van Gogh, juin 1889
Huile sur toile.

Le vin de pays des Alpilles est un vin de pays de zone, au nord des Bouches-du-Rhône qui a vocation à labelliser, après dégustation, les vins ne pouvant postuler à l'appellation d'origine coteaux-des-baux-de-provence. Jusqu'en 2000, il portait le nom de vin de pays de la Petite Crau. La production est d'environ 6 000 hectolitres par an. Son vignoble, installé sur un plateau caillouteux, est limité, au nord, par la Durance et au sud, par les Alpilles[43].

La commune produit de l'huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis un décret pris par l'INAO, le . Les variétés d'olives qui entrent dans son élaboration sont la salonenque, la beruguette, la grossane et la verdale des Bouches-du-Rhône[44]. Elle produit aussi des olives cassées et des olives noires qui relèvent du même décret de l'INAO. Les variétés d'olives cassées proposées à la commercialisation sont la salonenque et la beruguette. Pour les olives noires la seule variété acceptée est la grossane[45],[46].

Une entreprise industrielle importante, Richel Group, producteur de serres horticoles et de matériel destiné à l'agriculture, a son siège sur la commune.

Tourisme

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Hormis l'agriculture, l'économie la plus facilement identifiable autour du massif des Alpilles est liée au tourisme. Même les producteurs viticoles et oléicoles semblent tenir compte du développement du tourisme et de plus en plus de domaines proposent de la dégustation, voire dans certains cas de véritables cours d'initiation à l'œnologie.

On peut considérer trois principales sortes de tourisme dans les Alpilles. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche (les Baux-de-Provence, Glanum, etc.) ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des chemins de randonnées.

Culture et patrimoine

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Monuments

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason choisi par le maire d'Eygalières, Jean Roque, en 1855 en signe de fidélité au Second Empire et toujours utilisé par la commune[52] :
D'azur à l'aigle impériale d'or posée sur un rocher du même, mouvant des flancs et de la pointe et chargé en pointe de l'inscription « AQVILARVM RVPES » en lettres capitales de sable ordonnées en orle[53].

Blason historique[52] :
D'argent à un gril de sable, le manche en bas.

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Eygalières et Eyragues », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Eyragues », sur la commune d'Eyragues - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Eyragues », sur la commune d'Eyragues - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « Le climat », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, H. Bruneton,  éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2009, p. 23-24.
  9. « Station météo la plus proche : Saint-Rémy-de-Provence », MSN Météo.
  10. « Relevé météo de Saint-Rémy-de-Provence », MSN Météo.
  11. Fiche de la Roubine du Tiran sur le site du SANDRE
  12. Fiche du Gaudre de Romanin sur le site du SANDRE
  13. Mathieu Girandola, « Les histoires d'eau de Claude Ricard à Eygalières », sur www.laprovence.com, (consulté le )
  14. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 d'Avignon », sur insee.fr (consulté le ).
  16. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1783.
  21. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, tome 3, Genève, Droz, (ISBN 2-600-00133-6), p. 1187
  22. R. Monjardin, « La Tombe A. Meynier, commune d'Eygalières, Bouches-du-Rhône », in « La collection Jacques Latour, ancien conservateur des musées d'Arles », Bulletin de la société préhistorique française, 1965, vol. 2, p. 412-420.
  23. « La Préhistoire des Alpilles », in Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, G. Sauzade, op. cit., p. 136.
  24. « Les Alpilles et la Montagnette », Carte archéologique de la Gaule, t. 13/2, 1999, p. 138.
  25. a b et c Y. Marcadal, « Les oppida des Alpilles », in Les Alpilles, op. cit, p. 146.
  26. a b c d et e « Eygalières, l’un des plus beaux villages des Alpilles - Eygalières – Bouches-du-Rhône - », sur www.grandsudinsolite.fr (consulté le )
  27. « Alpilles: Eygalières attend l'arrivée de Hugh Grant », sur www.20minutes.fr, (consulté le )
  28. « Eygalières : disparition du maire emblématique Félix Pélissier », La Provence,  : « Félix Pélissier a été maire de 1978 à 2008. Félix Pélissier, l'ancien maire d'Eygalières qui a exercé ce mandat pendant trois décennies, est décédé à l'âge de 92 ans. Ses obsèques ont eu lieu hier, dans un village endeuillé et en présence de nombreux élus du territoire. »
  29. nécrologie (genre littéraire). 
  30. M. C., « Bouches-du-Rhône: René Fontès, maire d'Eygalières et ancien président de l'AS Montferrand, est mort », 20 minutes,  : « René Fontès, maire d’Eygalières dans les Bouches-du-Rhône et ancien dirigeant du club de rugby de Clermont-Ferrand de 2004 à 2013, est décédé brutalement à 77 ans, annonce l’ASM dimanche. »
  31. C. V., « Bouches-du-Rhône : décès soudain de René Fontès, maire d'Eygalières, cet après-midi à la suite d'un malaise cardiaque », La Provence,  : « Le maire d'Eygalières René Fontès est décédé cet après-midi à l'âge de 77 ans, des suites d'un malaise cardiaque. »
  32. http://www.aspic.interieur.gouv.fr/Aspic2/asvixGroupementHTML.php?idGrpt=74&style=doc&x=1288173399
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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  37. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Eygalières (13034) », (consulté le ).
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  44. Huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence AOC
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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Maurice Pezet (préf. Fernand Benoît), Les Alpilles. Eygalières et Mollegès des origines au XVIe siècle, Cavaillon,
  • Les Alpilles. Encyclopédie d'une montagne provençale, divers auteurs, éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2009, (ISBN 978-2906162976).
  • « Les Alpilles et la Montagnette », Carte archéologique de la Gaule, t. 13/2, 1999, p. 136-140, (ISBN 978-2877540599).

Articles connexes

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Liens externes

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