La discographie de Miles Davis, trompettiste américain, bugliste, leader de groupe et compositeur, comprend principalement 67 albums studio, 57 albums live, 58 albums compilation, 15 coffrets et 3 bandes-son de film.
Les premières apparitions de Davis sur albums remontent à ses participations dans les années 1940 en tant que membre du quintette du saxophoniste Charlie Parker[1]. Davis a cependant commencé à enregistrer un peu plus tôt sous son propre nom, mais le label Prestige sort son premier album officiel, nommé Blue Period qu'en 1951. Il enregistre des albums studio sous ce label de 1951 à 1961 à l'exception de Blue Moods paru en 1955 sur le label Debut.
Les tout premiers enregistrements de Davis disponibles à ce jour datent de la période du au et sont seulement publiés le 12 juillet 1990 par le label Savoy sur l'album First Miles. La raison provient du fait que ces enregistrements sont effectués avant les premiers enregistrements sur disque vinyle (LP introduits en 1948 par Columbia).
De 1949 à 1950, Davis enregistre 12 chansons avec le nonet Miles Davis Band, composé de lui-même (trompette), Mike Zwerin (trombone), Bill Barber (tuba), Junior Collins (cor d'harmonie), Gerry Mulligan (saxophone baryton), Lee Konitz (saxophone alto), John Lewis (piano), Al McKibbon (basse), Max Roach (batterie) et d'autres musiciens. Les séances d'enregistrements paraissent chez Capitol en 1957 sur un album très apprécié par la critique Birth of the Cool.
Il signe ensuite avec Columbia et fait paraître l'album 'Round About Midnight le . Les albums suivants ne sont pas classés dans les charts, jusqu'à ce que paraisse le l'album Kind of Blue récompensé par 4 disques de platine et devenu l'album jazz le plus vendu de tous les temps[2] (même si les données sont contestés). L'album suivant intitulé Sketches of Spain reçoit un disque d'or. Avec la sortie de Miles in the Sky, Davis abandonne à la fois ses styles précédents le hard bop et le cool jazz, pour adopter le jazz fusion et l'avant-garde jazz[3]. Durant cette époque, également qualifiée de Electric Miles, il sort l'album studio Bitches Brew qui est également récompensé disque de platine.
Entre 1981 et 1991, Davis fait paraître ses albums sur les labels Columbia et Warner Bros. Ces enregistrements associent de la musique jazz avec de la musique pop, davantage en accord avec le tendance dominante. Il termine sa carrière musicale avec Doo-Bop son dernier album studio, dans lequel il réunit d'une manière expérimentale la musique jazz et le hip-hop mais il avait déjà eu cette approche précédemment, notamment sur On the Corner (1972)[1],[4].
Format LP paru en 1960. Grammy Awards pour Gil Evans et Miles Davis dans la catégorie Best Original Jazz Composition pour l'album (version avec bonus)[5].
Format CD paru en 1989. Miles Davis remporte 2 Grammy Awards (catégorie Best Jazz Instrumental Performance, Soloist, Best Large Jazz Ensemble Performance)[7].
Format LP, CD. L'album remporte 2 Grammy Awards l'un pour Miles Davis (catégorie Best Jazz Instrumental Performance, Soloist), l'autre pour Eiko Ishioka (Best Album Package)[8].