De Scalden

cercle artistique belge fondé à Anvers

De Scalden est un cercle artistique d'avant-garde fondé à Anvers (Belgique), actif de 1889 à 1914.

De Scalden
Logo de l’association
Sigle du cercle.
Cadre
Forme juridique Cercle artistique
But Promouvoir l'art d'avant-garde
Fondation
Fondation 1889
Fondateur Jules Baetes
Identité
Siège Anvers
Publication Jaarboek van de Scalden
Dissolution
Dissolution 1914

Histoire

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De Scalden (en néerlandais ; en français « Les Scaldes », en référence aux bardes scandinaves[1]) a été institué sous la forme d'une association à l'initiative du médailleur-sculpteur anversois Jules Baetes, avec pour buts d'organiser des expositions mettant en relation les beaux-arts, arts décoratifs et arts appliqués, et surtout de participer à différents carnavals et événements festifs, manifestations publiques qui permettaient de travailler ensemble sur la conception des costumes, des chars et des bannières, non sans humour. Ce cercle accueillit non seulement des peintres, des graveurs et des sculpteurs, mais aussi des architectes, poètes, écrivains, compositeurs, travailleurs de cuir, décorateurs, forgerons, ciseleurs, dessinateurs d'affiches, maîtres verriers, etc., et totalisa plus de 120 membres[2].

Sur la scène artistique anversoise, De Scalden arrive après Als ik Kan où l'on retrouve des membres en commun.

À compter de 1893 et jusqu'en 1914, De Scalden se lance dans la publication d'ouvrages. D'abord des monographies rendant hommage à un artiste du cercle, puis, à partir de 1896, un annuaire illustré (Jaarboek van de Scalden) comprenant un calendrier, des gravures, des textes inédits, composés par les membres eux-mêmes. Graphiquement, ces publications s'inscrivent à la jonction des mouvements Art nouveau et Arts & Crafts. Le premier ouvrage rendait hommage au musicien Lodewijk Mortelmans à l'occasion de son 2e prix de Rome[2].

De Scalden a également produit des affiches lithographiées publicisant ses manifestations, qui ont lieu parfois à la salle Verlat (Verlat Zaal)[3].

L'un des membres les plus actifs fut Edmond van Offel (1871-1959), très impliqué également dans la revue Van Nu en Straks[4].

La Première Guerre mondiale et l'invasion de la Belgique met fin à De Scalden. En octobre 1914, Baetes, au nom du cercle, fait connaître par le biais de la presse française, son indignation après la destruction de la cathédrale de Reims par les obus allemands[5].

Une grande partie des archives de ce cercle a disparu[6].

Quelques couvertures d'annuaires et gravures

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Notes et références

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  1. L'explication de ce nom est donnée dans l'édition de 1909 du Jaarboek van de Scalden, pp. 1, 10-11.
  2. a et b « De Scalden - Anvers (1889-1914) », in: Cercles d'Art à Anvers, vers la fin du 19ième siècle, sur Fransmortelmans.be.
  3. Verlat Zaal sur le site du zoo d'Anvers
  4. Saskia de Bodt, Jeroen Kapelle et al., Prentenboeken. Ideologie en illustratie 1890-1950, Amsterdam/Gand, Ludion, 2003, p. 248.
  5. Lire par exemple le communiqué publié par Le Journal des débats politiques et littéraires, Paris, 1er octobre 1914, p. 2 — lire sur Gallica.
  6. Le centre d'archives et de recherche ADVN à Anvers possède de nombreux documents relatifs à De Scalden consultables sur place — Catalogue en ligne.
  7. En français : « 2de Exposition Monumental Art Décoratif et Appliqué ».
  8. En français : « Histoires pour enfants ».
  9. En français : « Dire des mots ».

Annexes

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • (nl) M. Somers, « De Antwerpse kunstenaarsvereniging “De Scalden” (1889-1914) », in: Jaarboek van de Provinciale Commissie voor Geschiedenis en Volkskunde, 9, 1996-1998, pp. 96-110.
  • (nl) Willy Feliers , « Scaldenkunstenaar Karel Collens en de Reynaert », in: Tiecelijn, 20, 2007 — en ligne sur Dbnl.org.

Liens externes

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