Conure veuve
Myiopsitta monachus
Règne | Animalia |
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Embranchement | Chordata |
Classe | Aves |
Ordre | Psittaciformes |
Famille | Psittacidae |
Genre | Myiopsitta |
Statut CITES
La Perriche veuve (Myiopsitta monachus), anciennement Conure veuve, encore appelée Perruche veuve[1], Perruche torrègne, Perruche moine, Perruche-souris, Perruche Quaker (États-Unis et Canada) ou Perruche jeune-veuve (cotorra en Argentine), est une espèce d'oiseaux de l'ordre des Psittaciformes et de la famille des psittacidés. En tant que Psittacidé, le terme « conure » est à préférer[2], « perruche » étant plutôt réservé aux Psittaculidés[3].
Description
modifierCette espèce est de couleur verte, avec le front et la poitrine gris pâle, les couvertures sus-alaires bleues et le dessous des rémiges bleu foncé. Elle mesure environ 29 cm de longueur pour une envergure de 48 cm et une masse de 100 g. Il n'y a pas de dimorphisme sexuel, cependant habituellement les femelles présentent un poids plus réduit de 10 à 20%.
Répartition
modifierLa Perruche veuve est originaire du Brésil, du Paraguay et de l'Argentine. L'espèce est désormais implantée dans l'est des États-Unis, au nord jusqu'à Chicago et au Massachusetts[4]. Des colonies, généralement issues de lâchers sauvages, sont installées dans certaines régions d'Europe : en Espagne (parc Montjuic à Barcelone, mais aussi en Andalousie) et en France, notamment à Montpellier (quartier des Aubes), à Marseille (parc Longchamp), à Toulon. En Grèce, elle est présente dans le jardin national d'Athènes. En Italie à Rome, elle est présente dans les parcs de la ville. A Bruxelles, elle est présente dans différents parcs.
Comportement
modifierSon vol rectiligne rapide de cime en cime peut le rendre difficile à observer. Au sol, elle présente une démarche maladroite caractéristique.
Nidification
modifierL'espèce a ceci de remarquable qu'elle est la seule parmi les perruches à construire de vastes nids collectifs à entrées multiples, faits de branches et brindilles, lesquels peuvent atteindre plusieurs mètres d'envergure et peser jusqu'à 200 kg. Ces nids volumineux peuvent endommager les immeubles et les lignes électriques[5]. La femelle pond de 4 à 6 œufs par ponte. La durée d'incubation est de 23 à 25 jours.
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Nid collectif, Bruxelles
Taxonomie
modifierSa sous-espèce Myiopsitta monachus luchsi est désormais considérée comme l'espèce à part entière Myiopsitta luchsi[6].
Sous-espèces
modifierD'après la classification de référence (version 5.1, 2015) du Congrès ornithologique international, cette espèce est constituée des sous-espèces suivantes (ordre phylogénique) :
- Myiopsitta monachus cotorra (Vieillot, 1818) ;
- Myiopsitta monachus monachus (Boddaert, 1783) ;
- Myiopsitta monachus calita (Jardine & Selby, 1830).
Galerie
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Conure veuve (Catalogne, Espagne)
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Conure veuve (Mato Grosso, Brésil)
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Conure veuve (Mato Grosso, Brésil)
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Conure veuve mangeant des graines (Catalogne, Espagne)
Références externes
modifier- (fr) Référence Oiseaux.net : Myiopsitta monachus (+ répartition)
- (en) Référence Congrès ornithologique international : Myiopsitta monachus dans l'ordre Psittaciformes
- (en) Référence Zoonomen Nomenclature Resource (Alan P. Peterson) : Myiopsitta monachus dans Psittaciformes
- (fr + en) Référence Avibase : Myiopsitta monachus (Boddaert, 1783) (+ répartition) (consulté le )
- (en) Référence Animal Diversity Web : Myiopsitta monachus
- (fr) Référence CITES : taxon Myiopsitta monachus (sur le site du ministère français de l'Écologie) (consulté le )
- (en) Référence NCBI : Myiopsitta monachus (taxons inclus)
- (en) Référence UICN : espèce Myiopsitta monachus (Boddaert, 1783) (consulté le )
- (fr + en) Référence CITES : espèce Myiopsitta monachus (Boddaert, 1783) (+ répartition) (sur le site de l’UNEP-WCMC)
Notes et références
modifier- Josep del Hoyo, Nigel J. Collar ; avec David A. Christie, Andrew Elliott, Lincoln D. C. Fishpool, Illustrated Checklist of the Birds of the World, volume 1 (Non-passerines), HBW & BirdLife International, Barcelona : Lynx Edicions, 2014. (ISBN 9788496553941).
- « Classement alphabétique de la liste des espèces de la famille des Psittacidés - 181 espèces répertoriées. », sur oiseaux.net (consulté le ).
- « Classement alphabétique de la liste des espèces de la famille des Psittaculidés - 192 espèces répertoriées. », sur oiseaux.net (consulté le ).
- Sibley D.A. (2006) Le guide Sibley des oiseaux de l'est de l'Amérique du Nord. Ed. Michel Quintin, Waterloo, Canada, 433 p.
- Piero Genovesi, « Les oiseaux de ravage », Courrier International, no 1513, , p. 41
- Congrès ornithologique international, version 5.1
Bibliographie
modifier- Marco Bolognini, Quaker Parrots: Caring - Breeding - Selection - Mutations, Italy, (ISBN 979-8712199440, lire en ligne)
- BURGER, J. & GOCHFELD, M. (2009) : Exotic monk parakeets in New Jersey : nest site selection, rebuilding following removal, and their urban wildlife appeal., 12 : 185-196