Christophe Darbellay
Christophe Darbellay, né le à Martigny (originaire de Liddes), est une personnalité politique suisse, membre du Centre.
Christophe Darbellay | |
![]() En 2011. | |
Fonctions | |
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Conseiller d'État du Valais | |
En fonction depuis le | |
Élection | 19 mars 2017 |
Réélection | 28 mars 2021 |
Département | formation et économie |
Président du Parti démocrate-chrétien | |
– | |
Prédécesseur | Doris Leuthard |
Successeur | Gerhard Pfister |
Conseiller national | |
– | |
Législature | 47e, 48e et 49e |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Martigny |
Nationalité | suisse |
Parti politique | PDC / Le Centre |
Diplômé de | EPFZ |
Profession | Ingénieur agronome |
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Il est député du canton du Valais au Conseil national de 2003 à 2015 et président du Parti démocrate-chrétien de 2006 à 2016. Il est membre du Conseil d'État du canton du Valais depuis 2017, à la tête du département de la formation et de l'économie.
Biographie
modifierOrigines et famille
modifierChristophe Darbellay naît le à Martigny. Il est originaire de Liddes, dans le district voisin d'Entremont[1].
Il grandit à Conthey[réf. nécessaire] dans une famille de cinq garçons, dont il est l’aîné[2]. Il est le neveu du conseiller national Vital Darbellay et de Charly Darbellay, député au Grand Conseil valaisan de 1969 à 1985[3] et candidat malheureux aux primaires dans la course au Conseil d'État en 1996[4].
Il habite aux Rappes, sur la commune de Martigny-Combe. Il épouse Florence Carron, avocate à Sierre[5], membre de la Constituante[6] et présidente de Martigny-Combe de 2016 à 2024[7] à la cathédrale de Sion le 5 juillet 2008[5],[8]. Le couple a trois enfants[9].
Études et parcours professionnel
modifierAprès une maturité à Sion en 1990, il obtient en 1995 un diplôme en agronomie à l'École polytechnique fédérale de Zurich[10].
Le Conseil fédéral le nomme sous-directeur de l'Office fédéral de l'agriculture en 2000. Il dirige la division principale des paiements directs et des améliorations structurelles[11]. Il doit abandonner ce poste lors de son élection au Conseil national en raison de l'incompatibilité des fonctions[1].
Parcours politique
modifierConfédération
modifierEn , il se présente pour un siège au Conseil des États sous l'étiquette du Parti chrétien-social.
En , il est élu au Conseil national sous la bannière du Parti démocrate-chrétien et non plus celle du Parti chrétien-social. Durant sa première législature, il siège à la Commission des affaires extérieures, à la Commission des finances et à la Commission pour le programme d'allègement des finances fédérales[1]. Pour sa deuxième législature au parlement, il fait partie de la commission de l'économie et des redevances et préside la délégation chargée des rapports avec le parlement français[1].
Le , il est élu à la présidence du Parti démocrate-chrétien, succédant à Doris Leuthard, élue au Conseil fédéral le 14 juin 2006[12]. Le , il participe activement à la non-réélection de Christoph Blocher au Conseil fédéral[13].
Canton du Valais
modifierEn mars 2008, quatre mois seulement après sa réélection comme conseiller national, il annonce sa candidature au Conseil d'État valaisan, devenant ainsi le cinquième candidat en lice. Le 14 mai 2008, il est désigné candidat officiel du district de Martigny, mais le 6 juin, alors qu'il est donné favori par la majorité des médias romands, il échoue face à Maurice Tornay (1003 voix contre 1188) lors de l'Assemblée du PDC du Valais romand[14],[15].
En 2017, il se présente à nouveau au Conseil d'État valaisan et est élu pour la législature 2017-2021[16]. Il prend la tête du département de la formation et de l'économie[10]. Lors des élections de 2021, il est réélu au second tour, bien qu'à la dernière place, avec une baisse de de voix notable entre les deux tours[17] (passant de de 56 331[18] à 43 799 voix[18]). La Constitution valaisanne garantissant la présence d'un représentant du Bas-Valais au gouvernement, sa réélection au second tour était assurée étant donné qu'il était le seul candidat de cette région[17].
Autres mandats
modifierChristophe Darbellay a notamment été directeur de la Société des vétérinaires suisses de 2004 à 2008[10], membre du conseil d'administration d'Enalpin SA[Quand ?][19], ainsi que président de la fédération suisse des casinos[Quand ?][20].
Il assume également bénévolement[réf. nécessaire] [Depuis quand ?] jusqu'en 2017 la présidence de Pro Senectute (de) Valais[21].
Vie privée
modifierEn septembre 2016, dans une interview au Sonntagsblick, il annonce avoir conçu un enfant hors mariage en décembre 2015[22]. L'enfant naît en . Il présente ses excuses à ses électeurs, précise avoir reconnu l'enfant avant sa naissance et s'engage à l'entretenir financièrement[9],[23].
Notes et références
modifier- « Biographie de Christophe Darbellay », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- ↑ Céline Zünd, « Christophe Darbellay demande pardon à ses électeurs pour une infidélité conjugale », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Darbellay, Charly (1943-)--DB782 », sur www.histoirerurale.ch (consulté le )
- ↑ Le Nouvelliste, 6 juin 2008, p.1.
- Le Matin Online > L'élue de Christophe, c'est Florence! - Actu > Suisse
- ↑ « Amtsantritt des Verfassungsrates - - vs.ch », sur www.vs.ch (consulté le )
- ↑ Olivier Rausis, « Communales 2024 – Martigny-Combe: la présidente Florence Carron Darbellay annonce son retrait », Le Nouvelliste, (consulté le )
- ↑ Le Matin Online > Christophe et Florence se sont dit oui tout simplement - Actu > Suisse
- Céline Zünd, « Les relais suisses des passeurs : Darbellay demande pardon à ses électeurs pour une infidélité conjugale », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
- « Christophe Darbellay », sur Gouvernement valaisan (consulté le )
- ↑ « Christophe Darbellay a été nommé sous-directeur de l'Office fédéral de l'agriculture », sur www.admin.ch (consulté le )
- ↑ S. W. I. swissinfo.ch, « Christophe Darbellay, président du Parti démocrate-chrétien », sur SWI swissinfo.ch, (consulté le )
- ↑ Michel Guillaume et Xavier Lambiel, « Christophe Darbellay, le plus dur de ses combats », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Christophe Darbellay battu ! », Le Nouvelliste, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Valais: une claque pour Christophe Darbellay », sur SWI swissinfo.ch (consulté le )
- ↑ « Le Valais a un nouveau Conseil d'Etat, sans Oskar Freysinger », sur rts.ch, (consulté le )
- Grégoire Baur, « Christophe Darbellay, le stratège qui chancelle », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le ).
- « Résultat », sur votel.vs.ch (consulté le )
- ↑ « Darbellay chez EnAlpin », sur Le Nouvelliste (consulté le )
- ↑ « Christophe Darbellay élu à la tête de la Fédération suisse des casinos », sur rts.ch, (consulté le )
- ↑ Agathe Seppey, « Un nouveau président pour Pro-Senectute Valais-Wallis », sur Le Nouvelliste, (consulté le )
- ↑ (de-CH) Marcel Odermatt und Dominik Hug, « CVP-Politiker Darbellay: «Ich habe einen schweren Fehler gemacht»: Baby nach Seitensprung! », sur Blick, (consulté le )
- ↑ Stéphanie Germanier, « Christophe Darbellay a confirmé à la presse alémanique avoir eu un enfant hors mariage », Le Nouvelliste, (lire en ligne, consulté le )
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Christophe Darbellay : jeune et vieux à la fois (vidéo de la Télévision suisse romande)