Chaudebonne
Chaudebonne est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Chaudebonne | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale | ||||
Maire Mandat |
Jean-Michel Laget 2020-2026 |
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Code postal | 26110 | ||||
Code commune | 26089 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chaudebonnais, Chaudebonnaises | ||||
Population municipale |
61 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 2,9 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 28′ 39″ nord, 5° 13′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 542 m Max. 1 600 m |
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Superficie | 20,77 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Nyons et Baronnies | ||||
Législatives | Troisième circonscription Canton de Nyons (avant mars 2015) |
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Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
modifierLocalisation
modifierChaudebonne est situé à 23 km au nord de Nyons et à 32 km à l'est de Dieulefit.
Bouvières Vesc |
Bouvières | Gumiane Arnayon |
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Vesc | N | Villeperdrix | ||
O Chaudebonne E | ||||
S | ||||
Valouse | Saint-Ferréol-Trente-Pas | Villeperdrix Saint-Ferréol-Trente-Pas |
Relief et géologie
modifierLe relief est assez accidenté avec une altitude variant de 550 mètres au bord aval du Bentrix, à 1 606 mètres, affluent de l'Eygues, au sommet du Merlu.
Sites particuliers[1] :
- Col de Bon Sang
- Col de Chaudebonne
- Col de Gouy
- Col de Pierre Blanche
- Col Étoile
- Col la Motte
- Col la Sausse
- Col Renard
- Combe de Beauvoisin
- Combe de Miélandre
- Combe du Bruyen
- Grande Brèche
- le Merlu (1606 m)
- Montagne d'Angèle
- Montagne de Col Plat
- Moure Froid
- Petite Brèche
- Rocher de Favourde
- Rocher de la Bataille
- Rocher de l'Aigle
- Rocher de l'Esqueyron
- Rocher des Bornes
- Rocher des Veillées
- Rocher d'Urelle
- Rochers de la Damiane
- Serre de Créma
- Serre des Rancs
- Serre Goumieux
- Serre la Croix
- Serre la Tête
- Serre Long
Géologie
modifierHydrographie
modifierLa commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :
- Béal de Pluma, affluent du ruisseau de la Taravelle ;
- le Bentrix ;
- Ravin du Chandelier, affluent du ruisseau des Aurettes ;
- Ruisseau de la Taravelle ;
- Ruisseau des Aurettes (devient le Ruisseau de Trente Pas en passant sur la commune de Saint-Ferréol-Trente-Pas) ;
- Torrent d'Arnayon ; il prend sa source sur la commune puis passe sur celle d'Arnayon.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 103 mm, avec 7,9 jours de précipitations en janvier et 4,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Nazaire-le-Désert à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 011,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Voies de communication et transports
modifierLe hameau des Nauds est accessible par la route départementale RD 70, passant par la vallée du Ruisseau des Trente-Pas, ainsi que par le col [de] « La Sausse » (791 m). Les hameaux de Brézil et des Chaudrons sont accessibles par la RD 186.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Chaudebonne est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (91,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (48,8 %), forêts (37,1 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,1 %), prairies (0,9 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
modifierLa commune est composée de plusieurs hameaux.
Quartiers, hameaux et lieux-dits
modifierSite Géoportail (carte IGN)[1] :
- Beauvoisin
- Bois de Viare Vincent
- Borne
- Bouchet
- Brézil
- Charbonnière
- Chastelane
- Chaudebonne (ancien village)
- Chaudebonnette
- Fine
- la Combe Piole
- la Grange
- la Jassine
- la Lauze
- le Bosquet
- le Devès
- le Grand Bois
- le Pertus
- les Bartouines
- les Chaudrons
- le Serre du Pontillard
- les Nauds (mairie)
- l'Estellon
- le Vieux Moulin
- l'Herme
- l'Ubac
- Pierre Blanche
- Piolet
Logement
modifierProjets d'aménagement
modifierRisques naturels et technologiques
modifierToponymie
modifierAttestations
modifierDictionnaire topographique du département de la Drôme[13] :
- 1183 : mention de la paroisse : ecclesia Casabona (Masures de l'Isle Barbe, 117)
- 1272 : Chaudabona (archives de la Drôme, fonds de l'Île-Barbe).
- XIVe siècle : mention de la paroisse : capella de Chaudobono (pouillé de Die).
- 1449 : mention de la paroisse : ecclesia de Calidabona (pouillé hist.).
- 1509 : mention de l'église paroissiale Sainte-Agathe : ecclesia parrochiali sancte Agathe Calde Bone(visites épiscopales).
- 1516 : mention de la paroisse : cura de Callida Bona (rôle de décimes).
- 1576 : mention de la paroisse : la cure de Choude Bone (rôle de décimes).
- 1891 : Chaudebonne, commune du canton de la Motte-Chalancon.
Étymologie
modifierLe -bonne de Chaudebonne est peut-être une déformation du mot pré-indo-européen borne/bourne qui désigne une cavité dans le rocher d'où sort une source[14].
- cf. les Rochers des Bornes et le lieu-dit Borne dans la même commune.
- cf. Bourne Garis, lieu-dit de la commune voisine de Gigors-et-Lozeron.
- cf. la Bourne, rivière encaissée du nord du Vercors.
Histoire
modifierDu Moyen Âge à la Révolution
modifierLa seigneurie[13] :
- Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) était du fief des évêques de Die.
- Possession des Artaud.
- 1381 : la terre passe aux Arces.
- Début XVIe siècle : elle passe aux Lhère de Glandage
- 1595 : passe aux (du) Pilhon.
- Fin XVIIe siècle : vendue aux Morges.
- Recouvrée par les Pilhon.
- 1743 : léguée aux Emé de Marcieu.
- 1772 : vendue aux Fourville, derniers seigneurs.
Avant 1790, Chaudebonne était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die dont l'église, dédiée à sainte Agathe, dépendait anciennement de l'abbaye de l'Île-Barbe. Les dîmes appartenaient au curé du lieu par abandon du prieur de Sahune. La paroisse de l'Estellon (voir ce nom) lui fut unie au XVIe siècle[13].
Angèle
modifierAngèle est un mont (1608 m) attesté en 1891. Il avait été dénommé Engel, Engèle sur les plans cadastraux. Ce massif montagneux s'étend sur les communes de Chaudebonne, Arnayon, Bouvière et Gumiane.
C'est aussi le nom d'un ancien fief, possédé en 1540 par les Lhère et passé vers 1595 aux Pilhon (qui en étaient encore propriétaires au XVIIIe siècle)[15].
L'Estellon
modifierDictionnaire topographique du département de la Drôme[16] :
- XIVe siècle : mention de la commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem : preceptoria de Stalone (pouillé de Die).
- 1415 : mention de la commanderie : preceptor de Stallone (pouillé de Die).
- 1540 : L'Estellon (inventaire de la chambre des comptes).
- 1727 : Lestalon (visites épiscopales).
- XVIIIe siècle : Les Estiéroux (Carte de Cassini).
- 1891 : L'Estelon, hameau de la commune de Chaudebonne.
(avant 2020)[réf. nécessaire] : l'Estellon[1].
L'Estellon était une paroisse du diocèse de Die, dont l'église, sous le vocable Saints-Pierre-et-Paul, était celle d'une commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem (qui fut unie à celle du Poët-Laval dès la fin du XVe siècle. Les dimes de la paroisse appartenaient au commandeur. La paroisse fut unie à celle de Chaudebonne au commencement du XVIIe siècle.
De la Révolution à nos jours
modifierEn 1790, la commune de Chaudebonne est comprise dans le canton de Saint-Nazaire-le-Désert. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la fait entrer dans celui de la Motte-Chalancon[13].
Politique et administration
modifierTendance politique et résultats
modifierAdministration municipale
modifierListe des maires
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierPolitique environnementale
modifierFinances locales
modifierJumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].
En 2021, la commune comptait 61 habitants[Note 1], en évolution de +15,09 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services et équipements
modifierEnseignement
modifierLa commune dépend de l'académie de Grenoble. Elle n'a aucune école. Cependant, la commune est rattachée à un RPI (regroupement pédagogique intercommunal) avec les communes voisines de Valouse, Eyroles, Saint-Ferréol-Trente-Pas (où se trouve l'école primaire) et Condorcet (où se trouve l'école maternelle)[réf. nécessaire].
Santé
modifierManifestations culturelles et festivités
modifier- Fête : le dimanche suivant la mi-Carême[22].
Loisirs
modifierSports
modifierMédias
modifierCultes
modifierLa paroisse catholique de Chaudebonne dépend du diocèse de Valence, doyenné de Sahune[23].
Économie
modifierAgriculture
modifierEn 1992 : bois, lavande, pâturages (ovins, caprins)[22].
Tourisme
modifier- Site du bourg à la sortie des gorges de Trente-Pas[22].
- Panorama de la montagne d'Angèle (1606 m)[22].
- Paysage sauvage et tourmenté[22].
Revenus de la population et fiscalité
modifierEmploi
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Château ruiné[22].
- Restes du château et de l'enceinte du village médiéval (destruction après les guerres de Religion)[réf. nécessaire].
- Église Sainte-Agathe de Chaudebonne
- Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de l'Estellon, rurale de style roman[22].
- Église classée (XIIe siècle)[réf. nécessaire].
- L'Estellon, emplacement d'une commanderie d'hospitaliers (voir ce nom).
- Motte castrale dominant deux cols : le col la Motte et le col la Sausse[réf. nécessaire].
Patrimoine culturel
modifierPatrimoine naturel
modifierPersonnalités liées à la commune
modifierHéraldique, logotype et devise
modifierChaudebonne possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis, 2004, 192 pages.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Chaudebonne sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2007.
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- https://www.geoportail.gouv.fr/
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Chaudebonne et Saint-Nazaire-le-Désert », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Nazaire-le-Désert », sur la commune de Saint-Nazaire-le-Désert - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Nazaire-le-Désert », sur la commune de Saint-Nazaire-le-Désert - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 82 (Chaudebonne).
- W. von Wartburg, Französisches etymologische Wörterbuch (Klopp, Mohr et alii, Bâle 1922-1992, 25 vol.) - P. Gastal, Nos racines celtiques (Désiris 2013), article borna, p. 131-132.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 8 (Angèle).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 135 (L'Estelon).
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Chaudebonne.
- Paroisse de Chaudebonne