Chat des sables

espèce de mammifères

Felis margarita

Felis margarita
Description de l'image Felis margarita harrisoni - Sandkatze SOM.jpg.
Classification
Règne Animalia
Sous-embr. Vertebrata
Super-classe Tetrapoda
Classe Mammalia
Cohorte Placentalia
Ordre Carnivora
Sous-ordre Feliformia
Famille Felidae
Sous-famille Felinae
Genre Felis

Espèce

Felis margarita
Loche, 1858

Sous-espèces de rang inférieur

  • Felis margarita margarita, Sahara
  • Felis margarita harrisoni, Arabie
  • Felis margarita thinobia, Iran
  • Felis margarita scheffeli, Pakistan

Répartition géographique

Description de l'image Felis margarita map.svg.

Statut de conservation UICN

( LC )
LC [1] : Préoccupation mineure

Statut CITES

Sur l'annexe II de la CITES Annexe II , Rév. du 04/02/1977

Le chat des sables (Felis margarita), appelé aussi chat du désert, chat du général Margueritte ou chat de Margueritte, est un félin qui vit dans les régions désertiques d'Algérie, de Tunisie, du Maroc[2], de Libye, d'Égypte, du Soudan, du Niger, d'Arabie saoudite, du Qatar, d'Oman, du Yémen, d'Iran, du Pakistan, de Turkménistan, d’Israël, de Syrie et d'Ouzbékistan.

Dénomination

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Le nom scientifique du chat des sables est composé d'un premier terme désignant le genre Felis et qui signifie « chat » en latin classique[3] et d'un second terme margarita en l'honneur du capitaine Jean-Auguste Margueritte, officier des troupes en Algérie qui l'aurait observé en premier dans le Sahara lors de la mission d'exploration scientifique de l'Algérie organisée par le gouvernement français sous les ordres du commandant (et naturaliste) Victor Loche en 1858. Celui-ci, en référence à son découvreur, a proposé cette dénomination scientifique à l'animal[4],[5].

Description

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Chat des sables photographié en Iran

Le chat des sables est le félin le plus adapté aux habitats désertiques très arides[6].

La fourrure du chat des sables est souvent couleur sable. Les marques varient selon les individus : certaines n'ont ni taches ni rayures, d'autres sont légèrement tachetées, d'autres ont des taches et des rayures. Il a des barres noirâtres sur les membres, et la queue a une pointe noire avec deux ou trois anneaux sombres alternant avec des bandes chamois[7]. C'est un petit chat caractérisé par une tête plate et large, des pattes courtes et une queue relativement longue mesurant entre 23 et 31 cm. Il atteint une hauteur au garrot de 24 à 36 centimètres et pèse de 1,5 à 3,4 kg. La longueur de la tête et du corps varie de 39 à 52 cm. Les longues oreilles de 5 à 7 cm donnent un aspect plat et large à la tête. Elles sont fauves à la base et tachetées de noir, et plus pointues que celles du chat de Pallas. Les oreilles sont triangulaires et le conduit auditif est très large, ce qui donne au chat un meilleur sens de l'ouïe. Les bulles auditives et les passages des oreilles externes aux tympans sont fortement élargis par rapport aux autres petits félidés ; les parties internes des oreilles sont protégées des objets étrangers par de longs poils blancs rapprochés[8],[9]. Les grands yeux jaune verdâtre sont entourés de blanc et le nez est noirâtre. La tête est brun sable, alors que les lèvres inférieures et supérieures, le menton, la gorge et le ventre sont blancs. Chez certains individus, la gorge a un soupçon de chamois. La partie inférieure du visage est blanchâtre, et une légère ligne rougeâtre part du coin externe de chaque œil sur les joues[10]. Ses moustaches sont blanches et mesurent jusqu'à 8 cm de long.

Dans les régions du nord, le pelage d'hiver du chat de sable est très long et épais, avec des poils atteignant jusqu'à 5 cm de longueur. Les griffes sur les membres antérieurs sont courtes et très tranchantes, celles sur les pattes de derrière sont petites et émoussées[11]. Les dessous des pattes sont protégés contre les températures extrêmes par une épaisse couverture de fourrure[8]. Les poils longs qui poussent entre ses orteils créent un coussin de fourrure sur les coussinets, les isolant lorsqu'il se déplace sur le sable chaud. Cette caractéristique rend les pistes du chat obscures et difficiles à identifier et à suivre[10]. Le chat des sables a un quotient de force d'occlusion à l'extrémité canine de 136,7[12].

Chasse et régime alimentaire

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Il chasse des rongeurs, des lézards, des insectes et principalement des gerbilles ainsi que des gerboises. Chasseur nocturne, ses grandes oreilles lui permettent de localiser sa nourriture. En Iran et au Pakistan, le chat des sables possède une technique unique pour dénicher la grande gerbille (une espèce diurne) dans son terrier. Il abaisse les oreilles vers le sol pour écouter, et se met à gratter furieusement dès qu'il entend des bruits révélant une présence. Le chat des sables chasse aussi des serpents tels que la vipère à cornes et la vipère des sables venimeuse. Il les assomme d'un violent coup de patte avant de les mordre mortellement au cou. La nourriture est si rare dans le désert que le chat des sables mange à peu près tout ce qu'il trouve, y compris des insectes et des araignées. Il n'a pas besoin d'eau puisqu'il en trouve suffisamment dans ses proies.

Le chat des sables est actif essentiellement la nuit[6].

En Arabie saoudite, les proies probables du chat des sables sont des petits mammifères comme la gerbille de Cheesman (Gerbillus cheesmani) et la gerboise des steppes (Jaculus jaculus) et de nombreuses espèces de reptiles, comme la scinque Scincus mitranus, des espèces de geckos du genre Cyrtodactylus ou comme Stenodactylus arabicus, des serpents comme Cerastes cerastes gasparetti ou les lézards Acanthodactylus gongrorhynchatus et Phrynocephalus arabicus[6].

Reproduction

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Jeune Chat des sables

L'œstrus chez les chats des sables dure de cinq à six jours et s'accompagne de miaulements et d'une augmentation du marquage des odeurs. Les femelles mettent au monde 2 à 4 chatons par portée après 59 à 66 jours de gestation, généralement vers avril ou mai, bien que dans certaines régions, les Chats des sables peuvent donner naissance à deux portées par an. Les chatons pèsent de 39 à 80 grammes à la naissance, avec une fourrure jaune pâle ou rougeâtre tachetée. Ils se développent relativement rapidement, atteignant les trois quarts de la taille adulte dans les cinq mois après la naissance. Les chats des sables sont complètement indépendants à la fin de leur première année et atteignent leur maturité sexuelle peu de temps après[13].

Sur les 228 chats de sable nés dans les zoos à l'échelle mondiale en 2007, seulement 61% ont vécu jusqu'au trentième jour. Ils sont décédés principalement en raison de négligence par les mères primipares. Ils peuvent vivre jusqu'à 13 ans en captivité[14]. L'espérance de vie des chats des sables dans la nature n'a pas été documentée[15],[10].

Taxonomie et évolution

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Le soldat et naturaliste français Victor Loche a d'abord décrit le chat des sables d'un spécimen trouvé dans la région de "Négonça" dans le nord du Sahara algérien et a proposé de baptiser le félin en hommage à Jean-Auguste Margueritte qui a participé à l'expédition dans le Sahara[16]. Cet holotype semble avoir été perdu[17],[7].

Évolution de l'espèce

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Le chat des sables appartient au genre Felis, auquel appartiennent également quatre autres félins : le chat de la jungle, le chat à pieds noirs, le chat sauvage et le chat domestique. Des travaux effectués sur l'ADN en 2006 et 2007, effectués sur les chromosomes sexuels et l'ADN mitochondrial de toutes les espèces de félins, conjugués à des recherches paléontologiques, ont révélé que la lignée du chat domestique (Felis catus) a vraisemblablement divergé il y a 3,4 Ma, au Pliocène, dans les déserts et les forêts denses du bassin méditerranéen[18].

   Felis   

 Felis chaus - Chat de la jungle




 Felis nigripes - Chat à pieds noirs




 Felis margarita - Chat des sables



 Felis silvestris - Chat sauvage et chat domestique





Arbre phylogénétique du genre Felis[18]

Sous-espèces

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Selon BioLib (4 janvier 2019)[19], Catalogue of Life (4 janvier 2019)[20] et Mammal Species of the World (version 3, 2005) (4 janvier 2019)[21] :

  • sous-espèce Felis margarita airensis Pocock, 1951
  • sous-espèce Felis margarita harrisoni Hemmer, Grubb & Groves, 1976
  • sous-espèce Felis margarita margarita Loche, 1858
  • sous-espèce Felis margarita meinertzhageni Pocock, 1938
  • sous-espèce Felis margarita scheffeli Hemmer, 1974
  • sous-espèce Felis margarita thinobia (Ognev, 1927)

La sous-espèce Felis margarita harrisoni caractérise les chats des sables vivant dans la péninsule arabe[6].

Aire de répartition

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Le chat des sables a une aire de répartition très vaste, qui s'étend en Afrique du Nord, au Moyen-Orient jusqu'en Asie centrale. En Arabie saoudite, il est présent dans plusieurs aires protégées : Mahazat as-Sayd, Saja Umm Ar Rimth, 'Uruq Bani Ma'arid et Harrat al Harrah[6]. Il est probablement présent au Nord de Turaif. Dans les aires protégées, les informations sur sa présence sont maigres et les populations sont disjointes[6]. Dans la réserve Uruq Bani Ma'arid, des recherches avec des pièges-photographiques montrent que l'espèce est présente à de faible densité[6].

Habitat

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En Arabie saoudite, le chat des sables a été observé dans les corridors interdunaires où poussent arbrisseaux nains et herbe vivace tel que Fagonia indica et dans des regroupements d'arbrisseaux nains comme Tribulus arabicus au milieu de zones sableuses[6].

Conservation

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Le chat des sables est inscrit à l'Annexe II de la CITES. La chasse est interdite en Algérie, en Iran, en Israël, au Kazakhstan, en Mauritanie, au Niger, au Pakistan et en Tunisie. Aucune protection légale n'existe en Égypte, au Mali, au Maroc, à Oman, en Arabie saoudite et dans les Émirats Arabes Unis[15].

Précédemment classé comme quasi menacé, il a été rétrogradé en préoccupation mineure en 2016, car la taille estimée de la population mondiale dépasse le seuil pour une catégorie menacée[22]. L'ampleur du déclin de la population mondiale est inconnue[22]. La principale menace est la perte de son habitat ainsi que la construction de routes et de colonies[6]. Il est également victime du piégeage et d'empoisonnement indifférenciés des animaux et peut occasionnellement être pris directement pour cible au Sud-Est de l'Arabie saoudite[6]. Les clôtures sont également dangereuses pour l'espèce : entre 2004 et 2007, quatre Chats des sables ont été retrouvés piégés dans des clôtures dans des aires protégées saoudiennes[6].

Le zoo biblique de Jérusalem a lancé un projet de réintroduction de chat des sables dans le désert d'Arabah en Israël. Plusieurs individus nés en captivité de la population du zoo ont été maintenus dans une enceinte d'acclimatation, mais n'ont pas survécu à leur libération dans la nature[23].

En captivité

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Au zoo de Bristol

Les chats des sables en captivité sont très sensibles aux maladies respiratoires et à l'infection des voies respiratoires supérieures. C'est la principale cause de décès chez les adultes. La maladie la plus fréquente est la rhinotrachéite infectieuse. Les chats des sables étant très sensibles aux infections respiratoires, ils doivent être gardés dans des enceintes très arides où l'humidité et la température ne fluctuent pas[14].

En , la population mondiale captive comprenait 200 individus dans 45 établissements. En , 29 chats des sables étaient détenus dans 12 établissements accrédités Association des zoos et aquariums participant au programme américain pour les espèces menacées[24]. En Europe, seulement 21 zoos possèdent cette espèce. En , le zoo Al Ain a annoncé le premier succès d'une procédure de fécondation in vitro et de transfert d'embryons sur des chats des sables, qui a donné naissance à deux chatons[25]. En , quatre chatons des sables sont nés au Zoo de Ramat Gan dans le cadre du Programme européen pour les espèces menacées[26].

En 2018, quatre chatons des sables sont nés au Jardin zoologique de Lyon[27].

Notes et références

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  1. (en) « Felis margarita », sur iucnredlist.org, (consulté le ).
  2. (en) International Society for Endangered Cats (ISEC) Canada, « Sand Cats of Morocco », sur wildcatconservation.org (consulté le )
  3. (en) « Etymology of the Latin word Felis », sur myEtymology.com (consulté le )
  4. Catalogue des mammifères et des oiseaux observés en Algérie de Victor-Jean-François Loche édité à Paris par A. Bertrand, 1858
  5. Google livre "Le chat mau égyptien de Didier Hallépée, page 12, consulté le 03 janvier 2019
  6. a b c d e f g h i j et k (en) M. Zafar Ul-Islam, Ahmad Al Qahtani et Mubarak Aldosari, « Arabian sand cats in 'Uruq Bani Ma'arid reserve, Empty quarter of Saudi Arabia », Cat News, no 67,‎ , p. 6-7 (ISSN 1027-2992)
  7. a et b Schauenberg, P. (1974). Données nouvelles sur le Chat des sables Felis margarita Loche, 1858. [New data on the sandcat Felis margarita Loche, 1858.] Revue Suisse De Zoologie 81(4): 949–969. (in French, with German and English summaries)
  8. a et b (en) D. Osborn et I. Helmy, « The contemporary land mammals of Egypt (including Sinai) », Fieldiana Zoology, New Series, no 5,‎ , p. 444–447 (lire en ligne)
  9. (en) Sliwa, A., Mammals of Africa, Volume V : Carnivores, Pangolins, Equids and Rhinoceroses, Londres, Bloomsbury Publishing, , 3500 p. (ISBN 978-1-4081-8996-2 et 1-4081-8996-8, lire en ligne), « Felis margarita Sand Cat »
  10. a b et c (en) M. Sunquist et F. Sunquist, Wild Cats of the World, Chicago, University of Chicago Press, , 67–74 p. (ISBN 978-0-226-77999-7, lire en ligne), « Sand Cat Felis margarita (Loche, 1858) »
  11. (en) V. G. Geptner et A. A. Sludskij (trad. P. M. Rao), Mammals of the Soviet Union. Volume II, Part 2. Carnivora (Hyaenas and Cats) [« Mlekopitajuščie Sovetskogo Soiuza. Moskva: Vysšaia Škola (1972) »], Washington DC, Smithsonian Institution and the National Science Foundation, , 636–665 p. (lire en ligne), « Sand Cat »
  12. (en) Christiansen, P. et Wroe, S., « Bite forces and evolutionary adaptations to feeding ecology in carnivores », Ecology, vol. 88, no 2,‎ , p. 347–358 (PMID 17479753, DOI 10.1890/0012-9658(2007)88[347:bfaeat]2.0.co;2)
  13. (en) Mellen, J. D., « A comparative analysis of scent marking, social and reproductive behavior in 20 species of small cats (Felis) », American Zoologist, vol. 33, no 2,‎ , p. 151–166 (DOI 10.1093/icb/33.2.151)
  14. a et b (en) Sausman, K., « Sand cat a true desert species », International Zoo Yearbook, vol. 35,‎ , p. 78–81 (DOI 10.1111/j.1748-1090.1997.tb01193.x)
  15. a et b Nowell, K. and Jackson, P. (1996). Sand Cat Felis margarita. in: Wild Cats. Status Survey and Conservation Action Plan. IUCN/SSC Cat Specialist Group, Gland, Switzerland and Cambridge, UK.
  16. V. Loche, « Description d'une nouvelle espèce de Chat par M. le capitaine Loche », Revue et Magasin de Zoologie Pure et Appliquée, vol. X,‎ , p. 49–50 (lire en ligne)
  17. T. Haltenorth, « Lebende arabische Sandkatze (Felis margarita Loche, 1858) », Säugetierkundliche Mitteilungen, vol. 1,‎ , p. 71–73
  18. a et b Stephen O'Brien et Warren Johnson, « L'évolution des chats », Pour la science, no 366,‎ (ISSN 0153-4092) basée sur W. Johnson et al., « The late Miocene radiation of modern felidae : a genetic assessment », Science, no 311,‎ et C. Driscoll et al., « The near eastern origin of cat domestication », Science, no 317,‎
  19. BioLib, consulté le 4 janvier 2019
  20. Catalogue of Life Checklist, consulté le 4 janvier 2019
  21. Mammal Species of the World (version 3, 2005), consulté le 4 janvier 2019
  22. a et b Sliwa, A., Ghadirian, T., Appel, A., Banfield, L., Sher Shah, M. et Wacher, T., « Felis margarita », IUCN, vol. 2016,‎ , e.T8541A50651884 (DOI 10.2305/IUCN.UK.2016-2.RLTS.T8541A50651884.en, lire en ligne, consulté le )
  23. Jerusalem Biblical Zoo (2010). Re-introduction – Sand cats. Jerusalem Biblical Zoo Animal Reintroductions
  24. (en) Bray, S. (ed.) (2010). Sand Cat SSP. Felid TAG Times (mai 2010): 3
  25. (en) Gulf News (2010). Al Ain zoo has reason to purr after birth of two sand cats. gulfnews.com, 27 janvier 2010
  26. Krystian, M. (2012). Rare Sand Kittens Born in Israel After Years of Rumored Extinction The International Business Times TV, 15 August 2012
  27. « Lyon : Quatre chatons des sables sont nés au zoo de la Tête d’Or », sur www.20minutes.fr (consulté le )

Annexes

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Articles connexes

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Références

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Bases de référence taxonomiques :

Autres bases de référence :