Chêne d'Allouville

chêne pédonculé en Seine-Maritime, en France, abritant deux minuscules chapelles

Le chêne d'Allouville est un chêne pédonculé situé au centre du village d'Allouville-Bellefosse, juste en face du clocher-porche de l'église Saint-Quentin, dans le pays de Caux, en Seine-Maritime. Son âge exact n'est pas connu : si on l'a estimé au XIXe siècle à 800 ans, une estimation ultérieure lui attribue au moins 1 200 ans. Il est considéré comme étant le plus vieux chêne de France connu[1] et l'un des plus vieux d'Europe[2].

Chêne d'Allouville
Le chêne d'Allouville
Le chêne d'Allouville
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Commune Allouville-Bellefosse
Coordonnées géographiques 49° 35′ 47″ N, 0° 40′ 35″ E
Caractéristiques
Espèce Chêne pédonculé
Hauteur 18 mètres
Circonférence maximale 16
Âge Au moins 1200 ans
Protection
Classement Monument pittoresque (depuis 1932)
Arbre remarquable de France(depuis 2001)
Patrimoine culturel immatériel en France (depuis 2009)

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Chêne d'Allouville
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Chêne d'Allouville

Le Chêne d’Allouville *
Domaine Pratiques rituelles
Lieu d'inventaire Allouville-Bellefosse
Seine-Maritime
France
Haute-Normandie
* Descriptif officiel Ministère de la Culture (France)

Sa hauteur est de 18 m et sa circonférence atteint les 15 m, à 1 m du sol[3]. Localisé à proximité immédiate de l'église du village, il abrite deux minuscules chapelles. Il attirerait chaque année entre 6 000[4] et 30 000 visiteurs[5] (selon les sources).

Le chêne d'Allouville est classé Monument pittoresque en 1932 et reçoit le label Arbre remarquable de France en 2001. Il est également inscrit à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel en France depuis 2009[6].

Histoire

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Selon la légende, le chêne a été planté en 911 pour la naissance de la Normandie[7],[8] mais les scientifiques pensent de nos jours que le chêne serait daté du IXe siècle[9]. Probablement contemporain de Charlemagne, le chêne d'Allouville a pu voir défiler les troupes de Guillaume le Conquérant en marche vers l'Angleterre qui, selon la tradition, a fait halte à son pied[6],[10].

En vieillissant, l'arbre s'est creusé de l'intérieur.

Les premières mentions écrites datent de 1696. Cette année-là, l'abbé Jacques Delalande du Détroit, fief de l'île de Ré, le curé de la paroisse, glisse une image de la vierge dans la fissure de l'arbre, dans le contexte de la guerre qui touche le pays de Caux, dédie alors cet arbre à Notre-Dame de la Paix. L'arbre se creuse de plus en plus, et la largeur de la fissure est alors de 22 centimètres. Le père Du Cerceau écrit en 1710 une ode dans laquelle « il se souvient qu'il aurait pu être ermite et se voyait apporter chapon et champagne par les braves paroissiens. »

Jadis entouré d'autres arbres, le chêne a échappé à plusieurs reprises à la destruction, notamment en 1793, pendant la Terreur. Selon un récit local transmis oralement jusqu'à son recueil en 1914 par l'abbé Fontaine[11], une foule révolutionnaire en liesse voulut incendier ce symbole d'un pouvoir clérical honni[1],[12]. L'arbre fut sauvé par le maître d'école du village, Jean-Baptiste Bonheure, qui y apposa l'écriteau « temple de la Raison » à la place de l'ancien qui le condamnait[2],[13],[14].

Après ces événements, il suffira au chêne d'une cinquantaine d'années pour redorer son blason aux yeux des plus hautes instances du pouvoir laïc en place. Une statue de la Vierge en bois doré est notamment offerte au chêne par l'impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, et se trouve aujourd'hui dans la sacristie de l'église Saint-Quentin[2],[14]. La chapelle, ainsi que la chambre qui la surmonte et l'escalier qui y conduit, vieillissent sous l'action du temps. En 1853, l'abbé Cholet profite d'une visite du préfet de la Seine-Inférieure pour lui demander de classer le chêne comme monument historique et restaurer le lambris de la chapelle[10]. Le baron Le Roy offre 1 200 francs pour la restauration du chêne. L'abbé Robert, alors directeur au séminaire d'Yvetot, se charge de conduire le travail de restauration, qu'il fait exécuter par M. Martin, sculpteur de Caudebec. L'œuvre est accomplie dans le style du XVIIe siècle. Une fois achevé, Mgr Blanquart de Bailleul, archevêque de Rouen, bénit l'autel neuf et y célèbre une messe le [15],[10],[N 1].

 

Au XIXe siècle, le chêne d'Allouville-Bellefosse devient officiellement une curiosité et il fait l'objet de soins attentifs de la part des villageois. Ils tapissent l'intérieur des chapelles de lambris, recouvrent son tronc d'un manteau d'écailles de bois et aménagent un véritable escalier doté d'une balustrade pour en faciliter l'accès.

En 1912, il est frappé par la foudre qui l'ampute de moitié ; il est depuis sans cesse ausculté, soigné et consolidé. Avec les efforts de Henri Gadeau de Kerville, le site naturel est classé par un arrêté du [14],[16].

En 1988, une structure métallique est installée dans la cellule ermitale pour soutenir l'arbre qui menace de s'abattre[17],[18]. Deux ans plus tard, le chêne est restauré à cause de son état de santé et des dégradations dues au tourisme. « Dans les années 1988-1993, un homme assez extraordinaire, Robert Bourdu, eut un coup de cœur pour ce végétal, qui avec ses 1 200 ans, présentait des signes de faiblesse de structure et de vigueur[18]. La relation qu’il a eue avec cet arbre lui a permis de fédérer autour de lui une commission d’élus, de professionnels et d’habitants qui ont mis tout en œuvre pour assurer à ce sujet historique une durée de vie supplémentaire. Il fallait trouver un financement important, obtenir l'acceptation d’investissement et de techniques nouvelles pour cet arbre vénérable ; il réussit à mettre en œuvre les travaux de sauvegarde. Les travaux furent longs et les directives strictes, afin d’éviter au mieux toute atteinte au végétal : protéger les racines, limiter le tassement du sol, éviter toutes blessures et protéger le reste de bois encore sain des actions des pathogènes. »[19],[20]

En 2007, une reprise des escaliers, le réaménagement des abords pour éviter le piétinement et améliorer les conditions de sécurité ont été effectués. En 2008, les planches de bois et les graviers qui entourent le chêne ont été changés et un espace a été spécialement aménagé aux alentours pour faciliter la visite des touristes[21].

En , une inspection du chêne est réalisée. Cette inspection révèle des problèmes d'infiltration d'eau « dans les parties en menuiseries : escaliers, toitures des deux chapelles et peut-être une partie du plancher » comme l'explique Nicolas Burette, chargé de mission à la Fondation du patrimoine. Le , la Fondation du patrimoine lance une campagne de financement relayée par la municipalité d'Allouville-Bellefosse, afin de financer les travaux de réparation et de prévention[22],[23].

Les chapelles

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Chapelle de la Vierge

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L'abbé Jacques Delalande du Détroit, alors curé d'Allouville à la fin du XVIIe siècle, recouvre avec de l'essente toutes les crevasses du chêne. Il construit, avec du bardeau, un petit clocher surmonté d'une croix de fer qui s'élève au-dessus du feuillage. Ce clocher, qui figure sur la gravure d'Eustache-Hyacinthe Langlois, ne subsiste plus aujourd'hui. Dans la partie intérieure du tronc, il glisse dans le creux de l'arbre une image de la vierge et invite les paroissiens à venir prier pour la paix et dédia l'arbre à Notre-Dame-de-la-Paix, comme il est encore possible de le lire sur la porte de la cellule : « Érigée par M. l'abbé du Détroit, curé d'Allouville, en l'année 1696 »[24].

L'oratoire champêtre, long de 1,15 m, large de 1,17 m, mesure 2,28 m de hauteur. Il a été aménagé au début du XIXe siècle, parqueté comme un salon et on peut apercevoir au fond un autel de bois éclairé par deux chandeliers et une lampe suspendue au plancher. Les images de sainte Marie, de saint Joseph et de saint François-Régis ont été tapissées sur les murs. La porte a été grillagée pour empêcher l'entrée au sanctuaire sans en cacher la vue[24].

Cellule ermitage

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Gravure du chêne datant du XVIIIe siècle.

Selon la légende, la cellule ermitage, située à l'étage supérieure du chêne, fut dédiée par l’abbé Jacques Delalande du Détroit pour un ami ermite. On y trouve en son sein un crucifix[14].

Biologie

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Description du Chêne pédonculé.

Le chêne pédonculé (Quercus robur L. = Q. pedunculata Ehrh.) est un arbre à feuillage caduc des régions tempérées de l'hémisphère nord, appartenant à la famille des Fagacées. Il est très commun dans les plaines de France, sauf dans la région méditerranéenne et en Corse. Ses différents noms viennent du latin robur « fort » et pedunculatus « pédonculé », car le fruit est porté par un long pédoncule. C'est un grand arbre de 25 à 35 mètres de haut. Son feuillage est caducifolié. Il a une longévité de 500 à 1 000 ans[25]. C'est une espèce monoïque et postpionnière. L'écorce est lisse chez les jeunes arbres puis devient très profondément crevassée avec des gerçures horizontales.

Il possède des bourgeons ovoïdes, ses feuilles sont alternes avec un très court pétiole et des oreillettes. Les lobes sont peu marqués (ondulés)[26]. Les glands qu'il donne mesurent de 1 à 5 centimètres et sont portés par un long pédoncule (de 2 à 10 cm)[25].

La hauteur du chêne d'Allouville-Belfosse, comparativement à sa grosseur, est relativement faible. Son tronc, qui est totalement creux, présente à peu près, depuis le sol jusqu'au sommet, c'est-à-dire jusqu'à l'endroit où il semble avoir été rompu, la forme d'un cône. Il est toujours actif et produit feuillage et glands[26].

Références au chêne

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Le chêne est au centre du film Le Chêne d'Allouville (aussi connu sous le titre Ils sont fous ces Normands) comédie réalisée par Serge Pénard en 1981 avec Jean Lefebvre, Bernard Menez et Henri Guybet. Il raconte les efforts des villageois pour sauver leur arbre, menacé par un projet d'élargissement soutenu par le député et le maire de la commune[27][source insuffisante],[28][source insuffisante].

Autres chênes

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Depuis 1981, le chêne-chapelle d’Allouville-Bellefosse est jumelé avec le Gros-Chêne de Liernu[20],[29].

Il existe d'autres chênes abritant des chapelles en France dont Saint-Sulpice-le-Verdon en Vendée. À Villedieu-la-Blouère en Maine-et-Loire, une chapelle a été construite sur un chêne que le tronc traverse.

Galerie

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Notes et références

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  1. À trois reprises, M. Cholet a publié une notice biographique sur ce végétal fameux et, chaque fois, il a augmenté son œuvre de nouveaux documents. La première édition parut en 1843 et était intitulée : « Le Chêne-Chapelle, végétal remarquable et peut-être le plus vieux et le plus gros de tous les chênes qui se trouvent en Europe, dans le cimetière d'Allouville-Bellefosse, près d'Yvetot (Seine-Inférieure) », in-8 de 23 p. avec une planche « Paris, Bailly, 1843 ». La seconde édition parut en 1856, et elle comptait 64 pages du même format. La troisième édition a été publiée en 1863. Elle fut imprimée à Bolbec, chez Valin, imprimeur des Pères Franciscains. Cette notice est double et elle est ainsi intitulée : « Notice sur le Chêne-Chapelle d'Allouville-Bellefosse, suivie d'une notice historique sur Pierre Belain d'Esnambuc, fondateur de la puissance française aux Antilles ». La partie concernant le chêne-chapelle compte 80 pages in-8. Celle qui regarde d'Esnambuc en compte 70.

Références

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  1. a et b « Le chêne d'Allouville » [archive du ], sur univ-lehavre.fr.
  2. a b et c Rodolphe Geisler, « Le saviez-vous ? Le plus vieux chêne d'Europe est français »  , sur www.lefigaro.fr, (consulté le )
  3. Jacques Ragot, Guide de la nature en pays de Caux : flore, faune, géologie, Éditions des Falaises, , (ISBN 978-2-84811-035-6), p. 166.
  4. « Avec 200 animations à l’année et 6 000 visiteurs le CHENE d’Allouville-Bellefosse confirme son importance »  , sur Paris Normandie, (consulté le )
  5. Frédéric Durand, « "C’est un vieillard, il faut le bichonner" : le chêne d’Allouville refait des glands », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  6. a et b Frédéric Durand, « «C’est un vieillard, il faut le bichonner» : le chêne d’Allouville refait des glands »  , sur leparisien.fr, (consulté le ).
  7. T. Cuny, A. Belderrain et F. Dumont, « Patrimoine : à la découverte du chêne millénaire d'Allouville-Bellefosse »  , sur www.francetvinfo.fr, (consulté le )
  8. G.S. avec Justin Morin, « Il reste cent ans pour visiter le chêne d'Allouville, l'arbre le plus vieux de France »  , sur www.europe1.fr, (consulté le )
  9. Sébastien Desurmont, « A Allouville, le vieux chêne est éternel »  , sur www.geo.fr, (consulté le )
  10. a b et c Gustave Gouellain, Jean Benoît Désiré Cochet, Revue de la Normandie, Impr. E. Cagniard, 1867, p. 564.
  11. Leborgne 2009, p. 8.
  12. « Allouville-Bellefosse : Le chêne millénaire » [archive du ], sur allouvillebellefosse.free.fr.
  13. Mythologie française : Bulletin de la Société de mythologie française (no 222-225), (lire en ligne), p. 6.
  14. a b c et d Raphaël Fresnais, « EN IMAGES. Le saviez-vous ? Le plus vieux chêne de France serait normand »  , sur www.ouest-france.fr, (consulté le )
  15. Les Églises du l'arrondissement d'Yvetot, 2e édition, T. n, p. 382.
  16. https://carmen.application.developpement-durable.gouv.fr/IHM/metadata/HN/Publication/donneesnature/donneessc76091000.pdf - Fiche site classé
  17. Jacques Ragot, Guide de la nature en pays de Caux : flore, faune, géologie, Éditions des Falaises, , (ISBN 978-2-84811-035-6), p. 167.
  18. a et b Quentin Girard, « Le patriarche d’Allouville-Bellefosse, chêne de vie »  , sur www.liberation.fr, (consulté le )
  19. Source : La Feuille d'A.R.B.R.E.S., bulletin trimestriel de l'association A.R.B.R.E.S., no 93, .
  20. a et b Adrien Casanova, « Allouville-Bellefosse possède l'un des chênes millénaires d'Europe »  , sur www.lecourriercauchois.fr, (consulté le )
  21. Paris Normandie, .
  22. Amandine Pointel, « VIDÉO. Le plus vieux chêne de France prend l’eau : un appel aux dons pour sauver cet arbre impressionnant »  , sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le )
  23. Anaëlle Dessole, « Seine-Maritime. Le chêne d'Allouville prend l'eau, sauvons-le ! »  , sur www.lecourriercauchois.fr, (consulté le )
  24. a et b Gustave Gouellain, Jean Benoît Désiré Cochet, Revue de la Normandie, Impr. E. Cagniard, 1867, p. 565.
  25. a et b Anne Bary-Lenger, Les chênes pédonculé et sessile en France et en Belgique, Bruxelles, 1993, (ISBN 2-87114-095-2), p. 124.
  26. a et b Jacques Ragot, Guide de la nature en pays de Caux : flore, faune, géologie, Éditions des Falaises, , (ISBN 978-2-84811-035-6), p. 168.
  27. https://www.imdb.com .
  28. http://www.cinemotions.com .
  29. J. G., « La chaîne des amis autour du chêne »  , sur www.lavenir.net, (consulté le )

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Yann Leborgne, « Allouville-Bellefosse », dans Fiches d'inventaire du patrimoine culturel immatériel de la France, , 26 p. (lire en ligne [PDF])
  • Jacques Ragot, Monique Ragot, Guide de la nature en pays de Caux, éditions des falaises, Fécamp, 2005 (ISBN 2-84811-035-X)
  • Anne Bary-Lenger, Le chêne. Les chênes pédonculé et sessile en France et en Belgique., Bruxelles, 1993 (ISBN 2-87114-095-2)
  • Marquis, Notice sur le Chêne-Chapelle d'Allouville dans le pays de Caux, in-12 de p., Rouen, 1822.
  • Id., Précis analyt. des Trav. de l'Acad. do Rouen, 1822, p. 40-46.
  • Id., Archives de la Normandie, 1.1", p. 83-84 et pi.
  • Dubreuil, Quelques Notes sur l'accroissement des arbres exogènes, in-4°, Caen, 1847.
  • Id., Mém. de l'Institut des Provinces, 1.i", in-4", Caen, 1847.
  • De Glanville, Promenade archéol. de Rouen à Fécamp , p. 80-83.
  • Les Églises de l'arrond. d'Yvetot, I1" 6dit., t. 11, p. 384-88 ; 2' édit., t. n, p. 379-83.
  • L'abbé Cholet, Le Chêne-Chapelle, etc., dans les cimetières d'Allouville-Bellefosse, in-12 de 24 pages, Paris, Bailly, 1810. Plusieurs fois réimprimé.
  • Gustave Gouellain, Jean Benoît Désiré Cochet, Revue de la Normandie, Impr. E. Cagniard, 1867.

Liens externes

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