Canton de Chaudes-Aigues
Le canton de Chaudes-Aigues était une division administrative française, située dans le département du Cantal en région d'Auvergne. Il a été supprimé en 2015 à l'issue du redécoupage des cantons du département.
canton de Chaudes-Aigues | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne |
Département | Cantal |
Arrondissement(s) | Arrondissement de Saint-Flour |
Chef-lieu | Chaudes-Aigues |
Conseiller général Mandat |
Madeleine Baumgartner 2011-2015 |
Code canton | 15 05 |
Démographie | |
Population | 2 440 hab. (2012) |
Densité | 8,1 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 51′ 19″ nord, 3° 00′ 17″ est |
Superficie | 300,36 km2 |
Subdivisions | |
Communes | 12 |
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Composition
modifierLe canton de Chaudes-Aigues regroupait 12 communes :
Histoire
modifierLe canton a été supprimé en 2015 à l'issue du redécoupage des cantons du département : les 12 communes font partie du nouveau canton de Neuvéglise[1].
Représentation
modifierConseillers d'arrondissement (de 1833 à 1940)
modifierEn Juillet 1907, l'Abbé Charles Peyralbe, curé-doyen de Chaudes-Aigues, soutenu par la droite locale, est élu contre le conseiller sortant, le radical Jean-Louis Bergounhon, maire de Saint-Urcize, soutenu par la gauche.
Le soir du vote, un groupe de manifestants parcourait les rues de la commune de Saint-Urcize en criant "Vive Bergounhon ! Vive la République ! À bas la calotte !" Au moment où ils arrivaient devant le débit tenu par le maire, un certain nombre de partisans du curé Peyralbe sortirent et se dirigèrent vers les manifestants. Une bagarre eut lieu : des coups de bouteilles et des coups de cailloux furent échangés, des coups de feu retentirent. Une enquête est ouverte. Nous en ferons connaitre le résultat. Procès-verbal a été dressé aux débitants qui n'avaient pas fermé à l'heure réglementaire.
(Source : "L'Auvergnat de Paris" du dimanche 4 août 1907, consulté le 14 janvier 2024 sur Retronews).
Conseillers généraux de 1833 à 2015
modifierRésultats électoraux détaillés
modifier- Élections cantonales de 2004 : Madeleine Baumgartner (Divers droite) est élue au 1er tour avec 54,2 % des suffrages exprimés, devant Pierre Brousse (UMP) (22,21 %) et Christian Reversat (PS) (15,81 %). Le taux de participation est de 76,17 % (1 637 votants sur 2 149 inscrits)[6].
- Élections cantonales de 2011 : Madeleine Baumgartner (Divers droite) est élue au 2e tour avec 55,19 % des suffrages exprimés, devant Alain Gaillard (Alliance centriste) (30,74 %) et Serge Dumazel (VEC) (9,53 %). Le taux de participation est de 69,54 % (1 422 votants sur 2 045 inscrits)[7].
Démographie
modifierNotes et références
modifierNotes
modifierRéférences
modifier- Décret no 2014-149 du 13 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Cantal
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
- Journal officiel de la République française. Lois et décrets, parution 3 décembre 1942, (en ligne).
- Résultats de l’élection cantonale 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur.. Consulté le 10 mai 2013.
- Résultats de l’élection cantonale 2011 sur le site du ministère de l’Intérieur.. Consulté le 10 mai 2013.
- Structure de la population du canton de 1968 à l'année de la dernière population légale connue
- Fiches Insee - Populations légales du canton pour les années 2006, 2011, 2012