Boris Becker

joueur de tennis allemand

Boris Franz Becker, né à Leimen (Bade-Wurtemberg) le , est un joueur de tennis allemand professionnel. Il a remporté six tournois du Grand Chelem, Wimbledon en 1985, 1986 et 1989, l'US Open en 1989 et l'Open d'Australie en 1991 et 1996. Il a également remporté trois fois les Masters de fin d'année en 1988, 1992 et 1995, ainsi que deux fois la Coupe Davis en 1988 et 1989. Il fait sensation quand il remporte son premier Wimbledon à 17 ans en 1985, et gagne un surnom « Boum-Boum », du fait de son service et de son jeu offensifs, basés sur la puissance.

Boris Becker
Image illustrative de l’article Boris Becker
Boris Becker photographié par le studio Harcourt
Carrière professionnelle
1984 – 1999
Nationalité Allemagne de l'Ouest Allemagne de l'Ouest
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Naissance (57 ans)
Leimen
Taille 1,90 m (6 3)
Prise de raquette Droitier, revers à une main
Gains en tournois 25 080 956 $
Hall of Fame Membre depuis 2003
Palmarès
En simple
Titres 49
Finales perdues 28
Meilleur classement 1er (28/01/1991)
En double
Titres 15
Finales perdues 12
Meilleur classement 6e (22/09/1986)
Meilleurs résultats en Grand Chelem
Aust. R.-G. Wim. US
Simple V (2) 1/2 V (3) V (1)
Double 1/4 1/32 1/16 1/16
Meilleurs résultats au Masters
Simple V (3)
Médailles olympiques
Double 1
Titres par équipe nationale
Coupe Davis 2 (1988, 1989)
World Team Cup 2 (1989, 1998)
Hopman Cup 1 (1995)

De sa génération, il est le seul joueur à avoir remporté les quatre différents Championnats du monde ou épreuves finales de catégories de tournois, à chaque fois sur moquette, qui se présentaient à son époque, à savoir, chronologiquement : le WCT Finals à Dallas en 1988, les Masters à New York en 1988 (sous l’égide de l’ITF), l’ATP Tour World Championships à Francfort en 1992 et en 1995, et, enfin, la Coupe du Grand Chelem à Munich en 1996 (sous l’égide de l’ITF, épreuve finale des tournois du Grand Chelem). Considérant qu’il a également remporté la Coupe Davis, la World Team Cup, la médaille d’or olympique en 1992 en double avec Michael Stich et la Hopman Cup, son palmarès est on ne peut plus complet, sinon trois demi-finales en simple perdues à Roland-Garros (1987, 1989 et 1991) et trois saisons terminées à la place de numéro 2 mondial en simple (1986, 1989 et 1990), mais jamais numéro 1, bien qu’il le fut, en 1991, après sa victoire à l’Open d'Australie contre Ivan Lendl en finale. Enfin, c’est l’un des rares joueurs à avoir été désigné Champion du Monde ITF et joueur ATP de l’année, en 1989, sans avoir terminé la saison numéro 1 mondial.

Sa surface de prédilection était la moquette, sur laquelle il a remporté plus de la moitié de ses 49 titres en simple.

Il est le second joueur (après Rafael Nadal) ayant gagné le plus grand nombre de matchs contre un no 1 mondial avec 19 victoires, notamment contre Ivan Lendl, Stefan Edberg et Pete Sampras. Il est l'un des dix joueurs avec Björn Borg, Rafael Nadal, Roger Federer, Pete Sampras, Novak Djokovic, Jimmy Connors, Ivan Lendl, John McEnroe et Andre Agassi à avoir un ratio de plus de 80 % de victoires en Grand Chelem. Il a remporté quatre fois le tournoi du Queen's, tout comme Lleyton Hewitt, Andy Roddick et John McEnroe.

Toutes ces performances sont sans nul doute à remettre dans un contexte de concurrence très rude ; en effet, il a dû composer durant toute sa carrière avec d’autres grands champions tels que Sampras, Agassi, Lendl, Wilander, et, surtout, Stefan Edberg qui l’a battu deux fois en finale de Wimbledon.

En 2022, il est déclaré coupable de quatre chefs d’accusation liés à sa faillite personnelle, et est incarcéré. Il fait partie de ces champions de tennis, à l’instar de Björn Borg ou encore Vitas Gerulaitis, ayant connu des années « après tennis » assez compliquées, voire tourmentées, tant sur le plan personnel que financier.

Carrière

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Débuts

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Boris Becker commence le tennis très tôt, grâce à un court de tennis construit par son père. À douze ans, il suit un programme d'entraînement intensif, qui lui permet de jouer en ligue professionnelle dès ses dix-sept ans.

1984-1985 : l'explosion au plus haut niveau

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En 1984, il joue son premier tournoi du Grand Chelem à Wimbledon, où il abandonne au troisième tour (1/16), puis atteint les quarts de finale à l'Open d'Australie, alors joué en décembre sur gazon. A Cologne, il rencontre pour la première fois Stefan Edberg, contre qui il perd sur surface dure en salle.

En 1985, il remporte à la surprise générale son premier tournoi au célèbre Queen's de Londres, puis son premier tournoi du grand chelem à Wimbledon, alors qu'il n'est pas tête de série. Il devient le premier joueur non tête de série à remporter le tournoi, ainsi que le plus jeune à remporter un tournoi du Grand Chelem à 17 ans et 288 jours, jusqu'à ce que Michael Chang batte ce record en 1989 à Roland Garros. Il élimine trois têtes de séries sur son parcours et renverse plusieurs situations mal embarquées, d'abord en seizièmes de finale face à Joakim Nyström qui sert deux fois pour le match et passe à deux points de la victoire (3-6, 7-6, 6-1, 4-6, 9-7). En huitièmes de finale contre Tim Mayotte, il est mené deux sets à un, puis en demi-finale Anders Järryd gâche une balle de deux sets à rien dans le tie-break du second set.

Il parvient dans la foulée à remporter le tournoi de Cincinnati contre le récent vainqueur de Roland-Garros, Mats Wilander. Il termine l'année avec une nouvelle finale dans un tournoi, à Wembley, cette fois-ci perdue face au numéro un mondial Ivan Lendl. Il finit la saison en tant que numéro six au classement mondial.

1986 : numéro deux mondial

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En janvier 1986, il parvient en finale des Masters, où il échoue à nouveau face à Lendl. Deux mois plus tard en finale du tournoi de Chicago, il bat le joueur tchécoslovaque pour la première fois. Il défend son titre à Wimbledon et défait à nouveau Lendl en finale, en trois sets secs ; il est toujours à l'heure actuelle le plus jeune joueur à avoir conservé un titre du Grand Chelem (18 ans et 7 mois). Après un été brillant où il remporte l'open de Toronto, il déçoit en demi-finale de l'US Open face au surprenant Miloslav Mečíř. Cette défaite dans un tournoi majeur est d'autant plus surprenante qu'il conclut brillamment l'année par quatre victoires en tournoi, accédant ainsi à la deuxième place mondiale, derrière Lendl. Ce dernier consolide son rang avec une victoire face à Becker aux Masters joués cette fois-ci en décembre.

1987-1988 : deux années moyennes

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L'année 1987 le montre plus en retrait, avec la perte précoce de son titre à Wimbledon, au deuxième tour face au méconnu Peter Doohan. Il gagne cependant trois titres en tournoi (dont le Queens en trois sets 6-7, 6-3, 6-4 face à Jimmy Connors avec une balle de match spectaculaire) et parvient à se maintenir à la cinquième place mondiale. Son meilleur résultat en grand chelem est une demi-finale à Roland Garros.

En 1988, il arrive jusqu'en finale à Wimbledon, où il échoue face à Stefan Edberg, alors qu'il vient de le battre deux semaines plus tôt au tournoi sur gazon du Queen's. Cette même année, il aide l'Allemagne à remporter la Coupe Davis pour la première fois, avant de terminer l'année en beauté par une victoire aux Masters en cinq sets face à Lendl. Il termine l'année numéro quatre mondial.

1989-1991 : le sommet

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1989 est certainement le sommet de sa carrière : il remporte la World Team Cup à Düsseldorf, compétition par équipe qui se déroule sur terre battue. Il gagne pour la troisième fois Wimbledon en battant Stefan Edberg en finale, et son unique US Open, en remontant de deux sets à rien et en sauvant deux balles de match au 2e tour contre Derrick Rostagno pour finalement battre en finale le numéro un mondial, Ivan Lendl[1]. Il conclut l'année par une seconde victoire en Coupe Davis, contre la Suède. À cette occasion, il écrase en trois sets Stefan Edberg et Mats Wilander. Il remporte pour la seconde fois le tournoi de Bercy à nouveau contre Edberg mais il perd la finale du Masters de New York, toujours contre son éternel adversaire suédois. Pour autant, il n'a probablement jamais aussi bien joué qu'en cette fin d'année 1989. Comme en 1986, il redevient le dauphin de Lendl au classement mondial. À Roland Garros, il atteint les demi-finales où il perd contre Edberg en cinq sets. Jamais il n'aura été aussi près de la finale et du titre. Ne pas avoir remporté ce tournoi reste sans surprise la plus grande déception de sa carrière.

Bien que menant largement dans le total de leurs rencontres (25-10), Becker s'incline plus souvent contre Edberg dans les très grands rendez-vous en Grand Chelem (1-3). C'est ainsi qu'il perd en cinq sets la 3e finale consécutive qui oppose les deux joueurs à Wimbledon en 1990. Il se maintient cependant au deuxième rang mondial grâce à cinq victoires en tournoi et deux demi-finales à l'US Open et aux Masters. Au Masters 1990 il a l'occasion d'être numéro un mondial pour la première fois et en même temps de le faire en fin d'année, mais Edberg en battant Lendl (il perd en finale contre Agassi) en demi-finale a fait échouer ce projet, jamais Becker n'a été aussi déçu dans sa carrière[2]

En 1991, il parvient en finale de l'Open d'Australie, où il bat Lendl pour être enfin le numéro 1 mondial, la plus grande satisfaction de sa carrière. Il perd à la surprise générale contre son compatriote Michael Stich en finale de Wimbledon. Moins régulier dans les autres tournois, il glisse au troisième rang mondial en fin d'année.

1992-1994 : la déception en grand chelem

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L'année 1992 se révèle catastrophique pour Becker en Grand Chelem, avec un quart de finale à Wimbledon comme meilleur résultat. Il remporte cependant cinq tournois dont le Masters en fin d'année, et conserve ainsi sa place dans les cinq meilleurs joueurs du monde. L'année suivante est encore plus décevante, et Becker quitte le rang des dix meilleurs joueurs du monde pour la première fois depuis 1985. Toujours décevant en Grand Chelem en 1994 avec aucune finale disputée, il parvient à remporter quatre tournois dont l'Open de Stockholm. Dans ce tournoi, alors classé no 6 mondial, il bat en quart, demi et finale les numéros 3, 1, et 2, exploit réalisé depuis par Novak Djokovic et David Nalbandian en 2007. Il termine l'année numéro trois mondial à la suite de sa finale perdue au Masters face au numéro un Pete Sampras. À noter le score très rare où au moins un des deux joueurs parvient à sept jeux ou plus dans tous les sets de 6-7, 7-5, 7-6, 6-7, 7-5 à Wimbledon, victoire contre Andreï Medvedev.

1995-1996 : le regain de forme

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Il commence l'année 1995 en établissant un record en réussissant cinq aces de suites dans le même jeu alors qu'il était mené 0/40 face à Andreï Medvedev à la Hopman Cup[3].
Becker arrive pour la septième fois en finale de Wimbledon en 1995 mais il est battu en quatre sets par Pete Sampras. Il triomphe par contre à la fin de l'année, au Masters de Francfort, contre Michael Chang. Malgré le gain des deux premières manches en finale du Masters de Monte-Carlo, il s'incline contre Thomas Muster en manquant au passage deux balles de matchs. Jamais il n'a été aussi près de remporter un tournoi sur terre battue : dans le tie-break du 4ème set, il gâche une balle de match en servant une deuxième balle à plus de 200 km/h sanctionnée d'une double faute.

Il remporte en 1996 son sixième et dernier titre du Grand Chelem : il remonte contre Thomas Johansson un handicap de deux sets à rien (4-6, 3-6, 6-2, 6-1, 6-4) au 2e tour puis bat Michael Chang en finale de l'Open d'Australie. Boris Becker atteint une nouvelle fois la finale du Masters à Hanovre. Contre Pete Sampras, alors no 1 mondial, il livre un duel acharné, d'un niveau de jeu jamais atteint. Sur le score de 3-6, 7-65, 7-64, 6-711, 6-4, Becker s'incline sans aucun regret. Il dit lui-même ne jamais pouvoir rejouer à ce niveau. Il remporte la Coupe du Grand Chelem, sa dernière victoire en tournoi, en battant Goran Ivanišević 6-3, 6-4, 6-4. Redevenu numéro quatre mondial à la fin 1996, il termine cette fois numéro six.

1997-1999 : le déclin

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Après son quart de finale à Wimbledon en 1997, Becker annonce qu'il ne participera plus aux tournois du Grand Chelem, il rejoue finalement à Wimbledon en 1999 pour y faire ses adieux.

En 1998, il remporte une deuxième fois la World Team Cup en ne jouant cette fois que les doubles. Il arrive en finale du tournoi de l'Open de Gstaad qui a été sa dernière chance de remporter un tournoi sur terre battue, mais il s'incline contre Àlex Corretja.

Il dispute une dernière finale à Hong Kong en avril 1999 contre Andre Agassi, finale qu'il perd 6-7, 6-4, 6-4. Il prend sa retraite quelques mois plus tard, après avoir joué une dernière fois au Tournoi du Queen's en simple et en double avec Pete Sampras et au Tournoi de Wimbledon, où, bien que classé seulement no 77, il atteint le 4e tour (huitièmes de finale) en battant Nicolas Kiefer no 18 et Lleyton Hewitt no 35. Son dernier vainqueur est l'Australien Patrick Rafter no 2. Il quitte donc le tennis avec un palmarès digne des plus grands joueurs de l'histoire, qui comporte 51 titres en simple et 15 titres en double. Il joue depuis par intermittence sur le Senior Tour[4].

En double, il a surtout remporté la médaille d'or du double messieurs aux Jeux olympiques de Barcelone en 1992 avec Michael Stich, mais aussi le Masters d'Indian Wells 1990 avec Guy Forget et le Masters de Monte-Carlo 1992 avec Michael Stich. Contrairement au simple, il a réussi en double à gagner plusieurs titres sur terre battue. Sa dernière apparition sur le circuit est un match de double en 2001 associé à Goran Ivanišević au 1er tour du Masters de Cincinnati. Dans sa carrière de double, il a joué avec Yannick Noah et Stefan Edberg tous deux une fois en 1985, Pat Cash une fois en 1986, Thomas Muster une fois en 1990, Andre Agassi en 1992 puis 1998, John McEnroe en 1992 puis 1994, et enfin Pete Sampras en 1999.

Double mixte

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Il joue en double mixte à deux reprises seulement dans toute sa carrière à la Hopman Cup, avec Steffi Graf en 1992 et Anke Huber en 1995, mais il ne gagne aucun match.

Après carrière

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« Boum-Boum », comme aimaient le surnommer les médias, est aujourd'hui copropriétaire de Völkl, une marque d'équipements sportifs, qui a sous contrat plusieurs joueurs ATP (Radek Štěpánek, Jiří Novák), ainsi que de plusieurs concessions Mercedes en Allemagne. Fin 2007, le champion allemand se lance un nouveau challenge en intégrant l'équipe du site de poker PokerStars pour devenir joueur de poker professionnel.

Il est membre du International Tennis Hall of Fame depuis 2003.

Son autobiographie, sortie en 2004, s'intitule « Sans filet »[5].

Après sa carrière, il a également participé à des matchs d'exhibition en 2005, comme Michael Stich, et a répondu aux questions du journaliste et animateur de radio Marc Engelhard sur la situation du tennis[6].

En , Novak Djokovic annonce que Boris Becker va devenir son entraîneur-chef pour la saison 2014. En conséquence, Becker abandonne son rôle de commentateur à la BBC. Leur collaboration se termine fin 2016.

Becker devient l'entraîneur d'Holger Rune en octobre 2023[7]. Il le reste jusqu'en février 2024, invoquant un manque de disponibilité de sa part pour le joueur danois pour justifier son départ[8].

Faillite

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En , Boris Becker a été déclaré en état de faillite personnelle par un tribunal londonien pour une dette de plusieurs millions d'euros[9],[10].

Le , le directeur du cabinet du Ministre des Affaires Etrangères de la Centrafrique fait état de l'utilisation par Boris Becker d'un faux passeport diplomatique[11].

En , cinq ans après sa faillite, il est déclaré coupable à Londres de quatre des 24 chefs de poursuites qui lui étaient reprochés en lien avec un prêt de 3,5 millions d'euros accordé par la banque privée Arbuthnot Latham[12].

Le 29 avril 2022, il est condamné à deux ans et demi de prison pour avoir caché 2,5 millions de livres sterling d’avoirs et de prêts pour éviter de payer ses dettes, il est incarcéré[13]; il devrait faire la moitié de sa peine derrière les barreaux[14]. Il est emprisonné à Londres durant huit mois.

Son jeu

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Cincinnati 1994.

Boris était connu pour être l'un des premiers grands serveurs (même si John McEnroe possédait déjà un service extrêmement performant). Son surnom de « Boum-Boum » vient du fait qu'il n'avait besoin que de deux coups de raquette pour remporter le point. Le 1er « Boum » pour le service, puis le 2e « Boum » pour le 2e coup de raquette souvent décisif. Il a été le premier à dépasser en vitesse de balle lors du service les 200 km/h au cours des années 1980, vitesse aujourd'hui dépassée par de nombreux joueurs, tout en sachant qu'il faut tenir compte de l'ancienneté des équipements pour prendre la vraie mesure de la puissance de Becker.

Mais on ne peut en aucun cas restreindre le jeu de Becker à sa seule puissance au service, bien que cela fût une des raisons essentielles de ses trois succès à Wimbledon : contrairement aux purs serveurs que sont Greg Rusedski, Richard Krajicek, Mark Philippoussis ou encore Goran Ivanišević, pour qui les possibilités de briller ailleurs que sur surface rapide sont assez limitées, Becker possédait un jeu nettement plus complet avec notamment un très bon coup droit, un revers à une main solide, et une volée capable de rivaliser avec celle de son grand rival Stefan Edberg sans oublier ses innombrables plongeons.

Malgré la lourdeur de ses jambes, qui limite quelque peu sa vitesse et sa capacité de déplacement, il obtient des résultats intéressants sur terre battue en simple, atteignant à trois reprises les demi-finales à Roland-Garros (1987, 1989, 1991). Néanmoins, malgré des finales à Monte-Carlo (1989, 1991, 1995), Rome (1994) et Hambourg (1990), il n'a jamais gagné de tournoi sur cette surface.

Mais c'est sur l'herbe, sa surface de prédilection, qu'il a vécu ses plus grandes heures de gloire. Sa rivalité avec Stefan Edberg, une magnifique opposition d'attaquants aux styles contraires (la finesse et le toucher pour Edberg, la puissance et la percussion pour Becker), ne s'exprime jamais mieux que sur le gazon londonien. Malgré l'écrasante domination de Becker dans le total de leurs face-à-face (25-10), leurs trois finales consécutives donnent à deux reprises la victoire à Edberg, contre une à Becker.

Pete Sampras, en battant Becker en finale à Wimbledon en 1995, prend en quelque sorte le relais au poste de maître des lieux, ce qui fit dire à Becker : « avant, Wimbledon était mon jardin, maintenant c'est le sien ». Produisant un jeu d'attaque complet, comme lui, mais avec plus d'élégance, d'adresse et surtout plus de souplesse dans le jeu et le déplacement, Pete Sampras peut être considéré comme l'héritier de Boris Becker, voire comme une synthèse de Edberg et Becker : comme eux, il a tout gagné, sauf les Internationaux de France de tennis, terre maudite pour les attaquants.

Becker est donc le précurseur du tennis d'attaque moderne, et beaucoup de joueurs s'en sont inspirés, à l'instar d'Andy Roddick. Edberg, lui, a suivi une filière tout à fait à part dans l'histoire du tennis, que seul Tim Henman semble avoir perpétuée au plus haut niveau. Mais comme Edberg, il est dépassé à partir du milieu des années 1990 par la puissance des joueurs de la nouvelle génération, ce qui le pousse vers la sortie en 1998. Il faut cependant souligner la belle longévité de la carrière de Becker : 11 ans séparent sa première et sa dernière victoire en Grand Chelem, ce qui le place dans la cour des plus grands de l'histoire du tennis. Avec Steffi Graf, Michael Stich et Anke Huber, il fait aussi partie des précurseurs de la popularité du tennis en Allemagne, sport autrefois boudé par le public dans ce pays, et qui rencontrera un grand succès grâce à ses héritiers Tommy Haas, Rainer Schüttler, Nicolas Kiefer, ou aujourd'hui Alexander Zverev.

En dehors des courts

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Vie privée

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Le , Becker épouse l'actrice Barbara Becker. Le , leur premier fils Noah Gabriel vient au monde. Leur second fils, Elias Balthasar, nait le 4 septembre 1999. Ils divorcent en 2001.

Il a une fille avec Angela Ermakova, Anna Ermakova, née le .

Il se remarie avec le mannequin Sharlely « Lilly » Kerssenberg le . Le naît leur fils, Amadeus Benedict Edley Luis Becker.

Palmarès

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En simple messieurs

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En double messieurs

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En double mixte

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Titres non recensés par l'ATP

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  • 2 titres de tournois sur invitation non comptabilisés: Atlanta 1986 et Wirral 1989
  • 2 finales de tournois sur invitation non comptabilisées: Nîmes 1986 et Anvers 1991

Records, performances et autres en Grand Chelem

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  • 1984 : plus jeune vainqueur d'un match à Wimbledon
  • 1985 : plus jeune vainqueur de Wimbledon : record
  • 1986 : plus jeune joueur à gagner 2 titres, 2 Wimbledon à moins de 19 ans : record
  • 1986 : plus jeune à conserver un titre, une fois à Wimbledon : record
  • 1989 : 3 titres du même tournoi, Wimbledon.
  • 1989 : sauve une balle de match au 2e tour, puis remporte l'US Open[16].
  • 1989 : il remporte 2 titres consécutivement, Wimbledon puis l'US Open.
  • 1989 : 2 titres consécutifs sur l'année.
  • 1991 : Petit Chelem en carrière après sa victoire à l'Open d'Australie.
  • 1996 : plus grand écart entre 2 titres du Grand Chelem, de l'Open d'Australie 1991 à l'Open d'Australie 1996 : record de l'ère Open.
  • Record du plus grand nombre de comeback de 2 sets à 0. Une fois en finale à Bruxelles, 2 fois en Coupe Davis, 7 fois en Grand Chelem : 10.
  • Corecord du nombre de matchs de plus de 5 heures (1 de plus de 6 h et 2 de plus de 5 h) : 3 avec Wilander (dont 2 de plus de 6 h), Nadal, Clément et Massu.
  • Corecord du plus grand nombre de victoires sur un no 1 mondial (codétenu avec Nadal) : 19.

Contre-performance

  • 1987 : seul double tenant d'un titre du Grand Chelem à perdre au 2e tour

Parcours dans les tournois du Grand Chelem

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En simple

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Année Open d'Australie Internationaux de France Wimbledon US Open Open d'Australie
1984 n.o. 3e tour (1/16)   B. Scanlon 1/4 de finale   Testerman
1985 n.o. 2e tour (1/32)   M. Wilander Victoire   K. Curren 1/8 de finale   J. Nyström 2e tour (1/32)   Schapers
1986 n.o. 1/4 de finale   M. Pernfors Victoire   I. Lendl 1/2 finale   M. Mečíř n.o.
1987 1/8 de finale   W. Masur 1/2 finale   M. Wilander 2e tour (1/32)   P. Doohan 1/8 de finale   B. Gilbert n.o.
1988 1/8 de finale   H. Leconte Finale   S. Edberg 2e tour (1/32)   D. Cahill n.o.
1989 1/8 de finale   Svensson 1/2 finale   S. Edberg Victoire   S. Edberg Victoire   I. Lendl n.o.
1990 1/4 de finale   Wilander 1er tour (1/64)   Ivanišević Finale   S. Edberg 1/2 finale   A. Agassi n.o.
1991 Victoire   I. Lendl 1/2 finale   A. Agassi Finale   M. Stich 3e tour (1/16)   P. Haarhuis n.o.
1992 3e tour (1/16)   J. McEnroe 1/4 de finale   A. Agassi 1/8 de finale   I. Lendl n.o.
1993 1er tour (1/64)   A. Järryd 2e tour (1/32)   R. Gilbert 1/2 finale   P. Sampras 1/8 de finale   M. Larsson n.o.
1994 1/2 finale   Ivanišević 1er tour (1/64)   Reneberg n.o.
1995 1er tour (1/64)   P. McEnroe 3e tour (1/16)   A. Voinea Finale   P. Sampras 1/2 finale   A. Agassi n.o.
1996 Victoire   M. Chang 3e tour (1/16)   N. Godwin n.o.
1997 1er tour (1/64)   C. Moyà 1/4 de finale   P. Sampras n.o.
1998 n.o.
1999 1/8 de finale   P. Rafter n.o.

N.B. : à droite du résultat se trouve le nom de l'ultime adversaire.

En double

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Année Open d'Australie Internationaux de France Wimbledon US Open Open d'Australie
1984 n.o. 1er tour (1/32)
  J. Canter
  D. Tarr
1er tour (1/32)
  P. Složil
  T. Šmíd
2e tour (1/16)
  W. Masur
  B. Dyke
1985 n.o. 2e tour (1/16)
  Ti. Gullikson
  To. Gullikson
2e tour (1/16)
  H. Leconte
  Y. Noah
1/4 de finale
  P. Annacone
  Chr. van Rensburg
1986 n.o. n.o.
1987 1/8 de finale
  P. Doohan
  L. Warder
n.o.
1988 n.o.
1989 2e tour (1/16)
  T. Pawsat
  T. Svantesson
n.o.
1990 n.o.
1991 1/8 de finale
  B. Garrow
  B. Pearce
n.o.
1992 1er tour (1/32)
  J. Grabb
  R. Reneberg
n.o.

N.B. : le nom du ou de la partenaire se trouve sous le résultat ; le nom des ultimes adversaires se trouve à droite.

Palmarès aux Masters

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Victoires (3)

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Année Lieu Adversaire en finale Score
1988 New York Ivan Lendl (  Tchécoslovaquie) 5-7, 7-6, 3-6, 6-2, 7-6
1992 Francfort Jim Courier (  États-Unis) 6-4, 6-3, 7-5
1995 Francfort Michael Chang (  États-Unis) 7-6, 6-0, 7-6

Finales (5)

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Année Lieu Adversaire en finale Score
1985 New York Ivan Lendl (  Tchécoslovaquie) 6-2, 7-6, 6-3
1986 New York Ivan Lendl (  Tchécoslovaquie) 6-4, 6-4, 6-4
1989 New York Stefan Edberg (  Suède) 4-6, 7-6, 6-3, 6-1
1994 Francfort Pete Sampras (  États-Unis) 4-6, 6-3, 7-5, 6-4
1996 Hanovre Pete Sampras (  États-Unis) 3-6, 7-6, 7-6, 6-7, 6-4

Détail de ses performances en Grands Chelems et aux Masters

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Tournoi 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 Carrière V-D
Open d'Australie QF 2T - 4T - 4T QF V 3T 1T - 1T V 1T - - 2 29-9
Internationaux de France de tennis - 2T QF DF 4T DF 1T DF - 2T - 3T - - - - 0 26-9
Wimbledon 3T V V 2T F V F F QF DF DF F 3T QF - 4T 3 71-12
US Open - 4T DF 4T 2T V DF 3T 4T 4T 1T DF - - - - 1 37-10
Masters - F F RR V F DF RR V - F V F - - - 3 36-13

Parcours dans les Grand Prix Championship Series

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Année Philadelphie (jusqu'en 1986) puis Indian Wells Forest Hills (jusqu'en 1985) puis Miami Monte-Carlo Rome Hambourg Canada Cincinnati Stockholm Tokyo (jusqu'en 1988) puis Paris
1985 2e tour
  S. Edberg
- 2e tour
  J. L. Clerc
1/2 finale
  Y. Noah
- - Victoire
  M. Wilander
- 1/2 finale
  I. Lendl
1986 - 3e tour
  M. Šrejber
- 1/4 de finale
  E. Sánchez
2e tour
  M. Purcell
Victoire
  S. Edberg
- - Victoire
  S. Edberg
1987 Victoire
  S. Edberg
1er tour
  D. Rostagno
2e tour
  J. Arias
- - 1/2 finale
  S. Edberg
Finale
  S. Edberg
- 1/4 de finale
  S. Živojinović
1988 Victoire
  E. Sánchez
- 2e tour
  M. Vajda
1er tour
  T. Tulasne
1/2 finale
  H. Leconte
- - Victoire
  P. Lundgren
Victoire
  J. Fitzgerald
1989 1/8 de finale
  J. Berger
- Finale
  A. Mancini
- 1/2 finale
  H. Skoff
- 1/2 finale
  B. Gilbert
1/8 de finale
  J. Gunnarsson
Victoire
  S. Edberg

N.B. : sous le résultat se trouve le nom de l’ultime adversaire.

Parcours dans les Masters Series

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Année Indian Wells Miami Monte-Carlo Rome Hambourg[17] Canada Cincinnati Stockholm puis Essen puis Stuttgart[18] Paris
1990 1/2 finale
  A. Agassi
3e tour
  J.-P. Fleurian
1/4 de finale
  E. Sánchez
- Finale
  J. Aguilera
- - Victoire
  S. Edberg
Finale
  S. Edberg
1991 - 3e tour
  P. McEnroe
Finale
  S. Bruguera
- - - 1/2 finale
  G. Forget
Victoire
  S. Edberg
1/8 de finale
  J. Svensson
1992 - 1/8 de finale
  A. Mancini
1/8 de finale
  A. Krickstein
- 1/2 finale
  M. Stich
- - 1/4 de finale
  G. Ivanišević
Victoire
  G. Forget
1993 - 3e tour
  N. Kulti
2e tour
  M. Rosset
1/8 de finale
  A. Chesnokov
1/8 de finale
  B. Karbacher
1/8 de finale
  T. Martin
- 1/8 de finale
  M. Washington
1/4 de finale
  A. Boetsch
1994 - 3e tour
  A. Agassi
- Finale
  P. Sampras
2e tour
  À. Corretja
- 1/8 de finale
  A. Mansdorf
Victoire
  G. Ivanišević
1/4 de finale
  M. Rosset
1995 1/2 finale
  A. Agassi
- Finale
  T. Muster
- 2e tour
  J. Yzaga
- 2e tour
  J. Siemerink
1/8 de finale
  R. Krajicek
Finale
  P. Sampras
1996 2e tour
  C. Costa
- 1/8 de finale
  M. Ríos
- 1/8 de finale
  G. Schaller
- - Victoire
  P. Sampras
2e tour
  C. Moyà
1997 - - 1er tour
  R. Furlan
1/8 de finale
  G. Ivanišević
1/8 de finale
  F. Mantilla
- - 2e tour
  R. Krajicek
2e tour
  P. Sampras
1998 - - 1/4 de finale
  A. Berasategui
- 1er tour
  M. Gustafsson
- - 1/8 de finale
  G. Ivanišević
1er tour
  N. Escudé
1999 - 2e tour
  M. Safin
2e tour
  J. Golmard
- - - - - -

N.B. : sous le résultat se trouve le nom de l’ultime adversaire.

Classement ATP en fin de saison

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Sa première apparition au classement ATP date du 2 janvier 1984, à la 563e place. Il fut classé dans le top 100 durant 633 semaines consécutives, du au , dont 10 semaines no 1.

Année 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999
Rang 66   6   2   5   4   2   2   3   5   11   3   4   6   63   69   130

source : (en) Classements de Boris Becker sur le site officiel de la Fédération internationale de tennis

Victoires sur les no 1

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# B.B Lieu Année Surface Adversaire Tour Score
1 no 6   Chicago 1986 Moquette   Ivan Lendl F 7-6, 6-3
2 no 6   Wimbledon 1986 Gazon   Ivan Lendl F 6-4, 6-3, 7-5
3 no 3   Sydney 1986 Dur indoor   Ivan Lendl F 3-6, 7-6, 6-2, 6-0
4 no 8   Wimbledon 1988 Gazon   Ivan Lendl DF 6-4, 6-3, 6-7, 6-4
5 no 4   New York 1988 Moquette   Mats Wilander RR 7-6, 6-7, 6-1
6 no 2   Wimbledon 1989 Gazon   Ivan Lendl DF 7-5, 6-7, 2-6, 6-4, 6-3
7 no 2   US Open 1989 Dur   Ivan Lendl F 7-6, 1-6, 6-3, 7-6
8 no 2   Stuttgart 1990 Moquette   Ivan Lendl F 6-2, 6-2
9 no 2   Sydney 1990 Dur indoor   Stefan Edberg F 7-6, 6-4, 6-4
10 no 2   Stockholm 1990 Moquette   Stefan Edberg F 6-4, 6-0, 6-3
11 no 2   Stockholm 1991 Moquette   Stefan Edberg F 3-6, 6-4, 1-6, 6-2, 6-2
12 no 5   Bruxelles 1992 Moquette   Jim Courier F 6-7(5), 2-6, 7-6(10), 7-6(5), 7-5
13 no 9   Paris 1992 Moquette   Jim Courier QF 7-6(5), 6-3
14 no 7   Francfort 1992 Moquette   Jim Courier F 6-4, 6-3, 7-5
15 no 6   Stockholm 1994 Moquette   Pete Sampras DF 6-4, 6-4
16 no 5   Francfort 1994 Moquette   Pete Sampras RR 7-5, 7-5
17 no 4   Wimbledon 1995 Gazon   Andre Agassi DF 2-6, 7-6(1), 6-4, 7-6(1)
18 no 6   Stuttgart 1996 Moquette   Pete Sampras F 3-6, 6-3, 3-6, 6-3, 6-4
19 no 6   Hanovre 1996 Moquette   Pete Sampras RR 7-6(10), 7-6(4)

Boris Becker a créé son propre parfum qui porte son nom avec la société allemande LR Health & Beauty Systems[19]. Il est distribué exclusivement par cette société, par l'intermédiaire des partenaires de vente agréés, dans plus d'une trentaine de pays à travers le monde.

Notes et références

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  1. Video des 2 balles de match, www.youtube.com
  2. Léquipe.fr : itw Becker 2017
  3. (en) « ATP Records », sur tennisbios.com (consulté le )
  4. 15 love tennis, Boris Becker : l'homme qui aurait dû être roi, 16 mai 2011
  5. Boris Becker "Sans filet", www.ina.fr
  6. « Perspektiven »,
  7. Guillaume Maillard-Pacini, « Info Eurosport - Boris Becker est le nouveau coach d'Holger Rune », sur eurosport.fr, .
  8. Amaury Erdogan-Gutierrez, « Une semaine après Severin Lüthi, Boris Becker quitte à son tour le staff d'Holger Rune », sur eurosport.fr, .
  9. [1]
  10. Boris Becker listed in the public Individual Insolvency Register, The Insolvency Service, 21 juin 2017.
  11. « Centrafrique : le passeport diplomatique de Boris Becker est « un faux », affirme Bangui – JeuneAfrique.com », JeuneAfrique.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. « Banqueroute: Boris Becker déclaré coupable de quatre chefs de poursuites sur 24 », Radio France internationale,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. « Boris Becker, l’ancien champion de tennis, condamné à deux ans et demi de prison en raison de sa faillite personnelle », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. « Boris Becker condamné à deux ans et demi de prison pour fraude liée à sa banqueroute », sur L'Équipe (consulté le )
  15. Épreuve organisée par l'ITF.
  16. (en) « Slam Winners Saving Match Point », sur tennis28.com (consulté le )
  17. L'ordre chronologique des Masters 1000 de Rome et de Hambourg a changé au cours des ans.
  18. Les Masters 1000 de Stockholm (1990-1994), d'Essen (1995) et de Stuttgart (1996-2001) se sont succédé.
  19. Parfum de Boris Becker, www.lrworld.com

Voir aussi

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Liens externes

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