Blanzy

commune française du département de Saône-et-Loire

Blanzy est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Blanzy
Blanzy
La mairie.
Blason de Blanzy
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Autun
Intercommunalité Communauté urbaine Le Creusot Montceau-les-Mines
Maire
Mandat
Hervé Mazurek
2020-2026
Code postal 71450
Code commune 71040
Démographie
Gentilé Blanzinois[1], Blanzynois[2]
Population
municipale
6 012 hab. (2021 en évolution de −5,28 % par rapport à 2015)
Densité 150 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 42′ 17″ nord, 4° 23′ 28″ est
Altitude Min. 277 m
Max. 399 m
Superficie 39,95 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Montceau-les-Mines
(banlieue)
Aire d'attraction Montceau-les-Mines
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Blanzy
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Blanzy
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Blanzy
Liens
Site web blanzy71.fr

La commune est située au cœur d'un important bassin houiller exploité dès le Moyen Âge, mais de façon industrielle à partir du XIXe siècle et ce jusqu'en 2000, permettant l'essor de l'industrie sidérurgique et mécanique dans la région.

Géographie

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Communes limitrophes

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Accès et transports

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Située sur l'axe touristique qui relie Cluny et le Val Lamartien à Autun, proche des côtes du Mâconnais et du Dijonnais, Blanzy est aussi, grâce au canal du Centre et à sa halte nautique, un point d'étape du tourisme fluvial. Partie intégrante de la communauté urbaine Le Creusot-Montceau, la ville est desservie par la route Express (portion de la Route Centre-Europe Atlantique - R.C.E.A.) qui relie Chalon-sur-Saône à Paray-le-Monial. La gare TGV du Creusot-Montchanin permet de se rendre à Paris en moins de deux heures, à Lyon en moins d'une heure.

Par accéder à Blanzy, différents axes permettent de s'y rendre dont l'autoroute A6 qui se fait en empruntant la sortie Chalon Sud puis en prenant la route Express (RN 80 et RN 70) en direction de Montceau-les-Mines en prenant la sortie Blanzy Centre. Depuis Paray-le-Monial, il suffit de prendre la route Express (RN 70) via la sortie Blanzy Centre.

 
La halte nautique de Blanzy.

En prenant les axes ferroviaires, il est possible d'arriver par la gare TGV du Creusot ligne TGV Paris-Lyon qui est localisée à 20 km du centre-ville. Via le réseau TER Bourgogne-Franche-Comté, il existe un arrêt à la gare de Blanzy.

Enfin, l'accès peut se faire par le canal du Centre reliant Digoin à Chalon-sur-Saône dont une halte nautique est située sur le territoire communal.

Géologie et relief

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Située au cœur du département de Saône-et-Loire, entre Morvan et Mâconnais, Blanzy a une superficie de 39,95 km² (3 995 hectares).

Son altitude moyenne est de 338 mètres avec un minimum de 277 m et un maximum de 399 m. L'altitude de la mairie de Blanzy est de 301 mètres.

La commune repose sur le bassin houiller de Blanzy daté du Stéphanien (daté entre -307 et -299 millions d'années)[3].

Hydrographie

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La ville est traversée par la Bourbince et le canal du Centre. Elle est également arrosée par la Sorme dont le barrage, d'une capacité de 10 millions de m3, alimente en eau potable depuis les années soixante le sud de la communauté urbaine Creusot-Montceau[4].

Le sous-sol de cette ville minière est aussi concernée par une remontée de la nappe qui va se poursuivre durant l'après-mine et qui peut être source de modifications chimiques et mécaniques des nappes et du sous-sol[5].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Lorraine, plateau de Langres, Morvan » et « Centre et contreforts nord du Massif Central »[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 815 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mt-Saint-Vincent », sur la commune de Mont-Saint-Vincent à 11 km à vol d'oiseau[8], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 891,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,6 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −21,1 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Blanzy est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montceau-les-Mines[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant cinq communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montceau-les-Mines, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[15]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (55,6 %), forêts (13,9 %), zones agricoles hétérogènes (12,4 %), zones urbanisées (11,2 %), eaux continentales[Note 5] (3,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,8 %), terres arables (1,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Histoire

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Préhistoire

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L’histoire de Blanzy remonte aux temps les plus reculés : à l’emplacement du quartier des Rompois-Est, près des Thibourins, un campement où vécut l’homme de Néandertal a été découvert en 1960.

Selon la saison, nos ancêtres y dressaient des huttes de peaux ou de branchages d'où ils surveillaient leurs troupeaux de chevaux et de bisons sauvages. Dans la dernière période des temps glaciaires, l'homme de Cro-Magnon vécut à proximité de l'actuelle usine Michelin. À cette époque, le climat était rigoureux et les animaux sauvages très nombreux : mammouths, ours des cavernes, rhinocéros laineux...

Antiquité

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Bien plus tard, à l'époque gallo-romaine, le site est nommé Blandiacus, domaine appartenant probablement à un Gallo-Romain nommé Blandius. La ville est alors située en pays Eduen, dont la capitale est Bibracte, aujourd'hui Mont Beuvray. Le territoire de Blanzy fut donc le témoin de l'activité économique et guerrière d'une des plus fameuses cités gauloises et de la « conquête des Gaules » de Jules César. Malheureusement aucun vestige probant de cette période ne subsiste dans la commune. Les invasions qui abattront l'Empire romain, amèneront chez nous les Burgondes qui s'y fixeront et formeront la Burgondie, future Bourgogne.

Moyen Age

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Au milieu du VIIIe siècle, la région de Blanzy est en proie aux invasions arabes. Nous perdons ensuite plus ou moins sa trace pour la retrouver deux siècles plus tard : la ville est alors une paroisse qui devient archiprêtré aux environs de l'an 1060. En 1340, elle est mentionnée comme une « vaste paroisse appelée Blanze » dont plusieurs seigneurs se partagent le territoire. Blanzy poursuit son évolution. Au XVIIe siècle, elle se nomme « Blangy en Bourgogne » et est divisée en deux communautés, l'une en Bourgogne, l'autre en Charollais.

Comme tout le territoire français Blanzy traverse le Moyen Âge sans être épargnée par les brigandages, la famine, la peste et les guerres de Religion.

Époque contemporaine

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Paysage des houillères de Blanzy vers 1860.

La ville franchit ainsi les grandes étapes de l'histoire de France et entre dans le XIXe siècle avec déjà plus de 1 500 habitants, paysans, mineurs ou verriers pour la plupart. La période entre 1806 et 1856 marque pour Blanzy un formidable essor industriel et démographique lé au développement des houillères de Blanzy : sa population va plus que doubler en 50 ans. La ville est alors nommée comme une « commune importante ». Elle compte onze fours à chaux[19], deux tuileries, de nombreux moulins, des carrières et deux huileries. De plus, dès 1856, Blanzy se dote d'une école maternelle, fait remarquable à l'époque. Autant d'industries et de services qui contribuent à la croissance de la ville et dont ressortent bien évidemment les verreries et les mines.

Aujourd'hui, ces industries ont laissé la place à d'autres, telle l'usine Michelin. Les secteurs d'activités se sont diversifiés autour d'une agriculture toujours très présente et la commune s'équipe, s'aménage, pour offrir à ses habitants un cadre de vie conforme à leur mode de vie, leurs besoins.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Le 8 février 1992, la nouvelle mairie de Blanzy ouvrait ses portes.

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1789 1792 Joseph Michon   Chirurgien
1792 1801 Alexandre Lambert   ancien receveur et contrôleur du Roi
1801 1803 Charles Lambert   Propriétaire
1803 1805 Joseph Michon   Chirurgien
1805 1807 Marie Michon    
1807 1811 François-Marie Callard    
1811 1815 Hippolyte Guyot    
1815 1830 Antoine Duchesne    
1830 1831 Jean-Marie Perret    
1831 1841 Bernard Lambert   Propriétaire
1841 1843 Charles Michon   Chirurgien aux mines
1843 1846 Bernard Lambert   Propriétaire
1846 1848 Jules Chagot   Industriel
1848 1851 Jean Lagrion    
1851 1855 Louis Chaillet    
1855 1865 Jacques-Antoine Lambert   Notaire
1865 1868 Philippe-Denis Baudin Républicain  
1868 1874 Jacques-Antoine Venot   Propriétaire
1874 1876 Pierre Cerniaud    
1876 1878 Philippe-Denis Baudin Républicain Conseiller général du canton de Montcenis (1871 → 1884)
1878 1888 Laurent Cannet    
1888 1890 Louis-Guillaume Videau    
1890 1896 Laurent Cannet    
1896 1900 Pierre Rochette    
1900 1901 Jean-Baptiste Lavaut Socialiste Révoqué pour outrage à la gendarmerie[20]
1901 1912 François Couturier    
1912 1919 Louis Roberjot    
1919 1925 Félix Clerc Communiste[21] ouvrier menuisier
1925 1929 Pierre Meunier    
1929 1939 Félix Clerc Communiste  
1939 1944 Pierre Contassot    
1944 octobre 1947 Claude Simon    
octobre 1947 mars 1965 Jules Duchas[22] SFIO Machiniste
mars 1965 janvier 1968
(décès)
René Picard SFIO Conseiller général du canton de Montcenis (1967 → 1968)
janvier 1968 mars 2001 André Quincy[23],[24] SFIO puis PS Instituteur
Conseiller général du canton de Montcenis (1982 → 2008)
mars 2001 juillet 2013[25]
(démission)
Guy Emorine PS Cadre retraité
juillet 2013 En cours Hervé Mazurek PS (→ 2017) Professeur des écoles
Vice-président de la CU Creusot Montceau (2014 → 2020)

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].

En 2021, la commune comptait 6 012 habitants[Note 6], en évolution de −5,28 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3081 2371 5872 0042 0453 0723 0823 1183 789
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 1693 4803 2153 3023 6954 2274 3024 9425 204
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
5 3354 9774 9434 7324 6884 4274 2844 3194 329
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
4 5554 4704 9756 7397 6427 0706 8096 7716 481
2017 2021 - - - - - - -
6 1466 012-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Établissements scolaires

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Écoles Maternelles

La ville de Blanzy compte deux écoles maternelles :

  • École maternelle Charbonnière/Jean-Régnier. Cette dernière regroupe les enfants sur deux sites :
    • le site Jean-Régnier à proximité du centre ville ;
    • le site Charbonnière.
  • École maternelle Lucie-Aubrac

Écoles élémentaires

La ville de Blanzy compte trois écoles élémentaires :

  • École élémentaire René-Picard. Les élèves de CE2 et CM1 entretiennent une correspondance et soutiennent par la même occasion une école du Burkina Faso.
  • École élémentaire Jean-Régnier
  • École élémentaire Lucie-Aubrac

Collèges, lycées et université

Transports scolaires

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Les transports scolaires, empruntés par les élèves des écoles maternelles et élémentaires de Blanzy, sont assurés par Les Rapides de Saône-et-Loire.

Restauration scolaire

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Le restaurant d'enfants de la ville de Blanzy est situé sur le site du groupe scolaire Lucie-Aubrac.
Les repas sont cuisinés sur place avec des produits frais issus du terroir local (viande de bœuf charolaise, pain de boulangers blanzinois... ).
Contrairement aux cantines scolaires, le concept de « Restaurant d’Enfants » répond à quatre impératifs : bien accueillir, bien nourrir, bien éduquer, bien gérer.

Blanzy compte une vingtaine de clubs sportifs, permettant à chacun de pratiquer une activité physique quel que soit son niveau.

Le stade municipal est baptisé stade Guillaume-Warmuz du nom de l'ancien joueur de football de l'Olympique de Marseille et du Racing Club de Lens, ayant fait ses débuts (de 6 à 16 ans) à l'Entente sportive blanzynoise.

L'Union sportive blanzynoise club de football féminin évolue actuellement en Division 2.

Économie

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Michelin Montceau ZI la Fiolle.

Culture locale et patrimoine

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Bibliothèque

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La bibliothèque-médiathèque Françoise-Giroud est située au niveau supérieur de l'espace culturel François-Mitterrand.

Le niveau inférieur abrite la salle polyvalente Jacques-Prévert et l'auditorium Jean-Marie-Baudin.

Lieux et monuments

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Le Musée de la mine.

Patrimoine culturel

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Personnalités liées à la commune

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  • Louis-Marie Michon, chirurgien, l’un des fondateurs de l’Académie de Chirurgie, fils du maire (1803-1805) Joseph Michon, chirurgien, et frère du maire (1841-1843) Charles Michon, également chirurgien, est né à Blanzy le 2 novembre 1802.
  • Bernard Petitjean (1829-1884), premier vicaire apostolique du Japon.
  • Lazare Venot, champion cycliste, est né le 16 août 1902 à Blanzy. Il participa au Tour de France 1931 et 1932, termina 4e du tour de Catalogne 1929.
  • Paul Bois, historien (1906-1990). Né à Blanzy, agrégé d'histoire, docteur ès lettres, Paul Bois a été notamment le doyen de la faculté des lettres de Nantes. Il est l'auteur d'une thèse fort remarquée, Paysans de l'ouest, dans laquelle il analyse, à la suite des travaux d'André Siegfried, les comportements électoraux dans la Sarthe depuis l'époque révolutionnaire jusqu'au XXe siècle.
  • Lucie Aubrac (de son vrai nom Lucie Bernard, épouse de Raymond Samuel dit Raymond Aubrac), célèbre résistante française pendant la Seconde Guerre mondiale, a vécu à Blanzy de 1918 à 1928 où elle a fréquenté l'école primaire et où elle a passé son certificat d'études en 1925.
  • Louis Gauthier, champion cycliste, est né à Blanzy le 12 avril 1916. Il fut champion de France des indépendants en 1939, 2e de Paris-Tours 1944 et vainqueur de Paris-Montceau-les-Mines 1946. Il eut une longue carrière toute remplie de succès régionaux et nationaux.
  • Gérard Dessertenne, champion cycliste, né en 1950 à Blanzy et décédé en 2016 dans la même ville[31], fut entre autres champion de France amateurs sur route en 1978.
  • Jean-Paul Fouchécourt, chanteur haute-contre né à Blanzy en 1958.
  • Guillaume Warmuz (1970-), footballeur a été à l’E.S. Blanzy de 6 ans à 16 ans.
  • Le peintre Guillaume Bottazzi a réalisé plusieurs œuvres monumentales à Blanzy.

Héraldique

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  Blason
De gueules à six épis de blé d'or trois rangés en barre à dextre, trois en bande à senestre, les tiges ployées et réunies en pointe ; à une roue d'engrenage d'argent brochant sur le tout et enfermant un bloc de charbon du même en cœur (le tout surmonté de l'inscription « BLANZY » d'argent)[32].
Détails
Les épis de blé, le bloc de charbon et la roue de l'industrie sont des symboles de la richesse de Blanzy.

Création d'André Quincy et Michel Dufour adoptée par la municipalité le .

Jumelages

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Blanzy est jumelée avec la commune allemande d'Hettenleidelheim (Rhénanie-Palatinat).

Le point de départ du jumelage fut la rencontre d’un conseiller municipal blanzinois, Bernard Mazoyer, et d’un Allemand, Manfred Stumpf, député de Rhénanie-Palatinat et conseiller municipal d’Hettenleidelheim, à la terrasse du restaurant Le Plessis.

Au cours des années 1974-1975, plusieurs entretiens eurent lieu entre les deux municipalités. L'idée du jumelage faisait son chemin et un premier échange de jeunes fut organisé à l'été 1976.
D'autres échanges suivirent et la charte de jumelage fut signée à Blanzy le 4 mai 1978 par les maires des deux communes : André Quincy et Wermer Mittrücker.
La cérémonie en Allemagne eut lieu en mai 1979.

Depuis, ce sont plus de 25 ans d'amitié et de liens sociaux développés au travers des différents échanges :

  • culturels (chorales, formations musicales, conseils municipaux) ;
  • sportifs (tournois de football) ;
  • artistiques (expositions de peinture, sculpture) ;
  • commerciaux (marché de Noël) ;
  • festifs (avec le carnaval qui a lieu alternativement dans les deux communes, une année sur deux) ;
  • pédagogiques (échanges de jeunes dès le plus jeune âge) ;

De nombreux liens se sont tissés entre les familles dans le privé.

Le Carnaval

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Né de l'amitié entre Blanzy et Hettenleidelheim, le carnaval réunit chaque année des associations blanzinoises, allemandes, et des groupes invités. Il a lieu à Blanzy toutes les années impaires et est organisé conjointement par le Comité de Jumelage et le Comité des Fêtes de Blanzy. Les années paires c'est Hettenleidelheim qui organise les festivités et accueille les Blanzinois.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Montceau-les-Mines comprend une ville-centre et quatre communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Lex Jacquelot, Le Langage populaire de Mâcon et des environs, Slatkine Reprints, Genève, 1978, p. 54
  2. habitants.fr
  3. [PDF] C. Raymond, Synthèse géologique sur les ressources charbonnières de la Bourgogne, BRGM, (lire en ligne).
  4. a et b Travaux conduits sous l'égide du Syndicat intercommunal à vocations multiples (SIBM) du bassin minier de Montceau-les-Mines. Source : La communauté urbaine Le Creusot Montceau-les-Mines, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 21 (avril 1974), pp. 13-16.
  5. Le Gac H., Rémond C., Josien J.P. (1992). Étude de la remontée des eaux après la fermeture des travaux miniers à Blanzy (71). Rapport n° 1 : Etude d’impact prévisionnelle, BRGM/INERIS, décembre 1992
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Blanzy et Mont-Saint-Vincent », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Mt-Saint-Vincent », sur la commune de Mont-Saint-Vincent - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Mt-Saint-Vincent », sur la commune de Mont-Saint-Vincent - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Montceau-les-Mines », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Blanzy ».
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montceau-les-Mines », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. Lire à ce sujet : « Le four à chaux de Blanzy », article de M. Josse paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 48 de l'hiver 1981, pages 14 et 15.
  20. https://maitron.fr/spip.php?article137839, notice LAVAUT Jean-Baptiste, version mise en ligne le 10 août 2011, dernière modification le 4 avril 2017.
  21. Notice « CLERC Félix », Le Maitron en ligne
  22. La fiche biographique de DUCHAS Jules sur le Maitron en ligne
  23. Thierry Dromard, « André Quincy, bâtisseur en pays minier », Le Journal de Saône-et-Loire,‎ (lire en ligne).
  24. « Nécrologie – André Quincy : un ami est parti », L'Informateur de Bourgogne,‎ (lire en ligne).
  25. « Démission du maire Guy Emorine », Le Journal de Saône-et-Loire,‎ (lire en ligne).
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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