Bernard Schonberg

rabbin français

Bernard Schonberg (Berle[1] Schonberg)[2]( - 6[3] , Auschwitz) est un rabbin français, Grand-rabbin de Lyon, membre de la Résistance, déporté et mort à Auschwitz.

Bernard Schonberg
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Biographie
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Distinction

Biographie

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Enfance et formation

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Bernard Schonberg est né le à Lichagora, en Galicie, Pologne, aujourd'hui en Ukraine, dans une famille hassidique et de rabbins.

En 1913, fuyant les persécutions, la famille de Bernard Schonberg quitte la Pologne et se rend aux États-Unis. Il est alors âgé de 5 ans[4]. Ils viennent ensuite en France et s'installent à Paris.

Bernard Schonberg fait ses études secondaires au Talmud Torah au 9 de la Rue Vauquelin, dans le 5e arrondissement de Paris.

Il fait ses études rabbiniques au Séminaire israélite de France (SIF), à Paris, dont il obtient le diplôme de rabbin en 1933.

Il obtient une licence en droit.

Fin 1933, la famille Schonberg est naturalisée française.

Bernard Schonberg fait son service militaire au 8e régiment d'artillerie hippomobile de Toul.

Il devient aumônier du Lycée Ampère, à Lyon.

Seconde Guerre mondiale

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En 1939, Bernard Schonberg est nommé aumônier militaire au IXe corps à Nantes, avec le grade de capitaine.

Il participe à la Campagne de Belgique.

Il est ensuite attaché à l'armée de Paris, comme aumônier des XI, XXV et IX corps.

Le , il est démobilisé. Il est nommé adjoint au Grand-rabbin de Lyon, le rabbin David-Edgard Sèches.

Comme aumônier, il visite les hôpitaux et les prisons de la région.

De 1942 au , il fait partie de la Résistance dans la Région lyonnaise.

Il travaille avec l'abbé François Marty[5] (1901-1944), prêtre du Prado, aumônier des prisons, résistant, fusillé le à Pforzheim.

Il est en relation avec les filières d'évasion vers la Suisse.

Arrestation et déportation

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Bernard Schonberg est arrêté le à Ambérieu-en-Bugey dans l'Ain, où il était venu rendre visite à sa mère, veuve. Il est interné au Camp de Drancy puis déporté à Auschwitz par le convoi n° 62 du 20 novembre 1943[6].

Il est sélectionné pour travailler dans les usines d'Auschwitz.

À Auschwitz, il organise des cours d'instruction religieuse pour une trentaine d'élèves. Il crée un chœur d'enfants pour les offices religieux.

Il meurt d'épuisement au camp de Monowitz-Buna le . Il avait 35 ans.

Sa fille, née au printemps 1943, ne l'a jamais connu.

Son épouse, Andrée Schonberg (née Haas), meurt en 2009[7].

Depuis l'arrestation de Bernard Schonberg le à la Libération, il n'y a plus de Grand-rabbin de Lyon. En 1944, le rabbin David Feuerwerker, qui participe à la Libération de la ville, devient le nouveau Grand-rabbin de Lyon.

Distinction

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À la libération, Bernard Schonberg est décoré de la médaille de la Résistance française à titre posthume.

Hommage

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Vue de la place Schonberg à Lyon.
  • En 1982, la Place Schonberg est inaugurée à Lyon[8],[9].

Œuvres

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  • "Bergsonisme et judaïsme", La Revue Juive de Genève, 1934, p. 119[10].

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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