L'austénite est une solution solide de carbone dans l'allotrope γ du fer, qui est stable entre 911 et 1 392 °C à la pression atmosphérique. Cet allotrope a une structure cristallographique cubique à faces centrées, notation Strukturbericht A1, qui permet une grande solubilité du carbone (jusque 2,1 % massique à 1 147 °C). Le fer γ est paramagnétique (on entend par là qu'il quitte le domaine de ferromagnétisme du fer à basse température – T < Tc = 723 °C – et entre dans le domaine paramagnétique).

Austénite.

Le nom d'austénite vient de William Chandler Roberts-Austen, métallurgiste connu pour ses recherches sur les propriétés physiques des métaux et de leurs alliages.

Éléments d'alliage gammagènes

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Certains éléments (manganèse, nickel, azote, cuivre, zinc par exemple) augmentent la plage de stabilité de l'austénite ; ils sont dits « gammagènes ». Avec un dosage suffisant, ils permettent d'obtenir de l'austénite à température ambiante à l'état métastable. C'est le cas des aciers dits austénitiques. La grande majorité des aciers inoxydables sont austénitiques. En effet, les aciers inoxydables austénitiques se caractérisent par une bonne résistance à la corrosion, au fluage et a l'oxydation à chaud. L'un des avantages de l'austénite est aussi sa ductilité à froid qui permet des applications en cryogénie[1].

Éléments d'alliage alphagènes

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D'autres éléments comme le vanadium, l'aluminium, le titane, le tantale, le silicium, le molybdène, le chrome ou encore le tungstène tendent à déstabiliser l'austénite, au profit de la ferrite. On appelle ces éléments « alphagènes ».

Notes et références

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  1. J. LIPPOLD et D. KOTECKI, Welding Metallurgy and Weldability of Stainless Steels, John Wiley & Sons, (ISBN 0-471-47379-0)

Voir aussi

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Articles connexes

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