Attaque de Dioura (2023)
L'attaque de Dioura a lieu le lors de la guerre du Mali.
Date | |
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Lieu | Dioura (en) |
Issue | Victoire du CSP |
Mali | CSP |
Inconnues | Inconnues |
81 à 98 morts 5 prisonniers 15 véhicules détruits 5 à 19 véhicules capturés (selon le CSP)[1],[2] |
5 à 7 morts 10 blessés 1 véhicule détruit (selon le CSP)[1],[2] |
Batailles
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- Farabougou
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- Kwala
- 2e Wagadou
- Mourdiah
- 2e Tinzawatène
- Bamako
Coordonnées | 14° 49′ 31″ nord, 5° 15′ 05″ ouest | |
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Déroulement
modifierLe soir du 28 septembre 2023, le camp militaire de la ville de Dioura (en) est attaqué par les rebelles[3]. L'attaque est rapidement revendiqué par le Cadre stratégique permanent (CSP) et la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA)[3],[4]. Celle-ci affirme avoir pris d'assaut le camp après deux heures de combats. Elle affirme s'être retiré du camp aux alentours de minuit, en emportant du matériel et des munitions[3].
D'après RFI, « les photos et vidéos transmises par le CSP des attaques de Bamba et de Dioura montrent en tout cas que les combattants du CSP se sont à chaque fois et sans équivoque rendu maîtres des lieux »[5]. Le Monde indique également que les images diffusées par le CSP confirment la prise du camp[6].
Le soir du combat, l'armée malienne évoque une « attaque terroriste complexe » et « kamikaze », sans plus de précision[3],[4]. Elle affirme avoir envoyé des renforts et détruit, au cours de sa riposte, une colonne de véhicules, ce que le CSP dément[3].
Pertes
modifierL'armée malienne ne communique aucun bilan sur ce combat[5].
Le 30 septembre, le CSP publie deux communiqués qui ne s'accordent pas tout à fait sur le bilan[2]. Le premier communiqué, publié par le porte-parole Mohamed Elmaouloud Ramadane, annonce un bilan de 98 militaires maliens tués, des dizaines d'autres blessés et cinq prisonniers, qui sont rapidement relâchés[7],[2],[8]. Il affirme également que 19 véhicules ont été capturés et plusieurs autres détruits[7]. Il reconnait sept morts, quelques blessés et un véhicule détruit parmi ses combattants[7],[2],[8].
Un deuxième communiqué, publié par le colonel Moulay Ad Sidi Mola, porte-parole de la cellule d'information et de communication des affaires militaires (CICAM), annonce un bilan de 81 militaires maliens tués, cinq prisonniers, cinq véhicules capturés et quinze autres détruits[1],[2]. Il reconnait cinq morts et dix blessés parmi ses combattants[1],[2].
Références
modifier- Philippe Chapleau, Mali: rien ne va plus pour les FAMA qui perdent des positions face à la CMA et au JNIM, Lignes de défense, 1er octobre 2023.
- Mali: la rébellion séparatiste dit avoir infligé de lourdes pertes à l’armée, AFP, 30 septembre 2023.
- David Baché, Mali: les rebelles du CSP attaquent et se retirent du camp militaire de Dioura, RFI, 29 septembre 2023.
- Au Mali, l’armée sous le feu des jihadistes et des séparatistes, Jeune Afrique avec AFP, 29 septembre 2023.
- Mali: l'armée malienne sur la route de Kidal, RFI, 2 octobre 2023.
- [vidéo] Laureline Savoye, Liselotte Mas, Cellule Enquête vidéo et Adrien Sahli, Les images vérifiées d’attaques touareg dans le nord du Mali, Le Monde, 5 octobre 2023.
- Communiqué N° 09/BE/CSP-PSD/2023
- La rébellion séparatiste dit avoir infligé de lourdes pertes à l'armée malienne, AFP, 30 septembre 2023.