Astérix et le chaudron

treizième album de bande dessinée de la série Astérix
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Astérix et le chaudron est le treizième album de la bande dessinée Astérix, publié en 1969, scénarisé par René Goscinny et dessiné par Albert Uderzo.

Astérix et le chaudron
13e album de la série Astérix le gaulois
Logo de l'album.
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Auteur René Goscinny et Albert Uderzo
Scénario René Goscinny
Dessin Albert Uderzo

Personnages principaux Astérix
Obélix
Moralélastix
Lieu de l’action Gaule

Éditeur Dargaud
Première publication 1969
Nombre de pages 48

Prépublication Pilote
Albums de la série

Il a été pré-publié dans le journal Pilote du no 469 () au no 491 ().

Résumé

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Pour ne pas payer ses impôts, Moralélastix, un chef gaulois avare, dépose tout l'argent de sa tribu dans un chaudron (préalablement vidé de la soupe à l'oignon qu'il contenait) et demande à Abraracourcix de le garder dans son village jusqu'au passage du questeur romain. Abraracourcix accepte mais dans la nuit, le chaudron, gardé par Astérix, est dérobé.

Le conseil du village est alors contraint, en raison du code d'honneur gaulois, de bannir Astérix. Pour être autorisé à revenir parmi les siens en ayant effacé sa faute, Astérix doit rapporter le chaudron à nouveau rempli de pièces. Obélix, qui ne veut pas le laisser s'en aller seul, décide de l'accompagner, avec Idéfix.

Ils se rendent d'abord au camp voisin de Petibonum, croyant les Romains coupables du vol. Ils visitent ensuite les pirates, qui ont installé un restaurant dans leur bateau sur la plage. Puis ils se rendent dans la grande cité gallo-romaine la plus proche, Condate (l'actuelle Rennes), espérant y trouver un moyen de gagner l'importante somme d'argent nécessaire à leur retour. À la foire de Condate, ils essaient d'abord de vendre au marché des sangliers capturés dans la forêt. Puis Obélix a l'idée de faire d'Idéfix un chien savant. Ils s'essaient ensuite au spectacle de gladiateurs. Puis ils se font acteurs de théâtre dans un spectacle qui tourne au fiasco. Ils essaient ensuite de gagner de l'argent à l'hippodrome en pariant sur des courses de chars, mais perdent. Ils tentent même de braquer la banque, le Crédit Latin, dont les coffres s'avèrent vides.

Désespéré, Astérix se résout à rendre le chaudron, vide, à Moralélastix, quitte à être définitivement banni du village. Ils partent donc pour le village du chef gallo-romain. Mais en cours de route, ils dépouillent le collecteur d'impôt romain qui vient de quitter ce village, et grâce à l'odeur caractéristique d'oignon des sesterces, Astérix découvre que c'est le chef Moralélastix lui-même qui a volé l'argent du chaudron pour payer les impôts romains tout en l'obligeant à rembourser ce qui a été prétendument volé.

Moralélastix se bat en duel contre Astérix, mais perd à la fois le combat et le chaudron de sesterces, qui tombe du haut de la falaise bordant le village (pour atterrir sur le navire pirate qui passait en dessous). Astérix et Obélix quittent un Moralélastix en pleurs et rentrent, l'honneur sauf, au village pour le banquet final.

Personnages principaux

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Analyse

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Scénario

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Planche 3, cases 6 et 7 : C'est un des rares albums où René Goscinny fait une allusion directe à l'Occupation. À Abraracourcix qui lui reproche d'être « au mieux » avec les Romains, Moralélastix répond : « Tu n'as pas le droit de douter de mon patriotisme ! Je trafique avec les Romains, soit... Mais je leur ai toujours fait payer le double du prix que j'aurais demandé aux Gaulois ! ». Les Français coupables de collaboration économique utilisaient des arguments similaires pour se justifier.

Planche 13, case 8 : Dans la phrase d'Obélix  : « Peut-être qu'ils nous paieraient pour les entendre ? », le verbe payer change de temps à l'occasion d'une nouvelle édition de l'album, passant du conditionnel présent (paieraient) au futur simple (paieront).

Planche 14, case 6 : Le marchand reprend une de ses « oies » qui n'est pas au « pas », allusion à la marche militaire au pas de l'oie.

Planche 25, cases 1 et 5 : Deux des acteurs du théâtre romain de Condate se nomment Éléonoradus et Juleraimus, en hommage, d'une part à la grande comédienne italienne Eleonora Duse, d'autre part à l'acteur français Jules Muraire, dit Raimu. Éléonoradus a par ailleurs les traits de l'acteur Laurent Terzieff.

Planche 26, case 9 : Le préfet romain venu assister à la représentation théâtrale est entouré par les caricatures d'Albert Uderzo[1], à sa droite, et de René Goscinny[2], un peu plus loin sur sa gauche. Ce qui fait la deuxième fois d'affilée que les auteurs s'intègrent dans leur album, à la façon des apparitions d'Alfred Hitchcock dans ses films (première fois dans Astérix aux Jeux olympiques, page 29).

Planches 39 et 40 : Le langage du questeur romain imite l'aspect des formulaires administratifs.

Pour la première fois de la série, on voit Astérix sortir son épée et combattre avec. Ça reste très rare, il recommencera par exemple dans Le cadeau de César.

Villes et lieux traversés

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Citations latines

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  • Quo vadis ? (Où vas-tu ?) : phrase prononcée par le garde de l'entrée du camp de Petibonum.
  • Vae victis : (Malheur aux vaincus) (page 13) : phrase prononcée par un légionnaire de Petibonum.
  • Ubi solitudinem faciunt, pacem appellant (Où ils ont fait un désert, ils disent qu'ils ont fait la paix) (page 15) : phrase prononcée par le pirate Triple-Patte.
  • Fluctuat nec mergitur (Il est battu par les flots, mais ne sombre pas) : phrase prononcée par le directeur de la banque Crédit Latin à Astérix, sous la forme « Nous avons mergitur, mon vieux, et je ne sais pas quand nous allons fluctuat de nouveau ! ».

Le tirage original s'élève à 1 100 000 exemplaires.

Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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Articles connexes

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