Assurance automobile en France

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Une assurance automobile en France est une assurance de principe indemnitaire destinée aux véhicules terrestres à moteur assurés en France et circulant sur le territoire français comme dans l'Espace économique européen ou dans la zone carte verte.

Assurance automobile en France
Certificat d'assurance, Carte grise et Permis de conduire.
Présentation
Type
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Elle est obligatoire depuis 1958 et est régie par le code des assurances. Son but principal est d'apporter un soutien financier face aux pertes subies par un assuré ou une personne tierce, notamment lors d'un accident de la route, mais aussi pour des dommages subis en dehors de la circulation.

Les formes de contrats comme les garanties proposées par les compagnies d'assurances sont variées. Chaque contrat souscrit est propre à une situation. Que ce soit le véhicule, les garanties choisies, le souscripteur ou la compagnie d'assurance.

Les contrats d'assurance ne produisent leurs effets que lors de la survenance d'un sinistre assuré. Dans ce cas, l'indemnisation est faite en tenant compte de la déclaration de l'assuré, du constat amiable complété, du rapport de l'expert mais aussi des clauses du contrat.

L'assurance automobile représente une part importante du marché de l'assurance.

Obligation d'assurance

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Législation

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Une voiture accidentée.

L'assurance automobile est rendue obligatoire en France par la loi du [1], désormais codifiée au titre 1, livre 2 partie réglementaire du code des assurances. L'obligation d'assurance ne concerne que la garantie « responsabilité civile », c'est-à-dire les dommages causés aux tiers et aux passagers.

Elle doit couvrir le propriétaire du véhicule, toute personne ayant la garde ou la conduite même non autorisée du véhicule et les passagers du véhicule assuré[2]. Ainsi que les dommages causés par la chute des accessoires ou objets transportés, qu'ils surviennent au moment de la chute ou postérieurement. Elle couvre également les opérations de déchargement ou de chargement.

L'assurance de responsabilité automobile doit être souscrite sans limitation de somme en ce qui concerne les dommages corporels et pour un minimum d'1 million d'euros[3] par véhicule et par sinistre matériel[4].

Si un automobiliste se voit refuser par plusieurs compagnies d'assurances, il peut faire appel au bureau central de tarification qui se charge de lui trouver une assurance[5].

Véhicules concernés

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L'assurance automobile concerne « tout engin destiné au transport de personnes ou de choses circulant sur le sol mû par une force motrice » ainsi que les remorques, y compris celles qui ne sont pas attelées[2].

Elle est donc souscrite pour les voitures, camions, motos, scooters, tracteurs, engins de chantier, trottinettes électriques, mais aussi les tondeuses à gazon auto-portées, caravanes, remorques, chariots élévateurs, et les voiturettes pour enfants avec des batteries[2] (toutefois, une jurisprudence isolée de la 2e chambre civile de la Cour de cassation du exclut une voiture miniature sur batterie, mais cette jurisprudence est critiquée[réf. nécessaire]). En revanche, ces dernières sont généralement prises en compte dans le contrat d'assurance habitation[6].

La notion d'immatriculation n'a pas d'incidence sur l'obligation d'assurance[7].

Zone géographique

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Zone géographique des pays adhérents au système de la carte verte.

Une assurance automobile souscrite en France permet de circuler dans tous les pays indiqués sur la « carte verte » de l'assuré[8]. Suivant les assurances certains pays de la zone carte verte peuvent ne pas être assurés — auquel cas ils sont barrés d'une croix sur la carte verte — mais les collectivités d'outre-mer et l'Union européenne et l'espace économique européen forment un seul bloc non optionnel.

Une voiture assurée dans un pays de la zone carte verte reste assurée (au sens carte verte) quand elle circule en France, sans avoir à modifier son contrat. Lorsqu'une voiture assurée en France sort de la zone carte verte, elle doit prendre une assurance spécifique pour le pays où elle va circuler. C'est également valable lorsqu'un véhicule arrive d'un pays hors zone carte verte, exception faite des véhicules d'État[9]. Il doit prendre une assurance pour la période pendant laquelle il va circuler en France.

Les véhicules non assurés entrant sur le territoire français doivent prendre une assurance frontière qui peut être souscrite auprès de la douane à l'entrée du territoire[10].

Lors d'un sinistre entre un véhicule français et un véhicule étranger de la zone carte verte, la convention IRSA ne s'applique pas, ce qui implique que le délai de traitement de dossier est beaucoup plus long. Les garanties et limites seront celles du pays où a lieu le sinistre, sauf si le contrat est plus favorable[11].

L'assurance peut être souscrite soit dans les pays où le véhicule est immatriculé, soit auprès d'une assurance du pays de résidence du « gardien »[12].

Lors d'un séjour de plus de trois mois hors de France, il convient de prendre une assurance dans le pays où l'on séjourne.

 
Certificat d'assurance sur un pare-brise (en dessous du justificatif de contrôle technique).

Justificatifs

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Jusqu'au , la carte verte est un document qui sert à présumer que l'obligation d'assurance est bien respectée. Elle est accompagnée du certificat d'assurance apposé obligatoirement sur le pare-brise du véhicule[13]. La carte verte précise aussi tous les pays dans lesquels l'assurance est valable.

Le relevé d'informations est un document remis par l'assurance sur demande de l'assuré, afin de lui détailler son bonus et l'historique de ses sinistres sur les cinq dernières années. Il doit préciser le ou les conducteurs désignés au contrat, la nature des sinistres (corporel ou matériel) et la part de responsabilité du conducteur, l'identité du conducteur responsable, la période de garantie et le coefficient de réduction majoration à l'échéance anniversaire[14].

Histoire

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Chronologie de l'assurance automobile en France

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L'histoire de l'assurance automobile en France débute en 1929[15], avec la création du Bureau central français des compagnies d'assurances pour l'étude des statistiques concernant les accidents automobiles. Au vu de l'intensification du trafic automobile, le législateur décide le de réglementer l'assurance automobile.

À la sortie de la Seconde Guerre mondiale le trafic routier augmente[16] et avec lui le nombre de blessés. Afin de sensibiliser le public, les sociétés d'assurances avec l'aide de l'Union routière de France ont l'initiative en 1949 de créer la Prévention routière. Sa mission est d'encourager, d'étudier et mettre en œuvre des mesures visant à réduire la fréquence et la gravité des accidents de la route. Elle met en place un réseau d'information et de sensibilisation du public. Elle est rejointe en 1972 par le comité interministériel de la sécurité routière. Son but est de faire prendre conscience aux usagers de la route des facteurs de risque liés à la conduite : vitesse, alcool, non-port de la ceinture de sécurité, fatigue, etc.

À l'époque l'assurance n'est pas obligatoire ce qui peut faire que les victimes peuvent se trouver doublement lésées en cas d'accident corporel grave : si les conducteurs responsables n'ont pas les moyens d'indemniser eux-mêmes les victimes, ces dernières en plus de leurs blessures ne peuvent être dédommagées. Afin de mettre un terme à cette injustice, la loi du donne naissance au Fonds de garantie automobile (FGA). Cette structure est chargée de payer les indemnités allouées aux victimes d'accidents corporels causés par des véhicules dont les conducteurs demeurent inconnus ou non assurés et insolvables. Le FGA voit rapidement apparaître ses limites financières. La plupart des voitures sont assurées mais ce sont les deux roues qui sont les moins couverts et les plus exposés aux blessures graves[17],[18]. Ceci pousse le législateur à imposer l'assurance automobile à tous le , six ans plus tard.

En 1955, le Bureau commun automobile (BCA) est créé et regroupe des experts automobile indépendants chargés d'estimer rapidement le coût des sinistres pour le compte des compagnies d'assurances. Le BCA succède à la Convention Expertise[19] de 1954[17]. Toutefois, la profession des experts ne s'organise pas avant 1972.

Le , la convention d'indemnisation directe des assurés (IDA) est mise en place afin de permettre aux compagnies d'assurance d'indemniser directement l'assuré sans attendre l'aboutissement d'un recours de droit commun plus long. Cette convention met en place un barème de responsabilité qui simplifie les procédures entre compagnies d'assurance. Cette convention facilite la gestion de près de 80 % des sinistres[17]. En 1974, elle devient la Convention inter sociétés de règlement des sinistres automobile (IRSA).

Afin de valoriser les bons conducteurs et de sanctionner les mauvais, le législateur met en place le régime du bonus-malus le [20]. Néanmoins, son existence est mise à mal par la Commission de Bruxelles qui estime qu'il nuit à la libre concurrence et qu'il contrevient à la troisième directive réglementant l'assurance non-vie, entrée en vigueur le . Mais le , la Cour européenne de justice rend une décision favorable au système français[21].

Le entre en vigueur l'application de la convention d'indemnisation des accidents corporels (IDAC) dans le but d'améliorer le délai d'indemnisation des sinistres corporels.

C'est à la suite de l'affaire Charoy[22] que les pouvoirs publics prennent conscience que les membres de la famille du conducteur ou de l'assuré ne sont pas assurés automatiquement au même titre que des tiers. En effet l'article L. 211-1 § 5 du code des assurances[23] ne les considère comme des tiers qu'à partir du . Avant cette loi, si le conducteur ne souscrit pas une assurance particulière pour sa famille, ses membres ne sont pas indemnisés en cas d'accident. La modification de la loi en leur faveur permet donc aux passagers d'être systématiquement assurés sans souscrire une option particulière.

Le , tous les contrats d'assurance qui couvrent les dommages causés à des biens incluent obligatoirement une garantie contre les catastrophes naturelles.

Lors d'un accident de la circulation c'est la responsabilité civile de droit commun des articles 1382 du code civil[24] et suivants qui s'applique. Ceci pose des problèmes pour instaurer un système équitable de réparation des dommages corporels car le conducteur peut être exonéré totalement ou partiellement de sa responsabilité en cas de cause étrangère.

Le la deuxième chambre civile de la Cour de cassation va rendre un arrêt contesté : « l'arrêt Desmares » lance une politique du tout ou rien en défaveur des victimes. En effet s'il y a faute de la victime, cette dernière sera complètement dépourvue de recours contre le conducteur. Ajouter à cela le nombre croissant de blessés sur la route qui est proche des 300 000 par an[17],[25]. Certains juges refusent d'appliquer cet arrêt, créant un déséquilibre entre tribunaux. Afin qu'aucune victime d'accidents de la route ne se retrouve sans indemnisation, la Loi Badinter est votée le et entre en vigueur le .

Le , la convention d'indemnisation pour le compte d'autrui (ICA) est mise en place. Elle est remplacée le par la convention d'indemnisation et de recours corporel automobile (IRCA)[17].

Le fonds de garantie automobile est trop sollicité pour des sinistres causés par des conducteurs sans assurance. Ainsi, le législateur rend obligatoire l'affichage de la vignette d'assurance sur les véhicules à partir du . Ceci facilite le contrôle du respect de l'obligation d'assurance et rend plus efficaces les sanctions.

Le , la loi impose que la garantie incendie des contrats d'assurance automobile couvre aussi les dommages causés par les différents types de tempêtes, dont les cyclones tropicaux[26].

En 2018, les fichiers d'assurances privées et de plaques d'immatriculation vont être croisés pour permettre aux autorités de contrôler l'assurance automatiquement[27].

A partir du , la vignette d'assurance permet son aspect obligatoire et est remplacée par l'inscription à un fichier informatique centralisé[28].

Garanties proposées

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De nombreuses garanties peuvent être proposées lors de la souscription d'un contrat d'assurance automobile. Celles-ci sont indépendantes les unes des autres que ce soit dans la souscription comme dans la mise en application. Lors d'un accident responsable par exemple, même sans avoir la garantie « tous risques », la garantie d'assistance, la sécurité du conducteur et la défense recours fonctionnent. De même, la garantie « tous risques » ne signifie pas forcément qu'on ait souscrit à l'assistance ou aux autres options.

Responsabilité civile

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La garantie minimum est la responsabilité civile automobile, qui se distingue de la responsabilité civile vie privée. Dans le langage courant, on parle d'assurance « au tiers ». Cette garantie ne couvre que les dommages causés aux autres biens ou personnes, donc ceux des véhicules percutés, les blessures des usagers des voitures en dehors du conducteur responsable, comme des piétons, mais aussi les dégâts subis par les biens matériels de toutes natures (lampadaires, murs, bâtiments…). Lors d'une collision avec un tiers responsable, c'est l'assurance de cette personne qui prend en charge les dommages[29].

Cette garantie couvre notamment les dommages causés à un immeuble lors d'une communication d'incendie qui aurait pris naissance dans la voiture assurée. Elle doit prendre en compte aussi les dommages qui pourraient être constatés à la suite d'un vol et ce pendant un mois après la date de déclaration de vol.

La plupart des compagnies d'assurance couvrent les dommages causés par une remorque de moins de 750 kg mais seulement lors du tractage, cela est précisé dans les conditions générales du contrat.

Défense recours

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La garantie défense recours est souvent indissociable de la garantie responsabilité civile, car elle a pour but d'assumer la défense amiable ou judiciaire et exercer les recours pour le compte de l'assuré à la suite d'un sinistre vis-à-vis des tiers lésés ou responsables.

L'assurance doit mettre à disposition de l'assuré des conseils, le libre choix d'un avocat, mais aussi prendre en charge les frais de procédure, d'huissier et d'expertise[30].

Elle peut être complétée d'une assurance protection juridique.

Sécurité du conducteur

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La sécurité du conducteur couvre les dommages corporels du conducteur quand celui-ci est responsable ou qu'il n'y a pas de tiers identifié. Elle peut être assimilée à une « individuelle accident ». Elle peut être incluse dans le contrat automobile ou souscrite à part. En effet, les dommages subis par le conducteur sont exclus du système d'indemnisation de la loi Badinter du 5 juillet 1985. Elle comporte souvent une franchise d'invalidité qui implique que la garantie ne joue que lors d'accidents corporels graves.

La garantie prend en charge les frais médicaux consécutifs à l'accident, la perte de revenus à la suite de l'invalidité, les frais d'aménagement du domicile de l'assuré comme l'installation d'une rampe, le salaire des aides à domicile à la suite de la perte d'autonomie. Dans le cas d'un décès, il peut y avoir le remboursement des frais d'obsèques, le versement d'un capital fixe ou une rente.

Assistance

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Une remorqueuse.

L'assistance au véhicule a pour but la mise en place et la prise en charge du remorquage d'un véhicule et le transport de ses occupants en France comme à l'étranger, dans le cas d'un accident ou d'une panne. Cette assistance peut être étendue aux personnes, même sans événement lié au véhicule. Certaines compagnies proposent des garanties sur le remplacement des pièces à l'origine de la panne. Elle peut être limitée par un plafond de prise en charge, mais aussi par une franchise kilométrique. En effet, certaines assurances ne prennent en charge le remorquage que si l'assuré se trouve à plus d'une certaine distance de son lieu d'habitation.

Bris de glace

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La garantie des bris de glace couvre la réparation ou le remplacement des parties vitrées d'un véhicule, c'est-à-dire les vitres latérales, pare-brise, lunette arrière et peut être étendue selon les compagnies aux optiques de phares, toit ouvrant, miroirs des rétroviseurs. Dans le cadre des assurances pour les véhicules à deux roues, le terme utilisé est « bris d'optique ».

La garantie « bris de glace » a souvent une franchise qui lui est propre et peut être différente s'il s'agit seulement de réparer un impact ou de changer une partie vitrée.

En cas de sinistre sur une partie vitrée de la voiture les compagnies d'assurances ont mis en place deux procédures pour que le client fasse réparer ou changer la partie endommagée. Soit le client va chez un réparateur de son choix, paye la totalité de la facture et l'envoie à sa compagnie d'assurance qui la lui rembourse, déduction faite d'une éventuelle franchise. Soit il va chez un réparateur agréé qui se verra délivrer une prise en charge et sera réglé directement par l'assurance et ce afin d'éviter que le client ait à avancer la totalité des réparations.

Catastrophes naturelles, catastrophes technologiques

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Une voiture écrasée par un arbre à la suite d'une tempête.

La garantie couvrant les dommages à la voiture, lors de catastrophes naturelles ou technologiques, est obligatoirement incluse dès qu'il y a une assurance sur les biens, comme le bris de glace. Pour faire jouer cette garantie, il faut impérativement qu'un arrêté interministériel soit publié au journal officiel.

Vol, incendie et garanties annexes

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Un incendie de voiture.

La garantie vol couvre les dommages subis par le véhicule lors d'un vol total, partiel ou d'une tentative : l'assuré est remboursé de la valeur de son véhicule, après un délai minimum de 30 jours. Si le véhicule est retrouvé avant ce délai, il est automatiquement restitué s'il est économiquement réparable.

Si seules des pièces ou des accessoires disparaissent, le remplacement des pièces est effectué tant que le montant des réparations ne dépasse pas le prix du véhicule.

Une compagnie d'assurances peut prévoir une diminution de l'indemnisation d'assurance lorsque l'assuré se fait voler son véhicule avec les clés sur celui-ci.

La garantie vol n'est pas une assurance en cas d'escroquerie dont un assuré peut être victime lors de la vente ou l'achat de la voiture[29].

Afin de se prémunir d'un sinistre, la compagnie d'assurance peut imposer des mesures de prévention à l'assuré, comme l'achat d'un antivol agréé pour les motos, la gravure des vitres, ou le stationnement régulier dans un endroit fermé (garage ou parking souterrain).

La garantie incendie couvre les dommages subis par le véhicule lors de sa destruction par un incendie, qu'il soit criminel ou mécanique, ainsi que l'action de la foudre, l'explosion, les attentats et actes de terrorisme. Si le sinistre est dû à une communication d'incendie, c'est la garantie responsabilité civile du véhicule responsable qui prend en compte les dommages des tiers, et la garantie incendie qui intervient pour ceux de la voiture responsable.

La garantie contre les événements climatiques (tempête synoptique et cyclone tropical) est comprise dans la garantie incendie[31].

Dommage collision

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La garantie dommage collision prend en charge les dommages au véhicule de l'assuré même quand le conducteur est responsable, mais seulement s'il y a un tiers identifié. Cette garantie ne joue pas si l'assuré a un accident seul ou s'il s'agit de vandalisme.

La garantie fonctionne donc s'il y a collision avec un animal, un piéton ou une voiture mais seulement si le propriétaire est identifiable. Ce qui exclut donc la réparation des dommages lors de la collision avec du gibier ou d'endurer un délit de fuite.

Tous risques

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La garantie dommages tous accidents, appelée communément « tous risques », couvre l'ensemble des dommages qui peuvent être causés au véhicule : le vandalisme, le délit de fuite subi par l'assuré, la collision avec un animal sauvage ou les accidents dont le conducteur est responsable.

  • La garantie du contenu : tout ce qui est laissé à l'intérieur de la voiture : effets personnels (vêtements), bagages, petit équipement (par exemple autoradio, GPS), matériel professionnel.
  • La perte de valeur ou valeur d'achat est une garantie qui couvre la perte de valeur sur le véhicule. Elle peut, si le véhicule est totalement détruit, rembourser la valeur d'achat du véhicule ou ajouter un complément forfaitaire ou un pourcentage sur la cote de la voiture au moment du sinistre ou le remboursement des échéances restant à devoir sur un crédit-bail.
  • Le véhicule de remplacement est la mise à disposition d'un véhicule de prêt ou d'un forfait location afin de remplacer temporairement un véhicule inutilisable à la suite d'un accident, vol ou panne.
  • La garantie des accessoires couvre les éléments extérieurs ajoutés sur les véhicules comme pour le tuning.
  • Le vol ou perte des clés peut être indemnisé auprès de certaines compagnies.

Contrat d'assurance

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Forme du contrat

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Les contrats d'assurance sont constitués de deux éléments bien distincts.

D'une part, les « conditions particulières » qui sont propres à chaque assuré et regroupent les informations déclarées par celui-ci. Il y apparaît les caractéristiques du véhicule assuré, des conducteurs, le montant de la prime, l'échéance anniversaire et les garanties choisies, etc.

D'autre part, les « conditions générales » qui doivent être obligatoirement remises à la souscription du contrat, et qui se présentent sous la forme d'un guide expliquant chaque garantie en détail, notamment les exclusions et le fonctionnement du contrat.

Types de contrat

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Le contrat d'assurance automobile peut varier en fonction de nombreux critères :

Contrats « monovéhicule »

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Il peut être destiné à l'assurance de particuliers ou d'entreprise pour les voitures, deux-roues, les voitures sans permis, etc. C'est la forme de contrat la plus répandue sur le marché. Le tarif est adapté à l'usage du véhicule : usage privé ou trajet travail (pour rejoindre le lieu de travail), pour les déplacements professionnels simples[32] ou des tournées quotidiennes. Certaines assurances permettent des réductions sur les primes selon le kilométrage parcouru dans l'année.

L'assurance frontière est destinée aux véhicules étrangers non assuré dans un pays adhérent au système de la carte verte et qui entre sur le territoire français.

Dans le cadre d'un usage sportif, comme lors des compétitions ou rallyes, le véhicule nécessite des assurances particulières.

Contrat flotte

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Le contrat « flotte » est généralement destiné aux entreprises ou aux particuliers disposant de plusieurs véhicules de les regrouper sur un seul et même contrat, ce qui permet de diminuer les coûts de gestion facturés au client. Ce type de contrat permet à tout moment d'inclure et de retirer des véhicules du parc automobile[33] de l'assuré, sans nécessité de modification particulière du contrat. À chaque échéance du contrat, la compagnie remet à l'assuré un « état du parc », qui est la liste des véhicules assurés et ceux qui sont sortis du parc depuis la dernière échéance.

Sous l'influence de l'inflation des coûts moyens d'indemnisation, de la diminution de la taille des parcs des entreprises et de la législation française qui tend à mieux protéger les victimes d'accidents corporels, les contrats de flotte ont par contre connu une augmentation des tarifs[34], qui pèsent de plus en plus sur les entreprises ayant des problématiques de Gestion de flotte.

Les assurances « professionnels de l'automobile » ou garage sont des garanties qui s'étendent à tous les véhicules sous la responsabilité d'un professionnel de l'automobile. Des assurances spécifiques sont dédiées aux marchandises transportées, et aux transports publics de personnes.

Personnes couvertes

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Toute personne ayant le droit de conduire un véhicule peut être désignée en tant que conducteur principal sur un contrat d'assurance automobile. Il peut également y avoir des conducteurs secondaires désignés sur le contrat, comme le conjoint ou les enfants. Certains contrats d'assurance peuvent n'avoir aucun conducteur expressément désigné. Par exemple : pour les voitures de société où tous les employés peuvent utiliser le véhicule sans que l'assurance en soit avertie. Dans certaines situations, les compagnies d'assurance peuvent mettre en place des franchises « prêt de volant » lors d'accident causé par des personnes non désignées au contrat, que ce soit pour une conduite occasionnelle ou lors de contrat prévoyant un conducteur exclusif.

Plafonds, franchises, exclusions

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Les garanties proposées par les assurances sont généralement limitées par des plafonds, franchises et exclusions.

Plafonds

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Les plafonds de garantie, ou limites de décaissement, sont les montants maximums sur lesquels la compagnie d'assurance s'engage. Ils sont fonction du risque à assurer et sont rarement négociables. Ils permettent aux assurances de ne pas s'engager sur des montants illimités en cas de sinistre exceptionnellement important et de mieux en maitriser les coûts.

Franchises

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Les franchises sont les montants qui restent à la charge de l'assuré en cas de sinistre. En assurance automobile, les franchises sont généralement absolues et la plupart du temps fixes, mais il est possible d'avoir des franchises variables en fonction du coût du sinistre. Plus la franchise est élevée, plus la cotisation baisse.

Par exemple, un assuré qui se fait voler une voiture estimée à 5 000  et qui a une franchise de 400  prévue à son contrat, est remboursé de la somme de 4 600 . Mais si sa franchise est de 10 % des dommages, il est remboursé de 4 500 .

Exclusions

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Les exclusions désignent ce qui n'est pas garanti par le contrat. Elles doivent impérativement apparaître en caractères gras et apparents[35]. Elles peuvent être légales ou contractuelles. Elles sont légales, par exemple, si l'assuré a causé volontairement les dommages. Elles peuvent être contractuelles, avec le cas d'une exclusion des dommages aux pneumatiques, ou le vol de carburant par exemple[36].

Certaines exclusions sont absolues comme les dommages subis par le complice du vol du véhicule ou des exclusions inopposable aux victimes comme l'inobservation des règles de sécurité (nombre de passagers trop élevé).

La conduite en état d'ivresse ne constitue pas une cause d'exclusion de garantie[37] : « Est réputée non écrite toute clause stipulant la déchéance de la garantie de l'assuré en cas de condamnation pour conduite en état d'ivresse ou sous l'empire d'un état alcoolique ou pour conduite après usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants. ». En revanche, la garantie « tous risques » peut exclure les dommages subis par le véhicule de l'assuré lors d'une conduite sous l'emprise de l'alcool.

Calcul de la prime

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Critères de tarification

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La « cotisation d'assurance » automobile ou « prime d'assurance » est spécifique à chaque situation. En effet, de nombreux facteurs statistiques entrent en ligne de compte : l'âge, l'ancienneté de permis et antécédent de permis (suspension, annulation, conduite en état d'ivresse), la ville de résidence, la situation matrimoniale, les antécédents d'assurance (majoration jeune conducteur, réduction conduite accompagnée, bonus, les antécédents de sinistres et une résiliation compagnie), la profession, le véhicule, sa couleur, son mode d'achat (comptant, crédit, crédit-bail). Tous ces éléments permettent de calculer une prime nette à laquelle s'ajoutent les frais de gestion, les taxes et les frais d'adhésion pour les mutuelles.

Généralement, plus un assuré est expérimenté, moins la prime sera élevée. A contrario, certaines compagnies refusent de prendre les jeunes conducteurs car la fréquence des sinistres est très nettement supérieure lors des deux premières années[38].

À la suite d'une décision de la Cour de justice de l'Union européenne depuis le les assureurs ne peuvent plus calculer leur tarif en fonction du sexe de l'assuré et ce bien que les statistiques sinistre soient révélateur d'une différence flagrante[39].

Enfin, le véhicule assuré constitue un facteur essentiel du calcul de la cotisation. Il est évident que le prix sera différent entre une citadine et un SUV. La prime est déterminée en fonction de la puissance de la voiture, du coût des pièces lors des réparations ou bien encore par les statistiques qui répertorient les voitures les plus volées. À titre d'exemple, en 2007 c'est la Smart Fortwo qui a été la plus volée, suivie par la Renault Twingo, la Peugeot 306, la Renault Clio et l'Audi A3[40].

Conduite accompagnée

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Disque à apposer à l'arrière des véhicules en conduite accompagnée.

Les parents qui souhaitent faire de la conduite accompagnée avec leurs enfants ne subissent aucune taxe supplémentaire et le prix de leur assurance reste le même.

Pour les conducteurs novices, une surprime peut être appliquée sur la cotisation, mais elle ne peut cependant pas dépasser 50 % pour les personnes ayant obtenu leur permis par la conduite accompagnée[41].

L'assurance automobile n'est pas un produit soumis à la TVA, mais elle reste soumise à d'autres taxes telles que la taxe fiscale à hauteur de 18 %, la contribution prévue par le Code de la Sécurité sociale de 15 % et la contribution au Fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages de 1,90 %[42], et 6 % pour les catastrophes naturelles[29].

Il y a aussi une participation au Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d'autres infractions de 3,30  par contrat en 2010[43]. Cette participation a été réévaluée à 4,30  en 2016 puis à 5,90  en 2017 à la suite des différents attentats ayant eu lieu en 2015-2016.

Bonus Malus

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Le coefficient de réduction-majoration (CRM) désigne une méthode de pondération de la prime d'assurance. Plus le bonus est bas, moins la cotisation est élevée et inversement en cas de malus.

Afin de récompenser les « bons conducteurs », chaque année d'assurance passée sans sinistre améliore le bonus. Cependant, lorsqu'un assuré est responsable d'un sinistre ce dernier perd une partie de son bonus, ce qui induit généralement une augmentation de ses cotisations futures. Par exemple, si la prime pure d'un assuré est de 100  et qu'il a un bonus de 80 %, sa cotisation est de 80 , à laquelle s'ajoutent les frais et taxes. L'année suivante, s'il n'a pas d'accident, sa prime pure pourrait être de 105  avec un bonus de 76 %, soit une cotisation de 79,80  plus les frais et taxes.

Durée et conditions de résiliation

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Durée du contrat

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La durée d'un contrat d'assurance automobile est généralement d'un an, renouvelable par tacite reconduction. Mais il peut aussi y avoir aussi des contrats temporaires appelés « notes de couverture » : c'est une garantie provisoire, généralement d'un mois, accordée lorsque le souscripteur n'a pas toutes les pièces nécessaires à la souscription du contrat. Une fois les justificatifs présentés, la note de couverture est transformée en contrat définitif. Si l'assuré ne présente pas toutes les pièces, la garantie s'arrête.

Il peut s'agir aussi d'un contrat temporaire ferme, par exemple pour le transit ou un prêt, ou bien en cas de souscription à distance à la suite d'un délai de rétractation.

Résiliation

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  • Résiliation à l'initiative de l'assuré : comme la plupart des assurances IARD le contrat automobile peut être résilié à l'échéance anniversaire avec la loi pour le développement de la concurrence au service des consommateurs ou un préavis maximum de deux mois, mais aussi en cours d'année à la suite de la vente du véhicule, changement de situation, ou décès. Pour cela, il lui faut envoyer une lettre de résiliation de contrat d'assurance à son assureur, en respectant les délais légaux ou les délais fixés dans sa police d'assurance. En 2015 la loi Hamon permet de changer d'assurance en cours d'année une fois que la première année d'assurance est passée[44]. L'assuré qui résilie son contrat en cours d'année bénéficie du remboursement de sa prime d'assurance pour la période payée d'avance.
  • Résiliation à l'initiative de la compagnie : la résiliation du contrat peut dans certaines situations être l'initiative de l'assureur, postérieurement à un sinistre important dans le mois qui suit la déclaration de sinistre. Elle intervient un mois après que l'assuré en a été informé[45]. Cette résiliation peut aussi avoir lieu à cause d'un excès de sinistres à l'échéance anniversaire, ou à la suite d'un non-paiement des primes avec un délai minimum de dix jours qui suit la fin de la mise en demeure de payer[46]. La compagnie d'assurance peut également résilier le contrat d'assurance pour fausse déclaration de l'assuré à la souscription ou de sortie des critères de souscription et plus rarement à la suite de la liquidation d'une compagnie.

Sinistre

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Déclaration et indemnisation

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Le recto d'un formulaire de constat amiable européen d'accident.

Déclaration

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L'assuré a deux jours pour faire sa déclaration après la découverte d'un vol et cinq jours après la survenance d'un accident. Si ce délai n'est pas respecté, l'assureur peut prétendre à la déchéance des garanties du contrat mais cette disposition n'est que dans de très rares situations opposée à l'assuré[47]. La déclaration de sinistre peut être faite soit grâce à un constat amiable automobile, soit par lettre manuscrite.

Si deux personnes sont en désaccord sur les circonstances du sinistre, seule une personne en dehors des véhicules impliqués peut servir de témoin, sauf lors d'un carambolage.

Indemnisation

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À la suite d'un sinistre couvert, une expertise est réalisée par un expert indépendant qui vérifie la véracité des déclarations et estime le prix des réparations et de la voiture afin de savoir si elle est techniquement et économiquement réparable. Si l'assuré est en désaccord avec le montant proposé par l'expert, il peut demander une contre-expertise, à ses frais. Si les deux experts ne trouvent pas d'accord, un troisième expert peut intervenir pour arbitrer. Aucun texte légal ne fixe les délais d'expertise.

L'assurance automobile est un contrat à principe indemnitaire : le prix remboursé ne peut dépasser le prix de la voiture[5]. C'est ce que les experts appellent la « VRADE » (valeur de remplacement à dire d'expert), ce qui est différent de « la cote Argus ». Dans certains cas particulier, notamment les voitures de collection, un expert peut être missionné pour évaluer la voiture d'une manière différente de l'Argus. Certaines assurances demandent d'ailleurs une expertise pour assurer un véhicule au delà de certains montants avoisinant les 30 000 [48].

La compagnie d'assurance dispose d'un délai de trois mois pour indemniser le sinistre après avoir reçu l'accord de l'assuré[49].

S'il a été fait une fausse déclaration à la souscription, une nullité de garantie peut être appliquée à l'assuré[50], sans toutefois être opposée aux victimes.

Aux termes de l'article R. 211-13 du C.A, quatre catégories d'exception de garantie ne sont pas opposables par l'assureur aux victimes ou à leurs ayants droit :

  • les clauses de plafonnement de garantie ou de franchise qui sont prévues au contrat d'assurance ;
  • les déchéances, y compris pour une cause née avant le sinistre ;
  • la réduction de l'indemnité d'assurance en application de la règle proportionnelle de prime pour omission ou déclaration inexacte du risque par un assuré de bonne foi ;
  • les exclusions de garantie prévues aux articles R. 211-10 et R. 211-11 du code des assurances.

Délai de prescription

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En assurance, le délai de prescription est de deux ans, mais ce délai est porté à dix ans lorsque la responsabilité d'un tiers est engagée[51].

Action directe

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L’assureur d’un automobiliste ayant causé un accident peut être saisi directement par la victime, sans passer par l'assurance de la victime[52].

Détermination de la responsabilité

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Lors d'un accident entre un ou plusieurs véhicules, les assurances examinent les fautes qui ont pu être commises par les conducteurs afin de déterminer qui est responsable du sinistre. Cette responsabilité détermine d'une part le malus que le conducteur responsable reçoit à son échéance anniversaire suivante et d'autre part ce qui sera payé par les assurances et à qui iront ces fonds. La responsabilité d'un assuré peut être totale, partielle, ou nulle.

La détermination de responsabilité est établie grâce au constat d'accident qui est généralement rempli sur place, par la déclaration des témoins ou lorsqu'un procès-verbal est établi par les forces de l'ordre quand il y a des blessés.

La loi Badinter impose la responsabilité du conducteur lors de collision avec un piéton, sauf dans quelques situations comme la tentative de suicide[53].

En cas de vol, l'assurance est tenue de couvrir les dommages qui peuvent être causés par le véhicule jusqu'à un mois après le vol. Les dommages commis lors d'un vol n'ont pas d'impact sur le bonus de l'assuré.

Dans la majorité des sinistres la responsabilité d'un conducteur est déterminée grâce à la Convention IDA (Indemnisation directe de l'assuré). Cette convention est un barème de responsabilité, établi à partir du Code de la route et permet, en rapport avec le constat amiable, de déterminer les responsabilités dans près de 80 % des sinistres[54].

Impact du sinistre sur le Bonus

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Seuls les accidents responsables ou partiellement responsables ont un impact sur le bonus.

Faire intervenir l'assurance à la suite d'un vol, d'un incendie, d'un bris de glace où l'assistance n'affecte pas le bonus. De même que les accidents responsables avec du gibier. Cela peut toutefois avoir un impact sur le tarif de l'année suivante.

Lors d'un sinistre responsable quel que soit le montant ou la nature des dommages le malus est de 25 % c'est-à-dire que si un assuré à un bonus à 0,54 % l'année suivante le bonus sera de 0,67 % (0,54*1,25). S'il s'agit seulement d'un accident partiellement responsable le malus n'est que de 12,5 % soit 0,60 %.

Exemples de sinistre

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Lors d'un accident sur un parking, la responsabilité n'est pas divisée de moitié entre les automobilistes : les règles de la circulation s'appliquent comme sur la route.

Un automobiliste est considéré comme responsable de ses portes et auvents lorsqu'il gêne la circulation[55].

Une personne faisant une manœuvre est le plus souvent responsable d'un choc avec un véhicule en circulation sur la voie normale, dans la mesure où c'est elle qui gêne la circulation.

Statistiques sinistre

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Chaque année, le nombre de sinistres diminue. Par exemple en 1979 il y avait 242 975 accidents corporels en France contre 124 524 en 1999[17].

Toutefois le coût des sinistres augmente plus vite : le coût des réparations augmente de 3 % par an, le coût d'indemnisation des sinistres corporels augmente de 5 à 6 % par an et les coûts de gestion augmentent de 2 %[56].

Nombre de sinistres en 2003
Nature du sinistre Nombre de sinistres Évolution 2004
Responsabilité civile matérielle 1 600 000 -3 %
Responsabilité civile corporelle 167 000 -1 %
Incendie et vol 450 000 -10 %
Bris de glace 2 950 000 -3 %
Dommages tous accidents 1 750 000 -4 %
Répartition de la charge
Nature du sinistre Coût en %
Dommages aux véhicules 33 %
Responsabilité civile corporelle 28 %
Responsabilité civile matérielle 22 %
Incendie et vol 11 %
Bris de glace 5 %
Autres 1 %

En 2009 les compagnies d'assurances ont indemnisé 9,6 millions de sinistres rien que pour les Véhicules à quatre roues, soit près de 16,3 milliards d'euros[57].

Conséquences des délits et des fraudes

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La lutte contre la fraude est un enjeu important pour les compagnies d'assurances bien que le chiffrage des pertes soit difficile. En effet des assurés malveillants sont prêts à tromper l'assurance pour gagner plus d'argent. Que ce soit lors de la souscription, en faisant une fausse déclaration, ou lors d'un sinistre en déclarant de faux accidents[58], la destruction volontaire, fausse déclaration sur les circonstances ou le montant des dommages. La lutte contre la fraude automobile représente environ 50 % de l'activité de l'ALFA[59].

Parmi les conséquences dues à des délits et des fraudes[60] :

  • le défaut d'assurance peut être un frein dans la recherche d'un assureur. En effet, certaines compagnies ne souhaitent pas assurer un véhicule qui est resté trop longtemps sans assurance ;
  • la fausse déclaration à la souscription peut entraîner soit la nullité du contrat lorsque la mauvaise foi est établie, soit une résiliation sous dix jours par la compagnie, ou au mieux une régularisation des primes. Lorsque la fausse déclaration est constatée après le sinistre, une règle proportionnelle de prime est appliquée[61] ;
  • la fraude lors d'un sinistre induit une déchéance de garantie, souvent suivie de la résiliation du contrat ;
  • si après un sinistre une circonstance aggravante est constatée, un malus supplémentaire peut être appliqué[62] :
    • Accident causé par le conducteur reconnu en état d'imprégnation alcoolique : 150 % de majoration,
    • Accident donnant suite à une suspension de permis : de 50 % à 100 % de majoration,
    • Délit de fuite : 100 % de majoration,
    • Fausse déclaration : 100 % de majoration.

En 2019, le fichier des véhicules assurés (FVA) est créé afin de lutter contre la conduite sans assurance.

En 2020, les conducteurs non assurés ont provoqué 27 332 victimes dont 7 984 victimes corporelles parmi lesquelles 128 sont décédées pour un cout de 106,3 millions d'euros selon le FGAO[63].

En 2020, 60% des automobilistes non-assurés ont moins de 35 ans. Les départements où se pratiquent des accidents sans assurance sont essentiellement la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne ou encore les Bouches-du-Rhône[63].

Marché de l'assurance

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Le marché de l'assurance automobile représente environ 10 % du marché de l'assurance en France. Mais il s'agit aussi de toute une économie en étroite relation.

Avec la libéralisation et l’ouverture du marché unique de l’assurance en 1994, le marché de l'assurance automobile en France doit légalement permettre la souscription de polices d’assurance sur le marché de l'union européenne pour les consommateurs et de permettre aux professionnels de l’assurance d’investir de nouveaux marchés. Toutefois, en pratique, en 2014, les assurances automobiles en France n'assurent que les assurés français et les assurés français ne peuvent s'assurer qu'aux seuls assurances automobiles en France[64].

Marché économique

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Avec plusieurs dizaines de millions de véhicules, la France compte plusieurs millions de sinistres pour un coût proche de 20 milliards d'euros.

Sinistres

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En 2003 la France compte environ 35 millions de voitures[65], ce qui représentait 7 131 000 sinistres en 2008, dont 43 % de bris de glaces[66].

En 2015, la France compte 40,9 millions de véhicules 4 roues à moteur dont le poids total autorisé en charge est inférieur ou égal à 3,5 tonnes, hors flotte d'entreprise[67] impliqués dans 7,6 millions de sinistres assurés[68].

En 2014, la France compte 3,9 millions de deux-roues, pour 21 335 blessés en deux-roues financés avec 912 millions d’euros[69].

Chiffre d'affaires

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Le marché de l'assurance automobile représente un chiffre d'affaires total de 17 900 millions d'euros en 2008 ce qui représente 40 % des cotisations totales de l'assurance aux biens.

En 2015, le marché de l'assurance automobile des particuliers représente un chiffre d’affaires de 18,5 milliards d’euros[68].

Acteurs principaux du marché

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Sur l'ensemble des possibilités proposées aux assurés pour souscrire un contrat, ce sont les sociétés d'assurance avec intermédiaires qui restent le moyen le plus utilisé avec près de 45 % des cotisations contre 35 % par le biais de mutuelles sans intermédiaires[70].

Acteurs principaux du marché

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Toutes les entreprises agréées pour pratiquer les opérations d'assurance contre les accidents résultant de l'emploi de véhicule automobile peuvent distribuer des assurances automobiles[71].

Toutefois le marché de l'assurance ne s'arrête pas aux compagnies d'assurances. Il y a aussi les distributeurs et de nombreux prestataires.

Compagnies d'assurances

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En 2005, AXA est le leader français de l'assurance automobile en chiffre d'affaires, avec 2 milliards d'euros et avec 4,2 millions de voitures assurées (hors flotte et moto)[72].

La MACIF est second avec 1,7 milliard d'euros de chiffre d'affaires, mais il est premier en nombre de voitures assurées avec 4,7 millions.

En 2005, six acteurs dépassent le milliard d'euros de chiffre d'affaires : AXA, Macif, Groupama-Gan, MAAF, MAIF et AGF.

En 2007, la création du groupe Covéa rapproche MAAF, MMA, et Azur-GMF. Le groupe Covéa prend la tête du marché devant AXA.

Intermédiaires d'assurances

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Afin de souscrire un contrat d'assurance les prospects peuvent passer par divers intermédiaires d'assurances qui peuvent être soit des agents généraux d'assurance, des courtiers, des salariés directs de la compagnie, sa banque ou instantanément auprès de la société avec notamment l'utilisation grandissante d'Internet.

Depuis quelques années, il y a un élargissement des moyens de distribution. Il est possible de souscrire des contrats en passant par des prescripteurs d'assurance tel que les concessionnaires automobiles. Il est possible aussi de faire ses contrats d'assurance via les grandes surfaces. Depuis quelques années, les comparateurs d'assurance en ligne prennent également le relais dans l'intermédiation d'assurance. Les intervenants du secteur se nomment Assurland, Le Lynx, LesFurets.com, Hyperassur et LeComparateurAssurance.com[73]. Le Google lance sur le marché des comparateurs d'assurances son service de comparateur pour les contrats automobiles[74].

Des startups spécialisées dans le courtage automobile en ligne ou sur smartphone sont également apparues en 2017, avec des acteurs tels que Leocare, Lovys ou Wilov[75].

Selon le Comité consultatif du secteur financier (Banque de France), en 2011 environ 10 % du flux de souscription d'assurances automobile sur internet sont assurés par les comparateurs d'assurance[76].

Autres organismes

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Autres acteurs

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De nombreux prestataires de service entourent le marché de l'assurance il y a notamment les experts automobiles qui déterminent le montant des réparations à la suite d'un sinistre, les experts médicaux lors d'accident corporel. Les garages automobiles qui effectuent les réparations mais aussi les dépanneurs qui interviennent lors d'un accident ou d'une panne.

Grâce à l'utilisation grandissante d'internet le marché voie arriver des sites de comparateur de primes d'assurance.

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. « Assurance auto en France », Légifrance.
  2. a b et c « La sanction du défaut d'assurance », Fédération française du sport automobile (FFSA).
  3. « Code des assurances R211-7 », Légifrance.
  4. Article R. 211-7 du code des assurances (France).
  5. a et b Article L. 121-1 du code des assurances (France).
  6. « Lexique : Les termes de l'assurance expliqués », Assor.fr.
  7. article L211-1 du Code des assurances
  8. « La circulation automobile internationale » [PDF], SCOR, Division Non-Vie, .
  9. Article R. 211-25 du code des assurances (France).
  10. Article R. 211-23 du code des assurances (France).
  11. Article L. 211-4 du code des assurances (France).
  12. Le « gardien » est la personne qui à la garde habituelle d'un véhicule sans forcément en être le propriétaire.
  13. Décret no 85-879 du 22 août 1985 relatif à l'affichage sur les véhicules d'un certificat d'assurance ; codification actuelle : article A.211-10 du code des assurances.
  14. Article A. 121-1 du code des assurances (France).
  15. « Tableau synchronique des grandes dates de l'histoire des assurances »
  16. Précis page 689 en 1950 il y a 1 525 000 voitures contre 11 860 000 en 1970
  17. a b c d e et f Yvonne Lambert-Faivre et Laurent Leveneur, Droit des assurances, Paris, Dalloz Précis, , 12e éd., 918 p. (ISBN 978-2-247-06165-5, BNF 40034496, p658)
  18. Précis édition 11 page 535, le précis édition 12 redonne la même phrase mais pas de chiffre
  19. La convention expertise a pour objet de confier l'expertise des réparations aux compagnies. L'ensemble de la profession dresse une liste d'experts indépendants dont les rapports ne seront pas contestés pour des petites sommes. En 2003 le montant est de 6 500  HT
  20. « Le Bonus sur le code des assurances français »
  21. « La cour de justice rend raison à la France »
  22. « L'affaire Charoy » [PDF], archives de l'Assemblée nationale.
  23. « Article L. 211-1 § 5 du code des assurances », Légifrance.
  24. « articles 1382 du code civil »
  25. en 1972 il y a 388 363 victimes et le nombre de blessés est supérieur à 300 000 par an jusqu'en 1983
  26. Loi no 90-509 du modifiant le code des assurances et portant extension aux départements d'outre-mer du régime d'indemnisation des catastrophes naturelles.
  27. « Scoop : à la Sécurité routière, ils ont aussi parfois de bonnes idées ! », sur Caradisiac.com (consulté le ).
  28. « Assurance auto : le gouvernement acte la fin de la vignette verte à partir d’avril 2024 »  , Le Monde, .
  29. a b et c Georges Durry, L'assurance automobile, Paris, Dalloz, , 138 p. (ISBN 978-2-247-03083-5, BNF 36990438).
  30. Couilbault, Eliashberg et Latrasse, Les Grands Principes de l'assurance, Paris, L'Argus éditions, , 534 p. (ISBN 978-2-247-05432-9, BNF 39090048), p. 301.
  31. Loi du 25 juin 1990
  32. « Est-on assuré quand on utilise son véhicule personnel pour le travail ? », sur Service-public.fr (consulté le ).
  33. L'ensemble des véhicules assurés par un « contrat flotte », s'appelle un parc.
  34. Les hausses des contrats flotte
  35. Article L. 121-4 et L. 113-1 du code des assurances (France)
  36. Article R. 211-10 du code des assurances (France)
  37. Article L. 211-6 du code des assurances (France)
  38. « Jeunes au volant : les mauvaises habitudes sont bien ancrées », sur Caradisiac.com (consulté le ).
  39. http://www.ffsa.fr/sites/jcms/p1_397641/assurance-la-fin-des-differences-de-tarifs-entre-les-hommes-et-les-femmes?cc=fn_7369 Site de la FFSA
  40. « Les voitures les plus volées »
  41. Article A. 335-9-1 du code des assurances (France)
  42. « L'assurance automobile »
  43. « Site de la FFSA »
  44. http://www.economie.gouv.fr/loi-consommation/mesure/banque-assurance
  45. Article R. 113-10 du code des assurances (France)
  46. Article L. 113-3 du code des assurances (France)
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  48. « Voiture de collection : l'expertise permet de l'assurer à sa juste valeur », Le Dauphiné Libéré.
  49. Article L. 211-9 du code des assurances (France)
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  51. Article L. 114-1 du code des assurances (France)
  52. Rafaële Rivais, « Le conducteur peut saisir l’assureur du responsable de l’accident sans rien déclarer à sa propre assurance », Le Monde,‎ (lire en ligne  , consulté le ).
  53. Article 3 de la loi Badinter
  54. « En savoir plus sur la convention IRSA et la convention IDA »
  55. « Infos pratiques sur le contrat d'assurance automobile. » Sur confidentielles.com : les passagers du véhicule peuvent également occasionner des dommages, par exemple, avec l'ouverture intempestive d'une portière dont ils ont la garde, au sens de l'article 1384 alinéa 1er, du Code Civil. C'est pourquoi l'article L. 211-1 alinéa 2 du C.A. les ajoute à la liste des personnes dont la responsabilité civile est obligatoirement couverte par le contrat d'assurance de responsabilité du véhicule.
  56. « Situation du marché de l'assurance automobile » Présentation en diaporama, page 2.
  57. « L'assurance automobile en 2009 »
  58. Hit parade des fraudes, Le Nouvel Observateur
  59. http://www.ffsa.fr/ffsa/jcms/c_23967/la-fraude-a-l-assurance-en-chiffres?cc=fn_7367 la fraude sur le site de la FFSA
  60. « Toutes les infractions, sur 321auto.com »
  61. Article L. 113-9 du code des assurances (France)
  62. Article A. 335-9-2 du code des assurances (France)
  63. a et b « Sécurité routière : en 2020, près de 30.000 personnes ont été victimes d'un conducteur en défaut d'assurance », Le Figaro (consulté le ).
  64. Le marché européen de l’assurance, Les contrats d'assurance transfrontaliers: conclusion ou exclusion ? Une étude du Centre Européen des Consommateurs Allemagne en coopération avec le Centre Européen des Consommateurs France, novembre 2014
  65. 35 620 000 voitures et 2 446 000 2-roues en 2003 source Précis dalloz 2003
  66. « Assurance automobile : les résultats de l'année 2008 » [PDF], LeParticulier.fr, .
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  68. a et b « L’assurance automobile des particuliers en 2015 », sur Fédération Française de l'Assurance (consulté le )
  69. « L’assurance des deux-roues à moteur en 2014 et son évolution sur 20 ans », sur Fédération Française de l'Assurance (consulté le )
  70. « Le Marché de l'assurance automobile en 2008 », Observatoire-vehicule-entreprise.com.
  71. Article L. 211-1 du code des assurances (France)
  72. « Qui sont les champions... de l'assurance automobile »
  73. Jean-Luc Decaestecker, « En un an, LeComparateurAssurance.com se hisse au 4e rang des comparateurs », Argusdelassurance.com, .
  74. Cécile Prudhomme, « Google lance un comparateur d'assurance automobile en France », Le Monde, .
  75. Géraldine Russel, « Qui sont les pépites françaises de l’AssurTech ? », sur maddyness.com,
  76. « Avis pour renforcer la transparence et la qualité des comparateurs d'assurances de dommages sur Internet » [PDF], Banque-france.fr.