Aspet
Aspet (Aspèth en occitan) est une commune française située dans le sud-ouest du département de la Haute-Garonne en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège.
Aspet | |||||
La mairie d'Aspet. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Saint-Gaudens | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cagire Garonne Salat | ||||
Maire Mandat |
Jean-Sébastien Billaud-Chaoui 2020-2026 |
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Code postal | 31160 | ||||
Code commune | 31020 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Aspétois | ||||
Population municipale |
901 hab. (2021 en évolution de −1,31 % par rapport à 2015) | ||||
Densité | 34 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 00′ 58″ nord, 0° 48′ 08″ est | ||||
Altitude | Min. 399 m Max. 1 240 m |
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Superficie | 26,37 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Saint-Gaudens (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Bagnères-de-Luchon | ||||
Législatives | Huitième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par, le Rucan, le ruisseau du Soueil et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « haute vallée de la Garonne ») et neuf zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Aspet est une commune rurale qui compte 901 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 5 575 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens. Ses habitants sont appelés les Aspétois ou Aspétoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : une maison, inscrite en 1979.
Géographie
modifierLocalisation
modifierLa commune d'Aspet se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 84 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, à 12 km de Saint-Gaudens[2], sous-préfecture, et à 30 km de Bagnères-de-Luchon[3], bureau centralisateur du canton de Bagnères-de-Luchon dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie d'Aspet[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Milhas (3,1 km), Sengouagnet (3,4 km), Izaut-de-l'Hôtel (3,8 km), Soueich (4,0 km), Couret (4,2 km), Estadens (4,3 km), Arbon (4,7 km), Razecueillé (5,3 km).
Sur le plan historique et culturel, Aspet fait partie du pays de Comminges, correspondant à l’ancien comté de Comminges, circonscription de la province de Gascogne située sur les départements actuels du Gers, de la Haute-Garonne, des Hautes-Pyrénées et de l'Ariège[5]. Les communes limitrophes sont Soueich, Cabanac-Cazaux, Chein-Dessus, Encausse-les-Thermes, Estadens, Izaut-de-l'Hôtel, Milhas et Sengouagnet.
Située au pied des Pyrénées dans le Comminges, Aspet se trouve à 15 km au sud-est de Saint-Gaudens et au pied du pic de Cagire qui domine la vallée à 1 912 m.
Géologie et relief
modifierLa superficie de la commune est de 2 637 hectares ; son altitude varie de 399 à 1 240 mètres[7].
Hydrographie
modifierElle est drainée par le Ger, le Rucan, le ruisseau du Soueil, le Rieu Majou, le ruisseau de Bayech, le ruisseau de Bourjac, le ruisseau de Broucaillole, le ruisseau de Caborne, le ruisseau de Clergués, le ruisseau de Micas et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 31 km de longueur totale[8],[Carte 1].
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Moulin sur le Ger à Aspet.
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Réseaux hydrographique et routier d'Aspet.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 026 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Clarac à 17 km à vol d'oiseau[11], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 804,9 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Milieux naturels et biodiversité
modifierRéseau Natura 2000
modifierLe réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : Haute vallée de la Garonne[16], d'une superficie de 11 134 ha. Il s'agit d'une vallée profonde, marquée par l'érosion glaciaire, avec une végétation essentiellement acidiphile caractérisée par des landes à Callune, une forte étendue du manteau boisé, une présence ponctuelle de formations alpines et la présence d'Ours liée à une réintroduction expérimentale[17].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Six ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[18] :
- l'« aval des ruisseaux du Job et du Ger » (102 ha), couvrant 8 communes du département[19] ;
- la « grotte de Saint-Paul » (25 ha), couvrant 2 communes du département[20] ;
- le « massif forestier de Juzet-d'Izaut à Aspet » (828 ha), couvrant 4 communes du département[21] ;
- le « massif forestier en rive droite du Job à Encausse-les-Thermes » (632 ha), couvrant 5 communes du département[22] ;
- les « massifs d'Arbas, Paloumère et Cornudère » (3 918 ha), couvrant 11 communes dont deux dans l'Ariège et neuf dans la Haute-Garonne[23] ;
- le « réseau hydrographique du Ger, partie médiane » (93 ha), couvrant 5 communes du département[24] ;
et trois ZNIEFF de type 2[Note 4],[18] :
- l'« ensemble du massif de Gar-Cagire et bassin de Juzet-d'Izaut » (9 679 ha), couvrant 18 communes du département[25] ;
- le « massif de l'Arbas » (27 233 ha), couvrant 45 communes dont 24 dans l'Ariège et 21 dans la Haute-Garonne[26] ;
- le « piémont calcaire commingeois et bassin de Sauveterre » (8 553 ha), couvrant 26 communes du département[27].
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Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.
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Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Aspet est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Gaudens, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,5 %), prairies (26 %), zones agricoles hétérogènes (12,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %), zones urbanisées (2 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
modifierRisques majeurs
modifierLe territoire de la commune d'Aspet est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Rucan. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2005, 2009 et 2014[31],[29].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[32]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 38,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 657 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 367 sont en aléa moyen ou fort, soit 56 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[34].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999, 2010, 2013 et 2018[29].
Risque particulier
modifierDans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Aspet est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[35].
Toponymie
modifierSelon certains, Aspet serait issu du basque azpeta qui signifie en pied de falaise. Le nom de la commune se dit Aspèth (ou « Aspetch », comme écrit André Bouéry) en gascon.
Le rapprochement est tentant entre aspet et azpeta. Cependant, dans les premiers documents qui se rapportent à la ville, celle-ci est appelée « Spel » (1068), ou « Espel », ce qui est loin de « Azpeta ».
Dauzat aussi bien que Nègre ou d'autres, sont très hésitants sur l'origine du mot. Aymard y voit le radical « asper », « lieu abrupt », mais alors il s'agirait de la situation élevée de la ville, sur un promontoire entre la vallée du Ger et le vallon du Soueil.
Histoire
modifierOn ignore à quel moment exact s’est constituée la seigneurie d’Aspet. Le premier seigneur dont le nom a été conservé s’appelait Ramon-At(hon). Il vécut autour de 1068. Plusieurs seigneurs d’Aspet participent aux Croisades, en particulier Arnaud II, qui s’embarque avec Philippe-Auguste à Gênes en 1190. Au début du XVe siècle, la baronnie passe à la famille de Coarraze, dont la dernière représentante sera dame Catherine, à qui l’on doit, selon la légende, la fontaine qui orne encore la place principale de la ville. Raymond-Arnaud II de Coarraze participe, aux côtés de Jeanne d’Arc, à la prise d’Orléans. Dame Catherine meurt en 1492 et la baronnie passe ensuite à la maison de Foix. Son dernier baron sera Henri III de Navarre, qui deviendra Henri IV. C’est sous son règne que la baronnie sera rattachée à la Couronne[36].
Héraldique
modifierSon blasonnement est : écartelé : au premier et au quatrième d'azur à une meule de moulin d'argent; au deuxième parti de gueules à deux otelles adossées d'argent, une en chef posée en bande, l'autre en pointe posée en barre et d'or à deux vaches de gueules, accornées, colletées et clarinées d'azur, l'une au-dessus de l'autre ; le troisième contourné du deuxième. La clé de voûte de la chapelle seigneuriale, qui se trouve derrière le chevet de l'église paroissiale, comporte les armes des Coarraze, qui furent seigneurs d'Aspet au XVe siècle. Raymond-Arnaud de Coarraze décrit ainsi ses armes : « d'or à deux brebis passantes de sinople, accornées et clarinées d'argent, qui était Coarraze, écartelé d'azur à une meule de moulin d'or, chargée de son anille de sable, qui était Aspet ». À la clé de voûte, on voit effectivement les brebis passantes, ainsi que les meules, mais aussi les otelles, qui figurent dans les armes de Comminges. La chapelle gothique date, sûrement, de l'époque des Coarraze. Les brebis passantes sont devenues ensuite vaches, celles-ci étant l'emblème du Béarn. |
Politique et administration
modifierAdministration municipale
modifierLe nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[37],[38].
Rattachements administratifs et électoraux
modifierCommune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes Cagire-Garonne-Salat et du canton de Bagnères-de-Luchon (avant le redécoupage départemental de 2014, Aspet était le chef-lieu de l'ex-canton d'Aspet et avant le , elle faisait partie de la communauté de communes des Trois Vallées).
La commune est également membre du SIVOM de Saint-Gaudens Montréjeau Aspet Magnoac.
Tendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierPolitique de développement durable
modifierLa commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[40].
Démographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[42].
En 2021, la commune comptait 901 habitants[Note 6], en évolution de −1,31 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
selon la population municipale des années : | 1968[45] | 1975[45] | 1982[45] | 1990[45] | 1999[45] | 2006[46] | 2009[47] | 2013[48] |
Rang de la commune dans le département | 59 | 85 | 117 | 124 | 137 | 160 | 164 | 168 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Économie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Martin.
- Chapelle de Miègecoste[49], dédiée à la Vierge.
Aspet a conservé peu de vestiges de ces temps. On sait que la ville a été entourée de « clausuras = clôtures », vraisemblablement au XIVe siècle, qu’elle avait trois portes, dont la Porte Saint-Martin, dominée par le clocher de l'église qui abrite un carillon célèbre de 16 cloches. Derrière le chevet actuel de l’église on voit encore la chapelle seigneuriale, de style gothique, dont la clef de voûte est ornée des armes des Coarraze.
Certains érudits locaux affirment encore aujourd'hui que la tour du Chucaou, qui domine la ville, est une « tour à signaux ». Pour cela, ils se basent sur une série d'anciens articles de Maurice Gourdon, publiés en 1910, 1911 et 1912 dans la Revue de Comminges[50]. Or, cette idée émise par Maurice Gourdon, qui l'a décrite, est totalement gratuite et ne repose sur aucun fondement. Elle est malheureusement reprise dans toutes les brochures touristiques. Selon Mondon et Gourdon, elle aurait été édifiée entre le XIIe et le XIVe siècles. Elle est donc attribuée au Moyen Âge central ou au bas Moyen Âge sans plus de certitude. La question de sa datation n'est donc pas tranchée, et les Chartes d'Aspet sont totalement muettes à son sujet. On lui donne également — à tort — la dénomination de « tour sarrasine ».
- Espace ALAF
- L'ancienne trésorerie où à vécu le général Jean-Étienne Barthier est aujourd'hui reconvertie en espace culturel investi par l'association ALAF.
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Le Monument aux morts
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Église Saint-Martin le clocher
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L'église Saint-Martin
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Escalier menant au clocher
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L'intérieur de l'église Saint-Martin
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Chapelle de Miègecoste
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Espace ALFA
Hameaux
modifier- Girosp
- Gouillou
- Raoux
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Le hameau de Girosp.
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L'église de Girosp.
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Le hameau de Gouillou.
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Le clocher-mur de l'église de Gouillou.
Personnalités liées à la commune
modifier- Jean-Pierre Latour, (1733-1824 à Aspet) homme politique, maire d'Aspet et député du Tiers Etat.
- Jean-Étienne Barthier, baron de Saint-Hilaire (1766-1835), général de brigade du Premier Empire, né à Aspet, inhumé à Huos.
- Bernard Saint-Gaudens, né le à Aspet, où il fut cordonnier, père du peintre et sculpteur américain Augustus Saint-Gaudens. Ce dernier avait baptisé sa maison dans le New Hampshire Aspet.
- André Bouéry (1821-1879), musicien et poète gascon, auteur des Cansous det campanè d'Aspetch, Chansons du sonneur d'Aspet, poèmes accompagnant des mélodies originales jouées au carillon de dix cloches (à l'époque, 16 aujourd'hui). Un buste de marbre a été édifié en son honneur sur une place de la ville.
- Le cardinal Guillaume-Marie-Romain Sourrieu (1825-1899). Il fut successivement évêque de Châlons-en-Champagne et archevêque de Rouen. Fait cardinal par Léon XIII, il mourra deux ans après son accession au cardinalat. Bienfaiteur de sa ville natale, on lui doit, entre autres, la rénovation de la chapelle de Miègecoste. Un monument en sa mémoire dont le buste a été sculpté par Alexandre Laporte a été placé sur la place de l'église.
- Marie-Jeanne Rumèbe (1850-1927) connue en religion sous le nom de sœur Joséphine de Jérusalem, née dans la commune voisine de Milhas en 1850, a vécu à Aspet. Une plaque commémorative a été posée en sa mémoire en 2016 sur la maison familiale de la grande rue Augustus-Saint-Gaudens[51].
- Joseph Ruau (1865-1923), maire, député, ministre de l'Agriculture. On lui doit la réalisation d'un « petit train » qui relia de 1906 (année de l'inauguration) à 1936 Aspet à Saint-Gaudens, la construction de la mairie, d'un hôpital intercantonal, etc. Un monument en sa mémoire, réalisé par le sculpteur André Abbal, orne la place principale du bourg[52].
- Joseph-Édouard Barès (1872-1954) général français, pionnier de l'aviation militaire, vétéran de la Première Guerre mondiale et Chef d'état-major de l'Armée de l'air à plusieurs reprises. Décédé à Aspet, une place porte son nom.
- Raoul Dufy (1877-1953). Au début des années 1940, le peintre se réfugie dans le Sud de la France et notamment à Aspet. Il y peint une toile qui a pour sujet principal la Fontaine de la place centrale du village.
- Jean-Louis Georgelin, (1948-2023), chef de l'état-major particulier du président de la République de 2002 à 2006, chef d'État-Major des armées de 2006 à 2010, puis grand chancelier de la Légion d'honneur de 2010 à 2016, superviseur de la reconstruction de la cathédrale Cathédrale Notre-Dame de Paris de 2019 jusqu'à son décès.
- Ray Atkins (né 1937), un peintre anglais, habite a Aspet depuis 2009.
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Monument au cardinal Sourrieu.
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Monument à Joseph Ruau
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La maison familiale su sculpteur américain Augustus Saint-Gaudens.
Vie locale
modifierServices publics
modifierSanté
modifierCentre médico-social, cabinet dentaire, cabinet infirmier, cabinet vétérinaire,
Enseignement
modifierAspet fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune par le groupe scolaire Germaine Barès et le collège Armand Latour.
Culture et festivité
modifierMédiathèque, festival "Aspet s'expose"[53], marchés (tous les mercredis et samedis), école de musique, office du tourisme,
Activités sportives
modifierChasse, randonnée pédestre, pétanque, gymnastique, cyclisme, karaté, tennis, football[54], rugby à XIII
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Le Patrimoine des Communes de la Haute-Garonne. Flohic Editions, volume 1, Paris 2000, (ISBN 2-84234-081-7), p. 48–54.
- Jacques Ducos, Le canton d'Aspet, Éditions Catherine de Coarraze, 2003.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Site de la mairie
- Office de tourisme d'Aspet
- Aspet sur le site de l'Insee
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[15].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Carte hydrographique d'Aspet » sur Géoportail (consulté le 4 novembre 2021).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Gaudens », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
Autres sources
modifier- Stephan Georg, « Distance entre Aspet et Toulouse », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Aspet et Saint-Gaudens », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Aspet et Bagnères-de-Luchon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches d'Aspet », sur villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 293-296.
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- « Fiche communale d'Aspet », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Aspet et Clarac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Clarac » (commune de Clarac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Clarac » (commune de Clarac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Aspet », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « site Natura 2000 FR7300883 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune d'Aspet », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF l'« aval des ruisseaux du Job et du Ger » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « grotte de Saint-Paul » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « massifforestier de Juzet-d'Izaut à Aspet » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « massifforestier en rive droite du Job à Encausse-les-Thermes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « massifs d'Arbas, Paloumère et Cornudère » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « réseau hydrographique du Ger, partie médiane » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF l'« ensemble du massif de Gar-Cagire et bassin de Juzet-d'Izaut » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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