Arras-en-Lavedan

commune française du département des Hautes-Pyrénées

Arras-en-Lavedan [aʁas ɑ̃ lavdɑ̃] est une commune française située dans l'ouest du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constituée d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes.

Arras-en-Lavedan
Arras-en-Lavedan
La commune vue depuis le col d'Arras.
Blason de Arras-en-Lavedan
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Argelès-Gazost
Intercommunalité Communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves
Maire
Mandat
Charles Legrand
2020-2026
Code postal 65400
Code commune 65029
Démographie
Gentilé Arrasiens
Population
municipale
495 hab. (2021 en évolution de +1,02 % par rapport à 2015)
Densité 20 hab./km2
Population
agglomération
6 791 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 42° 59′ 35″ nord, 0° 07′ 33″ ouest
Altitude Min. 509 m
Max. 2 288 m
Superficie 24,66 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Argelès-Gazost
(banlieue)
Aire d'attraction Argelès-Gazost
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Vallée des Gaves
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Arras-en-Lavedan
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Arras-en-Lavedan
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Arras-en-Lavedan
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Arras-en-Lavedan

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le gave d'Azun, le gave d'Estaing, le ruisseau du Bergons et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le Parc national des Pyrénées, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « moun Né de Cauterets, pic de Cabaliros ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Arras-en-Lavedan est une commune rurale qui compte 495 habitants en 2021. Elle est dans l'agglomération d'Argelès-Gazost et fait partie de l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost. Ses habitants sont appelés les Arrasiens ou Arrasiennes.

Géographie

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Localisation

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Carte interactive d’Arras-en-Lavedan
  • Limite communale
  •   Mairie

    La commune d'Arras-en-Lavedan se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

    Elle se situe à 31 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, et à 3 km d'Argelès-Gazost[2], sous-préfecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Arcizans-Avant (1,8 km), Sireix (2,5 km), Argelès-Gazost (2,6 km), Gez (2,6 km), Lau-Balagnas (2,9 km), Arcizans-Dessus (2,9 km), Bun (3,1 km), Saint-Savin (3,3 km).

    Sur le plan historique et culturel, Arras-en-Lavedan fait partie de la province historique du Lavedan, partie sud-occidentale de la Bigorre et constitué d'un ensemble de sept vallées en amont de la ville de Lourdes. Historiquement, elle fait partie de la province de Gascogne, et plus particulièrement du comté de Bigorre. La commune est dans le pays du val d'Azun, qui bute au nord sur le bassin de Lourdes, à l'est sur la vallée de l'Adour, au sud sur l'Aragon (Espagne) par le Balaïtous et, à l'ouest sur le Béarn (département des Pyrénées-Atlantiques, région Nouvelle-Aquitaine),[4].

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Communes limitrophes d’Arras-en-Lavedan[5]
    Salles,
    Arcizans-Dessus
    Gez Argelès-Gazost
    Bun,
    Sireix
      Arcizans-Avant
    Estaing Cauterets

    Paysages et relief

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    Vue en été.

    Hydrographie

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    Le lavoir des Arrassets.

    La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par le gave d'Azun, le gave d'Estaing, le Ruisseau du Bergons, le Bacherou, le ruisseau d'arribancie, le ruisseau de Banciole, le ruisseau de Bergouey, le ruisseau de Carasse, le ruisseau de Larrode et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 32 km de longueur totale[7],[Carte 1].

    Le gave d'Azun, d'une longueur totale de 29,1 km, prend sa source dans la commune d'Arrens-Marsous et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Ayros-Arbouix, après avoir traversé 10 communes[8].

    Le gave d'Estaing, d'une longueur totale de 18,2 km, prend sa source dans la commune d'Estaing et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave d'Azun à Arras-en-Lavedan, après avoir traversé 4 communes[9].

    Le Ruisseau du Bergons, d'une longueur totale de 15,6 km, prend sa source dans la commune d'Aucun et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Agos-Vidalos, après avoir traversé 10 communes[10].

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[12].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]

    • Moyenne annuelle de température : 11,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 214 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ayros-Arbouix », sur la commune d'Ayros-Arbouix, mise en service en 1982[16] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[17],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 031,4 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 23 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[20], à 12,6 °C pour 1981-2010[21], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[22].

    Milieux naturels et biodiversité

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    Espaces protégés

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    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[23],[24]. Dans ce cadre, la commune fait partie de l'aire d'adhésion du Parc National des Pyrénées[Note 5]. Ce parc national, créé en 1967, abrite une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels le Gypaète barbu, le Vautour fauve, le Percnoptère d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tétras et le discret Desman des Pyrénées qui constitue l’exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l'Ours des Pyrénées[25],[26],[27].

    Réseau Natura 2000

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    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « moun Né de Cauterets, pic de Cabaliros »[29], d'une superficie de 3 703 ha, présente une végétation caractéristique de la haute montagne pyrénéenne sur calcaire et substrats siliceux[30].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 7] sont recensées sur la commune[31],

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 8],[31],

    Urbanisme

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    Typologie

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    Au , Arras-en-Lavedan est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Argelès-Gazost[Note 9], une agglomération intra-départementale regroupant treize communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 10],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost, dont elle est une commune de la couronne[Note 11],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].

    Occupation des sols

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    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (33,1 %), prairies (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,3 %), zones urbanisées (1,1 %)[37].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Logement

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    En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 385[I 6].
    Parmi ces logements, 58,9 % sont des résidences principales, 35,4 % des résidences secondaires et 5,7 % des logements vacants.

    Risques naturels et technologiques

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    Voies de communication et transports

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    Cette commune est desservie par la route départementale D 918 et par les routes départementales D 13, D 103 et D 613.

    Toponymie

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    Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Arras-en-Lavedan à l'ouest d'Argelès-Gazost.
     
    Le château en 2015.

    On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[38] qui rapporte les dénominations historiques du village.

    Dénominations historiques :

    • Arras (entre 1025 et 1078, cartulaire Saint-Savin ; v. 1025-1070, cartulaire de Bigorre ; v. 1200-1230, ibid. ; etc.) ;
    • de Ras (1168, bulle d'Alexandre III ; 1313, Debita regi Navarre) ;
    • d’Aras (v. 1184, cartulaires Bigorre) ;
    • Garsias Arnaldi de Ratz, latin et gascon (1300, enquête Bigorre) ;
    • Guillelmus d’Aratz, latin et gascon (ibid.) ;
    • De Arasio, latin (1342, pouillé de Tarbes) ;
    • de Arassio, latin (1379, procuration Tarbes) ;
    • Arras (1429, censier de Bigorre) ;
    • Arras (fin XVIIIe siècle, carte de Cassini) ;
    • Arras prend le nom d’Arras-en-Lavedan en 1937.

    Étymologie : peut-être du basque aquitain arr (= pierre) et as/aitz (= pointe rocheuse).

    Nom occitan : Arràs.

    Histoire

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    On a longtemps exploité à Arras-en-Lavedan des mines de cuivre et de plomb.

    Cadastre napoléonien d'Arras-en-Lavedan

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    Le plan cadastral napoléonien d'Arras-en-Lavedan est consultable sur le site des Archives départementales des Hautes-Pyrénées[39].

    Politique et administration

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    La mairie en 2017.

    Liste des maires

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    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    mars 1995 mars 2008 Jean-Pierre Prat SE  
    mars 2008 mars 2014 Élie Pucheu SE  
    mars 2014 en cours Charles Legrand    

    Rattachements administratifs et électoraux

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    Historique administratif

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    Pays et sénéchaussée de Bigorre, Lavedan, Vallée d'Azun, canton d'Azun, Argelès (1790), d'Aucun (depuis 1801). Arras prend le nom d'Arras-en-Lavedan en 1937[40].

    Intercommunalité

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    Arras-en-Lavedan appartient à la communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves créée en janvier 2017 et qui réunit 46 communes.

    Services publics

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    La commune d'Arras-en-Lavedan dispose d'une agence postale.

    Population et société

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    Démographie

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    Évolution démographique

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    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[43]. En 2021, la commune comptait 495 habitants[Note 12], en évolution de +1,02 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
    Évolution de la population  [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    796816836817824794780840796
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    723739733706732697676645639
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    608624610533504564457394423
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    449455402418418456506521527
    2014 2019 2021 - - - - - -
    498482495------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique
     
    La tour de l'abbatiale.

    Enseignement

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    La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2016[46].

    Économie

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    Revenus

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    En 2018, la commune compte 212 ménages fiscaux[Note 13], regroupant 490 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 050 [I 7] (20 420  dans le département[I 8]).

    Taux de chômage
    Division 2008 2013 2018
    Commune[I 9] 5,4 % 9,8 % 6,2 %
    Département[I 10] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
    France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 294 personnes, parmi lesquelles on compte 71,8 % d'actifs (65,7 % ayant un emploi et 6,2 % de chômeurs) et 28,2 % d'inactifs[Note 14],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

    La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 12]. Elle compte 71 emplois en 2018, contre 68 en 2013 et 79 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 200, soit un indicateur de concentration d'emploi de 35,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,1 %[I 13].

    Sur ces 200 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 48 travaillent dans la commune, soit 24 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 84,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 7,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

    Tourisme

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    Station de sports d'hiver de Val d’Azun.

    Culture locale et patrimoine

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    La fontaine.

    Lieux et monuments

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    Le monument aux morts municipal.
     
    Le menhir de Bayle.
     
    Une croix.

    Personnalités liées à la commune

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    • Henri Lemoine, célèbre escroc de la Belle Époque. Il employa l'argent que le millionnaire Wernher et d'autres actionnaires lui avaient confié, à construire une centrale électrique à Arras-en-Lavedan.

    Héraldique

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      Blasonnement :
    D'azur à la fasce d'argent chargée d'un sanglier de sable défendu aussi d'argent et amputé de sa patte antérieure dextre, accompagnée, en chef, de trois corneilles aussi de sable * becquées et membrées de gueules et, en pointe, d'un château sommé de trois donjons couverts et girouettés d'argent et maçonné de sable[47].
    Commentaires : Officiel
    * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (Sable/azur).

    Voir aussi

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    Bibliographie

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    Articles connexes

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    Liens externes

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    Notes et références

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    Notes et cartes

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    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[28].
    7. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    8. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    9. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
    10. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Argelès-Gazost comprend une ville-centre et douze communes de banlieue.
    11. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
    13. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    14. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique d'Arras-en-Lavedan » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

    Références

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    Site de l'Insee

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    1. a b et c Insee, « Métadonnées de la commune ».
    2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
    3. « Unité urbaine 2020 d'Argelès-Gazost », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Argelès-Gazost », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
    6. Insee : Rapport statistique communal pour la ville d' Arras-en-Lavedan
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Arras-en-Lavedan » (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
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    Autres sources

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