Archibald Acheson (2e comte de Gosford)
Archibald Acheson, 2e comte de Gosford, né le et mort le à Markethill, est un homme politique britannique. Il sert à titre de lieutenant-gouverneur du Bas-Canada et de gouverneur général de l'Amérique du Nord britannique de 1835 à 1838.
Archibald Acheson | |
Portrait du 2e Comte de Gosford. | |
Fonctions | |
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Lieutenant-gouverneur du Bas-Canada | |
– (2 ans, 7 mois et 6 jours) |
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Monarque | Guillaume IV Victoria |
Premier ministre | William Lamb |
Prédécesseur | Matthew Whitworth-Aylmer |
Successeur | John Colborne |
Whip adjoint à la Chambre des lords Capitaine des Yeomen of the Guard | |
– (3 mois et 13 jours) |
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Monarque | Guillaume IV |
Premier ministre | William Lamb |
Prédécesseur | James Stopford |
Successeur | Henry Fox-Strangways |
– (5 mois et 13 jours) |
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Monarque | Guillaume IV |
Premier ministre | William Lamb Arthur Wellesley de Wellington |
Prédécesseur | Ulick de Burgh |
Successeur | James Stopford |
Membre de la Chambre des lords Lord Temporal | |
– (Pairie héréditaire) (13 ans, 9 mois et 14 jours) |
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Prédécesseur | Pairie créée |
Successeur | Archibald Acheson |
– (Pair représentatif d'Irlande) (23 ans, 9 mois et 25 jours) |
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Député britannique | |
– (6 ans, 4 mois et 18 jours) |
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Circonscription | Armagh |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | William Brownlow |
Député d'Irlande | |
– (2 ans) |
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Circonscription | Armagh County |
Prédécesseur | William Richardson |
Successeur | Parlement du Royaume-Uni |
membre du Conseil privé du Royaume-Uni | |
Biographie | |
Titre complet | Comte de Gosford |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Markethill (Royaume d'Irlande) |
Date de décès | (à 72 ans) |
Nationalité | Britannique Irlandaise |
Parti politique | Parti whig |
Père | Arthur Acheson |
Mère | Millicent Pole |
Conjoint | Marie Moineau |
Enfants | 3, dont Archibald Acheson |
Profession | Administrateur colonial |
Distinctions | Chevalier Grand-Croix de l'Ordre du Bain |
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Biographie
modifierCarrière politique au Royaume-Uni
modifierArchibald Acheson est né à Markethill dans le comté d'Armagh en Irlande. À partir de 1798, il est député à la Chambre des communes d'Irlande, puis de 1801 à 1807 à celle du Royaume-Uni; à la mort de son père en 1807 il acquiert le titre de comte de Gosford. Il entre dans la Chambre des lords en 1811 où il appuie le parti whig. Il est nommé lord-lieutenant du comté d'Armagh en 1831 et favorise la conciliation avec les catholiques. Il accède au Conseil privé en 1834.
Gouverneur général de l'Amérique du Nord britannique
modifierEn 1835, Gosford devient le gouverneur en chef de l’Amérique du Nord britannique et président d'une Commission d’enquête sur les problèmes politiques du Bas-Canada. Cette commission a pour but de trouver une solution au conflit qui oppose les représentants de la Couronne et les réformistes, menés par Louis-Joseph Papineau, Étienne Parent et plus tard, Louis-Hyppolyte Lafontaine. Cependant le roi Guillaume IV donne à Gosford des instructions précises lui interdisant de même considérer de rendre électif le Conseil législatif, ce qui est une des principales demandes des réformistes. Quand cet empêchement est connu au début de 1836, il cause une polarisation de l'Assemblée législative qui refuse de voter les crédits financiers.
Gosford tente de jouer un rôle de conciliateur face aux leaders francophones. Il s'attire ainsi l'hostilité de certains Britanniques et la confiance de certains Canadiens-français comme Étienne Parent[1]. Par exemple, il se porte attentifs aux demandes des Canadiens et adopte la plupart des projets de loi présentés par l'Assemblée et établit officiellement le diocèse de Montréal, bien qu'il eût été érigé quelques années auparavant.
La commission Gosford dépose son rapport en novembre 1836. La réponse de Londres prend la forme des 10 résolutions de lord Russell, leader de la Chambre des communes et futur Premier ministre. Ces propositions rejettent les plus importantes demandes des patriotes. Gosford prêche la modération face au radicalisme grandissant de Louis-Joseph Papineau.
En 1837, lorsque Papineau organise un rallye contre Lord Russell après que le leader whig a rejeté les 92 résolutions, Gosford interdit les rassemblements publics. Devant la montée de l'agitation dans les régions rurales, il fait venir des renforts militaires des Maritimes. Au mois d'août de la même année, il dissout l'Assemblée législative lorsque le Parti patriote refuse de voter son budget.
Au mois de novembre, Gosford constate que la rébellion du Bas-Canada est en cours de préparation et fait arrêter plusieurs partisans de Papineau, tandis que ce dernier s'échappe aux États-Unis. Le mois suivant, il offre une récompense pour la capture de Papineau et décrète la loi martiale au Bas-Canada.
Isolé et souffrant de la goutte, Gosford donne sa démission en novembre 1837, et celle-ci est acceptée en janvier suivant. Il revient au Royaume-Uni en mars 1838. Les pouvoirs sont alors assumés par le major général John Colborne, commandant des troupes au Canada. Gosford continue de s'intéresser au Canada et s'oppose au projet d'Union de 1840. Il meurt en 1849.
Postérité
modifierIl apparait comme personnage dans le roman de Jules Verne Famille-Sans-Nom[2]
Écrits
modifier- Papers relative to the affairs of Lower Canada, Londres, 1838 (correspondance entre Gosford et Glenelg)
- Reports of the Commissioners appointed to Inquire into the Grievances Complained of in Lower Canada, Londres, 1837
Notes et références
modifier- Étienne Parent, Discours. Édition critique par Claude Couture et Yvan Lamonde, Montréal, Presses de l’Université de Montréal,, , p. 91
- Alexandre Tarrieu, Dictionnaire des personnes citées par Jules Verne, vol. 2 : F-M, éditions Paganel, 2021, p. 77
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Phillip Buckner, « Acheson, Archibald, 2e comte de Gosford » dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 7, Université Laval/Université de Toronto, 2003–, consulté le .
- Adam Thom (1836). Anti-Gallic Letters, addressed to His Excellency, the Earl of Gosford, Governernor-in-Chief of the Canadas, Montréal : Herald Office, 226 p.(en ligne)
- (en) Article sur thePeerage.com.
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :