Angerville-Bailleul
Angerville-Bailleul est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Angerville-Bailleul | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Le Havre | ||||
Intercommunalité | CC Campagne de Caux | ||||
Maire Mandat |
Huguette Lesauvage 2020-2026 |
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Code postal | 76110 | ||||
Code commune | 76012 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Angervillais | ||||
Population municipale |
183 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 40 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 40′ 03″ nord, 0° 27′ 20″ est | ||||
Altitude | Min. 93 m Max. 136 m |
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Superficie | 4,59 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Le Havre (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Romain-de-Colbosc | ||||
Législatives | 9e circonscription de la Seine-Maritime | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Géographie
modifierDescription
modifierCommune du pays de Caux, Angerville-Bailleul est située dans le canton de Saint-Romain-de-Colbosc.
Communes limitrophes
modifier-
Carte de la commune.
-
Entrée d'Angerville-Bailleul.
-
Ferme du château de Bailleul.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 958 mm, avec 13,8 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Petiville à 25 km à vol d'oiseau[4], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 844,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Angerville-Bailleul est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Havre, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,2 %), zones agricoles hétérogènes (14,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,3 %), prairies (2,8 %), forêts (0,1 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
modifierEn 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 90, alors qu'il était de 90 en 2013 et de 84 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 85,6 % étaient des résidences principales, 4,8 % des résidences secondaires et 9,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,1 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Angerville-Bailleul en 2018 en comparaison avec celle de la Seine-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,8 %) supérieure à celle du département (3,9 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 85,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (83,8 % en 2013), contre 53 % pour la Seine-Maritime et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Angerville-Bailleul[I 2] | Seine-Maritime[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 85,6 | 88 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 4,8 | 3,9 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 9,6 | 8,1 | 8,2 |
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Anserivilla en 1213 (Archives départementales de la Seine-Maritime, 7 H), Anserevilla en 1226 (Arch. S.-M. 19 H), Anserivilla en 1246 (Arch. S.-M. 19 H), de Ansrevilla en 1245 (Arch. S.-M. H fds. Hôtel-Dieu de Rouen), Anserevilla vers 1240 (H. Fr. xxiii, 288), de Anserevilla en 1252 (Bonnin 135), de Angerevilla en 1272 (Arch. S.-M. G 1653), de Anserevilla en 1277 (Arch. S.-M. 19 H cart. de Valmont f. 217), Anseriesvile en 1291 (Arch. S.-M. 7 H)Anseredivilla à la fin du XIIe siècle (Arch. S.-M. 7 H)[12], Anserevilla en 1319, Anserville en 1567 (Arch. S.-M. G 3267, 3269), Saint Mart d'Ansereville en 1327 (Arch. S.-M. G 1653), Anserevilla en 1376 (Arch. S.-M. G 1653), Anzereville ou Auzereville en 1396 (Arch. nat. P. 284. 1. 80 ; P. 303, 66 et 324), Anservilla en 1434 (Arch. S.-M. G 9435), Anserville en Caux en 1489 (Arch. S.-M. tab. Rouen reg. 20 f. 362), Sanctus Medardus de Anservilla au XVIe siècle (Arch. S.-M. G 1653), Anzerville en 1577, Anzerville-Bailleul en 1633 (Arch. S.-M. E fds. Desmares), Angerville-Bailleul 1738 (Pouillés), Saint-Médard d'Angerville-Bailleul 1713 (Arch. S.-M. G 737), Angerville-Bailleul en 1757 (Cassini), Anzerville-Bailleul en 1772 (Arch. S.-M. E fds. Tancarville), Angerville-Bailleul en 1953 (Nom.)[13].
Angerville : Il s'agit d'une formation toponymique en -ville au sens ancien de « domaine rural ». Le premier élément s'explique par un anthroponyme d'origine germanique. Dans le cas présent, il s'agit d’Anseredus, dont dérive le nom de famille Anzeray[12], fréquent en Normandie.
Bailleul : Ce toponyme est issu du latin balliculum (« palissade ») et du suffixe diminutif -eolum de présence, il dérive de l'ancien français baille « clôture, barrière », désignant un endroit clos.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de La Plantée[14],[15].
Histoire
modifierPolitique et administration
modifierÉquipements et services publics
modifier- Salle polyvalente.
- Terrain multisports.
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L'école
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Salle polyvalente.
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Terrain multisports.
Démographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2021, la commune comptait 183 habitants[Note 2], en évolution de −6,15 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Médard d'Angerville-Bailleul.
- Château de Bailleul : demeure Renaissance construite en 1543 par Bertrand de Bailleul et appartenant toujours aujourd'hui à ses descendants. Dans le parc, alignements de hêtres, grange dîmière et vestiges d'une rampe de lancement de V1 de la Seconde Guerre mondiale. Il est inscrit et classé aux monuments historiques[20].
- Monument aux morts surmonté d'une Croix de guerre.
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Église Saint-Médard.
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Monument aux morts.
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Colombier du château de Bailleul.
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Tour d'angle du domaine de Bailleul.
Personnalités liées à la commune
modifier- Nicolas de Bailleul, président du Grand Conseil, chancelier de la reine Anne d'Autriche, et surintendant des Finances de 1643 à 1647.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- « Dossier complet : Commune d'Angerville-Bailleul (76012) », Recensement général de la population de 2018, INSEE, (consulté le ).
- « Angerville-Bailleul »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .
- « Angerville-Bailleul » sur Géoportail.
Notes et références
modifierNotes
modifier- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Angerville-Bailleul » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Angerville-Bailleul - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Angerville-Bailleul - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Seine-Maritime » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
modifier- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Angerville-Bailleul et Petiville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Petiville » (commune de Petiville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Petiville » (commune de Petiville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Havre », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- François de Beaurepaire - 1979 - Les noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime - page 29.
- Charles de Robillard de Beaurepaire et dom Jean Laporte, Dictionnaire topographique du département de la Seine-Maritime, t. 2, Paris, 1982-1984 (lire en ligne), p. 10.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Ehess-Cassini et Noms révolutionnaires des communes de France, p. 64 donnent également le nom de Saint-Médard qui semble douteux dans la mesure où il s'agit d'un nom à connotation religieuse. Appellation non trouvée dans les registres d'état-civil de la commune.
- « Liste des maires »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Notice no PA00100540, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.