Camille de Meaux
Le vicomte Marie-Camille-Alfred de Meaux, né à Montbrison (Loire) le et décédé au château de Écotay-l'Olme (Loire) le , est un homme politique français. Il est ministre de l'Agriculture et du Commerce dans plusieurs gouvernements de la Troisième République (Buffet, Dufaure et de Broglie) du au et du 17 mai au .
Camille de Meaux | |
Fonctions | |
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Ministre français du Commerce et de l'Agriculture | |
– (6 mois et 10 jours) |
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Président | Patrice de Mac Mahon |
Gouvernement | Broglie III |
Prédécesseur | Pierre-Edmond Teisserenc de Bort |
Successeur | Jules Ozenne |
Sénateur de la Loire | |
– (2 ans, 11 mois et 5 jours) |
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Ministre français du Commerce et de l'Agriculture | |
Président | Patrice de Mac Mahon |
Gouvernement | Buffet, Dufaure |
Prédécesseur | Louis Grivart |
Successeur | Pierre-Edmond Teisserenc de Bort |
Député de la Loire | |
– (5 ans et 28 jours) |
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Biographie | |
Nom de naissance | Marie-Camille-Alfred de Meaux |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Montbrison |
Date de décès | (à 77 ans) |
Lieu de décès | Écotay-l'Olme |
Parti politique | Centre-droit |
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Biographie
modifierPetit-fils de Camille-Augustin de Meaux,[Information douteuse] il collabore dans sa jeunesse au Correspondant, fut conseiller municipal de Montbrison et est élu, le , représentant de la Loire à l'Assemblée nationale.
Il prend place au centre droit, devient secrétaire de l'Assemblée, est rapporteur des préliminaires de paix, du projet pour la suppression de la garde nationale, du projet d'enquête sur le 18 mars, de la loi sur la municipalité de Lyon, vote pour la paix, pour l'abrogation des lois d'exil, pour la pétition des évêques, contre le service de trois ans, pour la démission de Thiers, pour le septennat, pour la loi des maires, et, membre de la commission des lois constitutionnelles, les repousse.
Il entre le suivant, dans le cabinet chargé de les appliquer, avec le portefeuille de l'Agriculture et du Commerce; dans un discours qu'il prononce à la chambre de commerce de Saint-Étienne, un mois après la droite refuse de le porter sur la liste des sénateurs inamovibles. Il est élu sénateur de la Loire, le . Lors des élections législatives du suivant, il recommande, par une circulaire, à tous les agents sous ses ordres, de respecter et de faire respecter la liberté des suffrages. Il quitte le ministère le suivant, et, au Sénat, prend place à l'extrême droite.
Après l'acte du 16 mai, il reprend son portefeuille dans le ministère de Broglie-Fourtou (jusqu'au ) et recommande à ses agents de soutenir de tout leur pouvoir les candidats de Patrice de Mac Mahon. Conseiller général de Saint-Georges-en-Couzan, le vicomte de Meaux échoue au renouvellement triennal du Sénat, le .
Membre de La Diana, il la préside de 1896 à sa mort.
Il épouse Élisabeth de Montalembert (1837-1913), fille de Charles de Montalembert et petite-fille de Félix de Merode.
Publications
modifier- La Révolution et l'Empire 1789-1815 (1867 et 1868)
- Les luttes religieuses au XVIe siècle (1879)
- La Réforme et la politique française en Europe jusqu'au traité de Westphalie (2 vol., 1889), prix Thérouanne de l’Académie française (1890)
- L'Église catholique et la liberté aux États-Unis (1892)
- Étude sur Montalembert (1892)
- Ma Vie (1911)
Armes
modifierImage | Armoiries |
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Marie-Camille-Alfred († 1907), vicomte de Meaux, ministre, député.
D'azur au chevron d'or, accompagné en chef de deux étoiles d'argent et, en pointe, d'un trèfle du même[1] |
Notes et références
modifierSources
modifier- « Camille de Meaux », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
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