Alfred Vallette

homme de lettres français, fondateur du Mercure de France
(Redirigé depuis Alfred Valette)

Alfred Vallette, né le à Paris où il meurt le [2], est un homme de lettres et éditeur français, refondateur de la revue du Mercure de France et de la maison du même nom, avec Rachilde.

Alfred Vallette
Alfred Vallette à son bureau en 1909
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Edmond Alfred Louis ValletteVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoint
Rachilde (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 5291, 1, date inconnue)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

modifier

Né au 26 rue Bleue à Paris, Alfred est le fils de Marcelin Étienne Vallette, employé, et de Marie Virginie Lemeunier.

En 1889, il épouse Rachilde ; le couple a une fille.[réf. nécessaire]

Auteur de deux romans, Alfred Vallette est le fondateur du nouveau Mercure de France[3], une revue littéraire, à laquelle s'ajoute ensuite une maison d'édition, nommée d'abord édition du Mercure de France, qu'il dirige avec sa femme, la romancière Rachilde, de 1890 à 1935. Il participe à un cercle littéraire qui réunit quelques amis, dont Antony Mars, Albert Samain, Charles Guérin et Victor Forbin, dans une arrière-boutique de la rue Monsieur-le-Prince.

Il confie d'importantes missions littéraires à Adolphe van Bever et Paul Léautaud, ainsi qu'à Rémy de Gourmont. Le jeune Alfred Jarry fréquente son « phalanstère » situé à Corbeil, près de la Seine, où les dimanches sont le lieu de repas entre gens de lettres.

Alfred Vallette a publié au Mercure de France les traductions de Ruskin par Marcel Proust (La Bible d'Amiens et Sésame et les lys), mais il refusa de publier Contre Sainte-Beuve et, semble-t-il[4], en 1913, Du côté de chez Swann, à l'instar des éditions de La Nouvelle Revue française, de Fasquelle, Ollendorff, et même Grasset qui n'a consenti à le publier qu'à compte d'auteur.

Écrits

modifier
  • À l'écart, avec Raoul Minhar, Paris, Perrin, 1891 ; réédition chez Honoré Champion, 2004.
  • La Vie grise. Le Vierge, Paris, Tresse et Stock, 1891 — Texte en ligne.
  • Le Roman d'un homme sérieux : Alfred Vallette à Rachilde, 1885-1889, Mercure de France, Paris, 1943. Réédition (préface : Édith Silve), Mercure de France, 1994.
  • Lettres à André-Ferdinand Hérold, 1891-1935, et quelques-unes à son épouse, avant-propos et notes par Claire Lesage, Philippe Oriol, Christian Soulignac, Paris, Éditions du Fourneau, 1992.
  • In perpetuum, roman inédit, Paris, Éditions du Fourneau, 1992.

Notes et références

modifier
  1. « ark:/36937/s005b098ae285c23 », sous le nom M. Vallette (en mots clés) (consulté le )
  2. Paul Léautaud, « La Mort d'Alfred Vallette », sur leautaud.com, Site de référence, (consulté le ).
  3. « Le mercure de France (1890) », sur leautaud.com, Site spécialisé, (consulté le ).
  4. Voir une lettre inédite de Marcel Proust à Rachilde (Mme Alfred Vallette) dans Bulletin d'informations proustiennes no 40, 2010, p. 184

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :