Alan Ladd

acteur américain

Alan Walbridge Ladd est un acteur américain né le à Hot Springs dans l'Arkansas et mort le à Palm Springs en Californie.

Alan Ladd
Description de cette image, également commentée ci-après
Alan Ladd à la fin des années 1950.
Nom de naissance Alan Walbridge Ladd
Naissance
Hot Springs (Arkansas)
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Décès (à 50 ans)
Palm Springs (Californie)
Profession Acteur
Films notables La Clé de verre
Le Dahlia bleu
L'Homme des vallées perdues

Biographie

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Alan Ladd et Jean Arthur dans L'Homme des vallées perdues (1953).

Sa mère, Ina Raleigh, est originaire de Grande-Bretagne. Son père était comptable et voyageur de commerce. Ladd le perdit à l'âge de trois ans. Sa mère se remaria avec un peintre en bâtiment. Peu de temps après, la famille déménagea en Californie. À huit ans, Alan Ladd cueillait des fruits et livrait les journaux.

À l'école secondaire, Alan Ladd découvrit la course à pied et la natation. En 1930, à l'âge de 17 ans, il gagna des premiers prix en natation et en plongeon à l'école secondaire North Hollywood High. Il fut graduate en 1934 à l'âge de 21 ans. En 1931, Ladd s'entraînait pour représenter les États-Unis aux Jeux olympiques de Los Angeles. Malheureusement pour lui, une blessure l'empêcha de mener à bien ses projets[1].

En 1936, Alan Ladd épousa son amie d'enfance Marjorie Jane (Midge) Harrold, avec qui il eut un fils : Alan Ladd Jr., producteur oscarisé. Vu leur incompatibilité de caractère, cette union fut de courte durée. Un jour, Ladd trouva sa mère alcoolique agonisante. Elle avait ingurgité du poison à fourmis.

Avant de devenir la star de la Paramount en 1942, Ladd a fait du journalisme, de la radio et de la figuration (on aperçoit Ladd parmi les reporters du film culte Citizen Kane d'Orson Welles). C'est à la radio que Ladd rencontra en 1939 sa future épouse, Sue Carol.

En 1943, Alan Ladd évita le service militaire à cause d'un ulcère et d'une double hernie. Avec sa seconde épouse (une étoile du cinéma muet et agent d'artiste) Sue Carol, ils eurent deux enfants : David Ladd (en) (acteur et producteur) et Alana Ladd (it) (actrice). Comme acteur, Ladd avait un jeu plutôt sobre, accompagné d'une voix vigoureuse. Il commença sa carrière dans des films de série B. Il fut révélé à l'écran par le film Tueur à gages (This Gun for Hire). Dans ce film noir, il donne la réplique à Veronica Lake, avec laquelle il tournera sept films. Puis il travaille à plusieurs reprises avec John Farrow et côtoie des partenaires féminines prestigieuses : Loretta Young, Dorothy Lamour, Olivia de Havilland, Deborah Kerr, Arlene Dahl et Virginia Mayo, privilégiant un cinéma d'aventures et d'action souvent de série B, même s'il a travaillé avec les vétérans Raoul Walsh, William Dieterle, Mitchell Leisen, Delmer Daves, Gordon Douglas et Michael Curtiz. Il remporta un grand succès avec le western culte L'Homme des vallées perdues (Shane) (1953). De plus, pour ce film, il a reçu en 1953 le Photoplays Gold medal comme meilleur acteur.

 
Alan Ladd dans L'Homme dans le filet (1959).

En 1954, Alan Ladd fonde la compagnie de production Jaguar (en). Par la suite, Ladd excelle dans les films de guerre : Le Tigre du ciel (1955) et En patrouille (1958) ainsi que le western : Le Fier rebelle (1958) et L'Or du Hollandais (1958) jusqu’à son dernier film : Les Ambitieux (1964).

Alan Ladd a tourné dans 85 longs-métrages, de à , dont une cinquantaine en vedette à partir de 1942, auxquels il faut ajouter quelques courts-métrages et téléfilms. Il n'a jamais vraiment compris sa propre popularité. Malgré sa relative petite taille (un mètre soixante-huit, soit seulement deux centimètres de moins que Tom Cruise), son excellente condition athlétique lui permettait d’interpréter avec fougue les scènes d’action (bagarres, duels, chevauchées et fusillades). Il a pourtant décrit un jour sa constitution comme celle d'un poids plume mal nourri. Mais il était beau, avec une expression de violence contenue et de souffrance morale qui le rendait séduisant dans des rôles de bon ou de mauvais garçon, taciturne et vulnérable. Il devint star au début des années 1940 du jour au lendemain et le resta durant une vingtaine d'années. Vers la fin des années 1950 il perdit sa belle apparence, se mit à boire et tourna parfois dans quelques films moins populaires, avant de mourir à l'âge de 50 ans dans son appartement en . Une expertise attribua la cause du décès à un mélange d'alcool et de sédatifs.

Un fait peu connu est qu'il a refusé le rôle de Jett Rink dans le film Géant, qui échut finalement à James Dean.

Alan Ladd repose au Law Memorial Park Cemetary à Glendale, en Californie.

Famille

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Alan Ladd est le père du producteur Alan Ladd Jr., de l’acteur et producteur David Ladd (en) et de l’actrice Alana Ladd (it). L'actrice Jordan Ladd (fille de Cheryl Ladd Stoppelmoor et de David Ladd) est la petite-fille d'Alan Ladd.

Distinctions

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  •   1944 et 1950 : Prix Pomme d'Or, Acteur le plus coopératif aux Golden Apples Awards[2].
  •   1953 : Prix de la Star masculine la plus populaire au « Photoplay Awards ».
  •   Golden Globes 1954 : Prix Henrietta de l'Acteur favori dans le monde.
  •   Hollywood récompensa Alan Ladd pour l'ensemble de sa carrière en lui décernant le Honorary Life Achievment Award. Pour immortaliser le nom d'Alan Ladd, l'industrie du cinéma le gratifia d'une étoile au 1601 Vine Street sur la Walk of Fame d'Hollywood.

Rôles importants

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Alan Ladd s’est illustré dans des films noirs, des films d’aventure, des films de guerre, des drames et des westerns. Mais son rôle le plus marquant et dont il était le plus fier demeure celui de Shane dans L'Homme des vallées perdues de George Stevens (1953).[réf. nécessaire]

Parmi ses films noirs : Tueur à gages (1942), La Clé de verre (1942). Parmi ses films d’aventure : Révolte à bord (1946) et L'Enfer au-dessous de zéro (1954). Parmi ses films de guerre : Les Héros dans l'ombre (1946) et Les Marines attaquent (en) (1960). Parmi ses drames : Le bonheur est pour demain (1944) et Le prix du silence (1949). Parmi ses westerns : Smith le taciturne (1948) et L'Aigle solitaire (1954).

Filmographie partielle

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Années 1930

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Années 1940

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Années 1950

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Années 1960

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Citations

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Sur les autres projets Wikimedia :

« If you can figure out my success on the screen, you're a better man than I! »

« Gare, gare, gare, Gary Cooper

s'approche du ravin d'l'enfer

fais attention pauvre crétin

car Alan Ladd n'est pas très loin

à 500 mètres il loge une balle

dans un croûton de pain. »

Boris Vian, Cinématographe.

Notes et références

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  1. (en) « Alan Ladd | American actor », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  2. Source : http://cinememorial.com/Acteur_detail.php?id=509

Sources

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  • Jean Tulard, Dictionnaire du cinéma: Les acteurs, 2002, Robert Laffont, p. 618-619. (ISBN 2-221-10259-2)
  • Alan Ladd Life, Université d'État de l'Arkansas, 2006.

Liens externes

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