Abbaye Notre-Dame de Boquen

abbaye située dans les Côtes-d'Armor, en France

L'abbaye Notre-Dame de Boquen, située à l'orée de la forêt de Plénée-Jugon (Côtes-d'Armor), est une ancienne abbaye cistercienne, fondée au XIIe siècle, supprimée à la Révolution française, restaurée à partir de , et desservie, depuis, par plusieurs communautés religieuses. Elle a été classée monument historique en [2].

Abbaye Notre-Dame de Boquen
image de l'abbaye
Vue générale de l'église abbatiale.
Diocèse Diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier
Patronage Notre-Dame
Numéro d'ordre (selon Janauschek) CXVIII[1]
Fondation
Dissolution - puis
Abbaye-mère Abbaye de Bégard (1137-1790)
Abbaye de Tamié (1937-1973)
Lignée de Abbaye de Cîteaux
Abbayes-filles Aucune
Congrégation Ordre cistercien (1137-1790)
Ordre cistercien (1937-1973)
Sœurs de Bethléem (1973-2011)
Chemin Neuf (2011-actuellement)
Période ou style Roman
Protection Logo monument historique Classé MH (1938)[2]
Coordonnées 48° 19′ 06″ N, 2° 26′ 46″ O[3]
Pays Drapeau de la France France
Région historique Duché de Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Commune Plénée-Jugon
Site https://www.abbayedeboquen.fr
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Abbaye Notre-Dame de Boquen
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Abbaye Notre-Dame de Boquen
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Abbaye Notre-Dame de Boquen

Historique

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La nef.
 
La salle capitulaire.

L'abbaye de Boquen est fondée en par Olivier II de Dinan et son épouse Agnorie de Penthièvre pour une petite colonie de moines issus de l'abbaye de Bégard, et dirigés par un certain Adonias qui en est le premier abbé. Boquen a à sa tête dix-sept abbés réguliers, d'Adonias jusqu'à Normand Baudre, élu en , et quinze abbés commendataires, de Christophe de La Moussaye en à Joseph-Mathurin Le Mintier de à .

Le territoire administré par l'abbaye s'articule autour de quatre grandes exploitations agricoles appelées granges : à Plénée, Sévignac, Broons et Saint-Gouéno. Mais les possessions des moines s'étendent sur un territoire plus vaste, avec des pêcheries à Morieux, des maisons de ville à Dinan, Moncontour et Broons, des fermes à Collinée, au Gouray et à Saint-Jacut-du-Mené. Les religieux de Boquen interviennent sur ce vaste territoire au moins jusqu'au XVIe siècle. Après, ils se font confisquer leurs biens, surtout par les familles nobles des environs, les mêmes qui, quatre siècles plus tôt, ont contribué à leur enrichissement.

L'abbaye est vendue comme bien national pendant la Révolution. Le dernier prieur de Boquen, Louis Josse, prête le serment constitutionnel et achète l'abbaye et ses terres, soit 33 hectares, le , pour 31 000 livres.

 
Fêtes du huitième centenaire de l'abbaye.

L’abbaye abandonnée est découverte et réinvestie par Dom Alexis Presse en , lequel en fait l'un des foyers spirituels du monachisme contemporain. Il initie un projet avorté de refondation de Clairvaux. En , son successeur Bernard Besret poursuit l'expérience de réforme monastique, dans le sillage de Vatican II et de Mai 68[4].

De à , l'abbaye est confiée aux Sœurs de Bethléem. En , en accord avec l'évêque du diocèse, ces dernières proposent à la communauté du Chemin Neuf de reprendre le service de prière qu'elles ne pouvaient plus assumer. Cette communauté prend possession des lieux le [5],[6],[7]. François Kervéadou y est inhumé en 1983[réf. souhaitée].

Liste des abbés connus

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Abbés réguliers

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Abbés commendataires

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  • 1494 - 1521 : Christophe de la Moussaye
  • 1522 : Guillaume III de Kersal
  • 1529 - 1537 : Jean de la Motte
  • 1538 - 1546 : Guillaume IV Eder
  • 1546 - 1582 : Maurice de Commacre
  • ? : Sansom Bernard
  • ? : Bertrand de Goyon
  • ? : Mathurin Tardivel
  • ? : Jean Bouan
  • ? : Jean Gillet
  • 1615 1653 : Olivier Frottet
  • 1653 - 1680 : Urbain d'Espinay
  • 1682 : Philippe Jean Le Chapellier de Mauron
  • 1723 - 1757 : Jacques de Durras
  • 1757 - 1790 : Joseph Mathurin Le Mintier

Deux supérieurs à l'origine du renouveau de l'abbaye

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Au XXe siècle, deux supérieurs ont particulièrement marqué la vie de l'abbaye :

Dom Alexis Presse (1883-1965), moine profès de Timadeuc (Morbihan), docteur en Droit canonique, abbé de Tamié (Savoie) de 1925 à 1936, démis en 1936[8], qui s'installe à Boquen, seul d'abord, le . Rejoint par quelques frères, il restaure peu à peu la vie monastique dans l'ancien monastère, reconstruisant une grande partie des bâtiments ruinés et envahis par la végétation. L'église abbatiale, entièrement restaurée, est reconsacrée en . Dom Alexis meurt le et est inhumé dans la première chapelle du transept sud de l'église.

Le père Bernard Besret, nommé prieur en 1964 (à 29 ans). Expert lors du concile Vatican II, il fait d'abord de l'abbaye de Boquen une sorte de laboratoire pour la réforme de la vie monastique, prônant une ouverture sans limites sur le monde, au détriment des règles traditionnelles de l'Ordre de Cîteaux et des dogmes professés par l'Église catholique (il va jusqu'à prôner l’abandon du célibat ecclésiastique). Pendant les années 1965-1975, l'abbaye, peu à peu abandonnée par ses moines, se transforme en un lieu d'agitation et d'échanges entre chrétiens « en recherche » et laïcs (hommes et femmes) de toutes opinions religieuses et philosophiques. Désapprouvé par sa hiérarchie, Bernard Besret est démis de ses fonctions de prieur en . Lui succède, au mois de novembre de la même année, le père Guy Luzsénszky (1909-1994), d'origine hongroise, moine de l'abbaye de Lérins (Alpes-Maritimes), qui ne tarde pas à faire siennes les idées du prieur destitué. La communauté monastique (inexistante depuis plusieurs années) est officiellement dissoute le . Bernard Besret, qui s'est, entre-temps, déclaré franc-maçon (Grand Orient de France), quitte définitivement le monastère en 1974 pour se reconvertir à la vie civile[9].

Architecture

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L’église abbatiale

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Les autels du transept nord abritent deux reliquaires en bois doré du XIXe siècle : l'un contient un crâne et un fémur de Saint Magloire et l'autre les ossements de Saint Samson, Saint Corentin, Saint Brieuc, Saint Malo, Saint Lunaire, Saint Méloir et Saint Trémor (comme l'indique l'inscription (sur la photo)[Note 1].

L’abbatiale, élevée pendant le dernier quart du XIIe siècle[10], est en croix latine surmontée, à la croisée du transept, d’une flèche de charpente. Elle fait une cinquante mètres de longueur sur sept mètres de large[11]. Le chevet plat, flanqué de chaque côté de deux chapelles rectangulaires, est typique de l’architecture cistercienne[10],[12].

La façade ouest, entièrement construite en grand appareil[12], est scandée par quatre contreforts maçonnés encadrant le portail à quatre voussures en arc brisé (la plus extérieure est décorée de perles) retombant de chaque côté sur deux colonnettes engagées aux chapiteaux à décor végétal. Au dessus, une grande fenêtre centrale repose sur une moulure horizontale qui sépare les deux niveaux. Un petit oculus s’ouvre dans l’axe au niveau du pignon. Des témoignages antérieurs à la restauration (notamment Roger Grand en 1958) laissent à penser qu’à l’origine deux baies supplémentaires s’ouvraient de part et d’autre de la grande fenêtre. Quatre trous de boulins percés dans les contreforts sous la corniche médiane semblent indiquer l’existence d’un porche en avant de la façade[11].

L’intérieur de l’abbatiale frappe par son dépouillement. Comme pour les édifices du premier âge roman, les murs sont montés en petit appareil, le grand appareil étant réservé aux éléments porteurs[12].

La nef de quatre travées possède trois vaisseaux couverts d'une charpente moderne. La première travée, très longue et autrefois réservée aux convers[11], ne possède pas d’ouverture sur les bas-côtés, disposition commune avec l’abbaye du Relec. Les trois travées suivantes ouvrent sur les bas-côtés par de grands arcs brisés à double rouleaux retombant sur d’épaisses colonnes avec courts chapiteaux décorés de feuillages et bases à griffes. La nef est éclairée de chaque côté par cinq fenêtres hautes de plein cintre, sans moulure. Elles s’ouvrent dans le mur nu, dépourvu de toute animation murale[10]. Les collatéraux, détruits au XVIe siècle, ont été reconstruits au XXe siècle[11].

La croisée du transept était originellement marquée par quatre arcs diaphragmes brisés retombant des piles composées à colonnes engagées ornées de chapiteaux sculptés. Celles côté nef sont jumelées, mais les arcs qu’elles portaient ont été supprimés, probablement au XVe siècle, lors de la reconstruction du chœur[11]. Chaque bras du transept s’ouvre à l’est sur deux chapelles rectangulaires couvertes d’un berceau brisé, seules parties voûtées de l’édifice[12].

Le chœur gothique à simple vaisseau, bien plus profond que le chœur d’origine, contient le tombeau de Gilles de Bretagne. Un gisant en chêne, à son effigie, couvrait autrefois sa sépulture ; il est aujourd'hui conservé au musée d'art et d'histoire de Saint-Brieuc[13],[14]. Le chœur s’achève sur un chevet plat percé d’une baie à remplage.

Les bâtiments de la clôture.

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L’armarium se dresse contre le mur ouest du transept nord, à l’angle du cloître disparu qui le protégeait des intempéries. Il est formé de trois niches de plein cintre montées sur un mur-bahut, encadrées de part et d’autre par une colonnette engagée à chapiteau sculpté. Chaque niche destinée à recevoir les livres est divisés en trois par deux épaisses tablettes de pierre[14].

Au nord, dans le prolongement du transept se trouve la sacristie[12],[14]. Elle se prolonge par les ruines de la salle capitulaire, du XIIe siècle, dont l’élément le plus remarquable est sa façade côté cloître, formée de deux baies géminées encadrant la porte[15]. Les arcs sont de plein cintre. Les faisceaux de colonnettes reposent sur un mur-bahut et sont ornés de chapiteaux sculptés de motifs végétaux[16]. À l’intérieur le sol est jonché d’éléments de sculpture ainsi que de deux fûts de colonnes. Sous la terre et la végétation, le sol de terre cuite d’origine est toujours en place et on peut craindre qu’il ne se détériore faute de protection contre les intempéries[15].

Les autres bâtiments, déjà profondément remaniés aux XVIIe et XVIIIe siècles, ont été fortement restaurés au XXe siècle[14].

Notes et références

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  1. La menace de raids vikings dans le duché de Bretagne au début du Xe siècle entraîne la fuite des élites religieuses et laïques, les communautés monastiques et les évêques emportant avec elles les reliques de leurs saints, leurs manuscrits et leur mobilier liturgique. C'est dans ce contexte que Salvator, évêque d'Aleth, gagne le monastère de Léhon, puis, accompagné par Junan, l'abbé de Léhon, et des clercs de Dol et de Bayeux au cours de leur long périple, ces groupes se réfugient à Paris où ils ont emporté avec eux plusieurs reliques de saints bretons, dont celles de Saint Magloire, Saint Samson, Saint Corentin, Saint Brieuc, Saint Malo, Saint Lunaire, Saint Méloir et Saint Trémor. En 1572, les châsses contenant ces reliques sont transférées à l'église Saint-Jacques-du-Haut-Pas où elles sont détruites à la Révolution. Ce qui subsiste des reliques est caché dans le jardin du séminaire Saint-Magloire où elles sont déterrées en 1797. Devant l'impossibilité de les identifier, elles sont regroupées et placées pêle-mêle dans un reliquaire unique, en 1835, sous le maître-autel de l'église Saint-Jacques avant d'être transférées dans la sacristie. En 1871, un incendie endommage la châsse, les ossements sont placés dans deux reliquaires de bois doré de la sacristie, où ils sont plus ou moins oubliés, personne ne les réclamant. Après de longues tractations, Dom Alexis Presse obtient le rapatriement d'une partie de ses reliques, dans son abbatiale de Boquen, le 16 avril 1953. La translation officielle est célébrée, le 27 août 1953, sous la présidence du cardinal Roques, l'archevêque de Rennes, en présence de plusieurs abbés et cinq évêques de Bretagne. Cf Jean-Luc Deuffic, « L'exode des corps saints hors de Bretagne: des reliques au culte liturgique », Pecia, vol. 8-11,‎ , p. 355-423 (DOI 10.1484/J.PECIA.5.101568) et André Carrée, Bernard Merdrignac, La vie latine de saint Lunaire, Centre international de recherche et de documentation sur le monachisme celtique, , p. 74

Références

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  1. (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, Puthod, , 491 p. (lire en ligne), p. 140.
  2. a et b Notice no PA00089413, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  3. « Abbaye Notre-Dame de Boquen », sur abbaye.du-web.fr, Abbaye du Web (consulté le ).
  4. Denis Pelletier, La crise catholique. Religion, société, politique en France (1965-1978), Payot, , p. 150.
  5. « Départ des Sœurs de Boquen et arrivée de la communauté du Chemin neuf »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Église catholique en France, (consulté le ).
  6. « La communauté du Chemin Neuf à l'abbaye de Boquen », Ouest-France,‎ (ISSN 0999-2138, lire en ligne).
  7. « Chemin Neuf — Célébration de Mgr Moutel, dimanche », Le Télégramme,‎ (ISSN 0751-5928, lire en ligne).
  8. Relation des événements de 1936 - Abbaye de Tamié
  9. (en) « Mai 68. Les années de braise de l'ex-moine rouge »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Le Télégramme, (consulté le ).
  10. a b et c Marc Déceneux, La Bretagne romane, Éditions Ouest France, , p 107-108
  11. a b c d et e « L’Inventaire du Patrimoine culturel en Bretagne : Église abbatiale Notre-Dame, abbaye Notre-Dame de Boquen (Plénée-Jugon) », sur patrimoine.bzh.
  12. a b c d et e « Patrimoine historique et architectural, Pays de Dinan, LIVRE 5 - l’Époque Féodale. Anne Subet. 2012, Syndicat Mixte du Pays de Dinan. p 28-35-36. », sur pays-de-dinan.fr.
  13. « L’abbaye de Boquen », sur actu.fr.
  14. a b c et d « Abbaye Notre-Dame de BOQUEN (édifices) », sur InfoBretagne.
  15. a et b « L’Inventaire du Patrimoine culturel en Bretagne : Salle capitulaire, abbaye Notre-Dame de Boquen (Plénée-Jugon) », sur patrimoine.region-bretagne.fr.
  16. « L’Inventaire du Patrimoine culturel en Bretagne : Les chapiteaux de la salle capitulaire de l'abbaye de Boquen », sur patrimoine.region-bretagne.fr.

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Marcel Aubert, L'abbaye de Boquen, dans Congrès archéologique de France. 107e session. Saint-Brieuc. 1949, Société française d'archéologie, 1950, p. 56-62
  • Collectif, Le message des moines à notre temps. Mélanges offerts à dom Alexis abbé de Boquen, Paris, Fayard, 1958 (articles de Daniel-Rops, Thomas Merton, dom Jean Leclercq, Louis Bouyer, Bernard Besret, Gustave Thibon, Jean Guitton, etc.).
  • Boquen, consécration de l'église abbatiale, 22 août 1965. Hommage à Dom Alexis, 1er novembre 1965, 26 décembre 1883, Rennes, Association de Boquen, 1966.
  • Guy Luzsénszky, Boquen, chronique d'un espoir, Paris, éditions Stock, 1977.
  • Marc Dem, lI faut que Rome soit détruite, Paris, Albin Michel, 1985.
  • François Lancelot, Boquen, 1936-1965. Réponse à une question, s.l. (Bannalec), 1987.
  • Gérard Leroux, « A propos de Boquen », Cîteaux. Commentarii cistercienses, t. 41, 1990.
  • Bernard Besret, Confiteor, Paris, éditions Albin Michel, 1991.
  • Xavier Henry de Villeneuve, Boquen. Dom Alexis Presse, Saint-Brieuc, Les Presses Bretonnes, 1996.
  • Guy Luzsénszky, Quand on a fait tant de chemin… Propos d'un moine de plein vent, Paris, L'Harmattan, 2001.
  • Yvon Tranvouez, « Boquen-Clairvaux et retour : Un projet avorté de refondation monastique (1959-1962) », Revue d'histoire de l'Église de France, 2006, vol. 92, p. 193-220.
  • Béatrice Lebel, Boquen entre utopie et révolution 1965-1976, Rennes, PUR, coll. « Histoire », préface d’Étienne Fouilloux, postface de Bernard Besret, 2015, 394 pages.
  • Frédéric Le Moigne, « Boquen entre utopie et révolution 1965-1976 », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest. Anjou. Maine. Poitou-Charente. Touraine, Presses universitaires de Rennes, nos 123-1,‎ , p. 221-223 (ISBN 978-2-7535-5038-4, ISSN 0399-0826, lire en ligne)
  • Yves Gallet, « Abbaye de Boquen », dans Congrès archéologique de France, 173e session : Monuments des Côtes-d'Armor. « Le Beau Moyen-Âge » (2015), Paris, Société française d'archéologie, 2017, (ISBN 978-2-901837-70-1), p. 341-352, lire en ligne= https://academia.edu/35961653
  • Emmanuel Lepage, Cache-cache bâton, Futuropolis, 2022

Articles connexes

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Liens externes

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