1er et 2e bataillons de marche de Chine
Les 1er et 2e bataillons de marche de Chine (1er et 2e BMC) sont deux bataillons des troupes coloniales françaises envoyés en renfort en Chine en 1937 depuis l'Indochine. Revenus en Indochine en 1939, ils fusionnent alors dans le 16e régiment d'infanterie coloniale.
1er bataillon de marche de Chine | |
Représentation schématique (inexacte) de l'insigne du 1er BMC. | |
Création | 1937 |
---|---|
Dissolution | 1940 |
Pays | France |
Branche | Troupes coloniales |
Type | Bataillon de marche |
Garnison | Shanghai |
modifier |
2e bataillon de marche de Chine | |
Insigne du 2e BMC. | |
Création | 1937 |
---|---|
Dissolution | 1940 |
Pays | France |
Branche | Troupes coloniales |
Type | Bataillon de marche |
Garnison | Shanghai |
modifier |
Historique
modifierLes deux bataillons sont formés en 1937 en Indochine pour venir renforcer les troupes françaises en Chine après l'éclatement de la seconde guerre sino-japonaise le (incident du pont Marco-Polo). Le 1er BMC (formé en Cochinchine) débarque à Shanghaï le , suivi par le 2e BMC (formé au Tonkin) quatre jours plus tard[1],[2].
Rattachés au détachement français de Changaï, les deux bataillons restent à Shangaï jusqu'en novembre-décembre 1939. Revenus en Indochine en janvier 1940, les 1er et 2e BMC deviennent les 1er et 2e bataillons du 16e régiment d'infanterie coloniale[1],[2] (d'autres sources indiquent que ces deux bataillons sont dissous le [3]).
-
Poste du 2e BMC dans les bâtiments de l'institut technique franco-chinois.
-
Le chef de bataillon Amédée Fabre, commandant le 2e BMC, dont il porte l'insigne sur la poitrine droite.
Insignes
modifierL'insigne du 1er BMC porte, sur un écu tricolore, un dragon jaune qui s'enroule autour de l'ancre des troupes coloniales[2]. Le dragon, symbole de la Chine, symbolise en Asie la prospérité[3].
L'insigne du 2e BMC présente une ancre noire chargée d'une épée pointe en bas, devant une carte de la Chine. Le chiffre 2 est entrelacé autour de l'épée[2]. Deux variantes existent : une avec le bas du chiffre sur l'épée et une avec le bas du chiffre sous l'épée[3].
Chacun de ces insignes existe en taille réduite pour être portée sur la tenue de soirée des officiers dans les réceptions mondaines entre personnels étrangers des concessions[2].
Références
modifier- P. Keller, « Les insignes des troupes françaises en Chine », Symboles et Traditions, no 159, , p. 5-25 (lire en ligne)
- Jacques Sicard, « L'Armée française en Chine, 1900-1946 (2e partie) », Armes Militaria Magazine, no 96, , p. 63-67
- Henri Vaudable, Histoire des troupes de marine, à travers leurs insignes: Des origines à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, Service historique de l'Armée de terre, (ISBN 978-2-86323-092-3, lire en ligne), p. 28 & 35
Voir aussi
modifierLiens externes
modifier
- (en) Christian Henriot (dir.), « Virtual Shanghai: Images », recueil en ligne de photographies anciennes de Shanghai, sur virtualshanghai.net (consulté le ).