L'île Horn (en espagnol : Isla Hornos) est l'île la plus méridionale de l'archipel L'Hermite, archipel chilien de la Terre de Feu. Elle est surtout connue pour abriter le cap Horn et est prise pour la terre la plus méridionale d'Amérique, à tort car ce titre revient aux îles Diego Ramirez, à 105 kilomètres à l'ouest-sud-ouest de l'île Horn, dont l'île Gonzalo est la terre habitée la plus méridionale, puisque la marine chilienne y entretient un phare et une station météorologique permanente.

Île Horn
Isla Hornos (es)
L'île Horn vue de l'espace
L'île Horn vue de l'espace
Géographie
Pays Drapeau du Chili Chili
Archipel Îles L'Hermite
(Terre de Feu)
Localisation Océan Pacifique et océan Atlantique
Coordonnées 55° 56′ 50″ S, 67° 16′ 15″ O
Point culminant non nommé (425 m)
Administration
Région Magallanes et de l'Antarctique chilien
Province Antarctique chilien
Commune Cabo de Hornos
Autres informations
Géolocalisation sur la carte : Terre de Feu
(Voir situation sur carte : Terre de Feu)
Île Horn
Île Horn
Géolocalisation sur la carte : Chili
(Voir situation sur carte : Chili)
Île Horn
Île Horn
Île au Chili

La marine chilienne maintient une base sur l'île Horn, comprenant une caserne (dont un bâtiment administratif), une chapelle et un phare[1].

L'île fait partie du parc national Cabo de Hornos. La ville argentine d'Ushuaïa se trouve à 138 km au nord-nord-ouest.

Galerie

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Stèle et mémorial

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Outre le phare, l'île Horn comporte deux monuments : une stèle en français de l'Amicale internationale des capitaines au long cours et un monument aux Cap-horniers morts en essayant de franchir le cap Horn, sur lequel est gravé, sur une plaque de marbre, un poème de Sara Vial. Situé à proximité de la base, ce mémorial est surmonté par une sculpture en forme de réflecteur radar dans laquelle s'inscrit en creux la silhouette d'albatros[2]. Ce mémorial a été inauguré le .

Soy el albatros que te espera
En el final del mundo.
Soy el alma olvidada de los marinos muertos
Que cruzaron el cabo de Hornos
Desde todos los mares de la tierra.
Pero ellos no murieron
En las furiosas olas,
Hoy vuelan en mis alas,
Hacia la eternidad,
En la última grieta
De los vientos antárticos.

Je suis l'albatros qui t'attend
Au bout du monde.
Je suis l'âme en peine des marins morts
Qui ont doublé le cap Horn
Depuis toutes les mers du globe.
Mais tous n'ont pas péri
Dans les vagues déchaînées,
Aujourd'hui, ils volent sur mes ailes,
Pour l'éternité,
Dans une dernière étreinte
Des vents antarctiques.

Notes et références

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  1. (en) Isla Hornos Lighthouse, Lighthouse Depot.
  2. (en) Roberto Benavente, Cape Horn Memorial, Fundacion Caphorniers Chile.

Annexes

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Articles connexes

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Lien externe

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