États de Provence
Les États de Provence étaient les États provinciaux de la Provence.
Composition
modifierLe clergé était représenté par :
- les deux archevêques de Provence, à savoir : celui d'Arles et celui d'Aix ;
- les onze évêques de Provence, à savoir : Apt, Fréjus, Gap, Riez, Senez, Sisteron, Marseille, Orange, Saint-Paul-Trois-Châteaux et Toulon ;
- les prévôts des chapitres ;
- les abbés des grandes abbayes ;
- des commandeurs de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
La noblesse était représentée par les principaux nobles fieffés de Provence.
Le tiers-état était représenté par les députés des vigueries et bailliages de Provence.
Réunions
modifierAvant le XVIIIe siècle
modifierD'après l'abbé de Coriolis, les premières réunions des États de Provence se sont tenues en 1146, puis en 1280. Les premières traces connues dans les Archives remontent à 1348.
XVIIIe siècle
modifierArchives
modifierLes archives des États de Provence sont conservées aux Archives départementales des Bouches-du-Rhône[2].
Références
modifier- Monique Cubells, « Les mouvements populaires du printemps 1789 en Provence », Provence historique, volume 36, no 145, 1986, p. 309
- Empreinte Digitale / Ligeo-Archives - https://empreintedigitale.fr/, « Archives départementales des Bouches-du-Rhône », sur archives13.fr (consulté le ).
Annexes
modifierBibliographie
modifier- Honoré-Gaspard de Coriolis, Traité sur l'administration du comté de Provence, imprimerie de la veuve d'Augustin Audibert, Aix, 1786, tome 1, 1787, tome 2, 1788, tome 3
- Honoré-Gaspard de Coriolis, Dissertation sur les États de Provence, chez Remondet-Aubin libraire-éditeur, Aix, 1867 (lire en ligne)
- François-Xavier Emmanuelli, « L’administration provinciale des États de Provence (XVIe–XVIIIe siècles). Bilan provisoire », dans Liame, 2011, no 23 (lire en ligne)