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L'Europe représente encore en 2023 25,8 % du PIB mondial, une proportion en baisse, comme celle de l'Amérique du Nord, passée de 32,5 % à 28 %, tandis que celle de la zone Asie-Pacifique (APAC) est en hause à 29,2 %<ref group="note">PIB : Produit intérieur brut.</ref>. Si la tendance est inquiétante, conduisant certains auteurs à parler de {{Citation|déclin européen}}, l'Europe demeure une puissance économique considérable et se place au premier rang mondial en matière de commerce international, devant l'Asie Pacifique et l'Amérique du Nord<ref>{{Lien web |titre=Exportations de biens et de services ($ US courants) |url=https://donnees.banquemondiale.org/indicateur/NE.EXP.GNFS.CD |site=Banque mondiale |date=2024 |consulté le=13/11/2024}}</ref>’<ref>{{Lien web |titre=Importations de biens et de services ($ US courants) |url=https://donnees.banquemondiale.org/indicateur/NE.IMP.GNFS.CD |site=Banque mondiale |date=2024 |consulté le=13/11/2024}}</ref>. Malgré ce relatif déclassement, l'Europe concentre encore au {{S|XXI}} quatre des dix plus grandes puissances économiques et militaires du monde, et neuf des vingt premières.
=== Principaux enjeux géopolitiques européens ===
<u>Durant les années qui suivent la fin de la [[guerre froide]], les États européens sont davantage focalisés sur des considérations [[Géoéconomie|géo-économiques]] que géopolitiques<ref>{{Article|auteur1=Florian Louis|titre=La transition géopolitique européenne|périodique=Le Grand Continent|date=01/09/2022|lire en ligne=https://legrandcontinent.eu/fr/2022/09/01/la-transition-geopolitique-europeenne/|accès url=payant}}</ref>. L'UE ne progresse qu'à petits pas en matière de politique de sécurité et de défense. La plupart des pays libérés de la tutelle soviétique cherchent à rejoindre l'OTAN pour leur sécurité et l'UE pour leur développement économique. La Russie est d'abord occupée à sortit du chaos et à relancer son économie, préalable indispensable pour retrouver des marges de manœuvre géopolitiques.</u>▼
<u>Pour autant, l'Europe demeure confrontée à de grands enjeux géopolitiques, de nature permanente selon les théoriciens « classiques » Mackinder et Spykman, mais en tout état de cause hérités de l'histoire.</u>
▲<u>Durant les années qui suivent la fin de la [[guerre froide]], les États européens sont davantage focalisés sur des considérations [[Géoéconomie|géo-économiques]] que géopolitiques<ref>{{Article|auteur1=Florian Louis|titre=La transition géopolitique européenne|périodique=Le Grand Continent|date=01/09/2022|lire en ligne=https://legrandcontinent.eu/fr/2022/09/01/la-transition-geopolitique-europeenne/|accès url=payant}}</ref>. L'UE ne progresse qu'à petits pas en matière de politique de sécurité et de défense. La plupart des pays libérés de la tutelle soviétique cherchent à rejoindre l'OTAN pour leur sécurité et l'UE pour leur développement économique. La Russie est d'abord occupée à sortit du chaos et à relancer son économie, préalable indispensable pour retrouver des marges de manœuvre géopolitiques.</u>
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[[Ursula von der Leyen]], à peine nommée présidente de la [[Commission européenne]] en 2019, affirme son ambition de {{Citation|bâtir une Commission vraiment géopolitique}}<ref>{{Article|auteur1=Florian Louis|titre=Quatre problèmes géopolitiques de la Commission géopolitique|périodique=Le Grand Continent|date=8 septembre 2020|lire en ligne=https://legrandcontinent.eu/fr/2020/09/08/commission-geopolitique/#easy-footnote-1-82167}}</ref>.
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