« Tiglath-Phalazar Ier » : différence entre les versions
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J'embarquai dans des bateaux de la ville d'Armada du pays d'Amurru ; je fis avec succès trois lieues de la ville d'Armada qui est en pleine mer à la ville de Çamuru du pays d'Amurru ; je tuai en pleine mer un souffleur qu'on appelle un cheval de mer.<br>
Et à mon retour je subjuguai le pays de Hatti en son entier. J'imposai à Ini-Teshub, roi de Hatti, (de livrer) otages, redevance, tribut et troncs de cèdre.
|Les campagnes occidentales de
C'est sans doute pour cela que ce roi ne semble jamais avoir tenté de s'imposer durablement en Babylonie, avec laquelle il est en conflit au début du {{s|XI|e}}, y conduisant deux campagnes. La première se déroule comme souvent dans les régions situées au sud du Zab inférieur et jusqu'à la vallée de la [[Diyala]], mais se solde aussi par la consolidation des positions assyriennes sur le moyen Euphrate (autour de Rapiqu dans le pays de Suhu). La seconde porte les affrontements dans la Babylonie du nord, les Assyriens parvenant à prendre les grandes cités de [[Dur-Kurigalzu]], [[Sippar|Sippar de Shamash]], [[Tell ed-Der|Sippar d'Annunitu]], [[Opis|Upu]] et finalement Babylone même qui subit apparemment de lourdes destructions. L'origine de ce nouvel affrontement reste obscure, mais un texte administratif rapporte l'enterrement de deux fils du roi assyrien tués lors d'une attaque babylonienne, ce qui semblerait plaider en faveur d'une première offensive de Babylone ayant atteint l'Assyrie, puis motivé une réplique aussi brutale de la part de Tiglath-Phalazar, en particulier la seconde campagne<ref>{{harvsp|id=BEL|Lafont|Tenu|Clancier|Joannès|2017|p=566-569}} ; {{harvsp|id=JAK1|Jakob|2017a|p=136}}</ref>.
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