« Michel Choniatès » : différence entre les versions

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'''Michel Choniatès''' ou '''Akominatos'''<ref group=N>Le surnom d’Akominatos qui lui est quelques fois attribué viendrait d’une lecture erronée du manuscrit de l’''Histoire'' écrite par Nicétas.</ref> (en grec : Μιχαήλ Χωνιάτης ou Ἀκομινάτος) est un homme d’Église et écrivain [[Empire byzantin|byzantin]] né vers 1140 et mort vers 1220. Frère ainé de l’historien [[Nicétas Choniatès]], il devint secrétaire du [[patriarche de Constantinople]] vers 1179 et fut nommé [[métropolite]] d’[[Athènes]] en 1182. Impressionné par le glorieux passé de la ville et le piteux état dans lequel elle se trouvait à son époque, Choniatès se fit son défenseur auprès des autorités de [[Constantinople]]. Après la prise d’Athènes par les [[croisés]] en 1025 et la nomination d’un archevêque latin, il se retira dans l’ile de [[Céos (île)|Céos]] (aujourd’hui Kéa) avant de s’installer au monastère Prodromos de Boudonitza où il mourut vers 1222.
|charte=écrivain}}
 
'''Michel Choniatès''' ou '''Akominatos'''<ref group=N>Le surnom d’Akominatos qui lui est quelques foisquelquefois attribué viendrait d’une lecture erronée du manuscrit de l’''Histoire'' écrite par Nicétas.</ref> (en grec : Μιχαήλ Χωνιάτης ou Ἀκομινάτος) est un homme d’Église et écrivain [[Empire byzantin|byzantin]] né vers 1140 et mort vers 1220. Frère ainé de l’historien [[Nicétas Choniatès]], il devint secrétaire du [[patriarche de Constantinople]] vers 1179 et fut nommé [[métropolite]] d’[[Athènes]] en 1182. Impressionné par le glorieux passé de la ville et le piteux état dans lequel elle se trouvait à son époque, Choniatès se fit son défenseur auprès des autorités de [[Constantinople]]. Après la prise d’Athènes par les [[croisés]] en 10251205 et la nomination d’un archevêque latin, il se retira dans l’ile de [[Céos (île)|Céos]] (aujourd’hui Kéa) avant de s’installer au monastère Prodromos de [[Boudonitza]] où il mourut vers 1222.
 
Déjà célèbre à son époque, Choniatès éclaire par ses [[homélie]]s, discours profanes, poèmes et une abondante correspondance sur l’état misérable de l’[[Attique]] et spécialement d’Athènes au {{s-|XII|e}}.
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== Sa vie ==
 
Comme leur surnom l’indique, Michel et Nicétas Choniatès sont originaires de la ville de [[Chônai]], avant-poste byzantin sur la frontière avec les [[Turcs (peuple)|Turcs]]. Leurs parents étaient sans doute de riches propriétaires terriens puisque Nicétas fut baptisé par l’évêque de Chônai dont il prit le prénom<ref group="SP">Michel Choniatès, ''Ta Sozomena'', I : 46.17-23, 61.3.</ref>, et que tant Michel que Nicétas firent tous deux d’excellentes études à Constantinople, d’où Michel partit plus tard pour Athènes déjà en possession d’une riche bibliothèque. Fidèles aux traditions de l’époque, les parents destinaient leur premier né, Michel, au sacerdoce et le firent étudier sous [[Eustathe de Thessalonique]] à l’école patriarcale de Constantinople<ref>{{Harvsp|Treadgold|2013|p=423}}.</ref>. Il garda toujours une grande admiration pour son ancien maitre comme le montre la [[monodie]] qu’il lui consacra lors de son décès<ref>{{Harvsp|Angold|1995|p=195}}.</ref>.
 
Il commença sa carrière vers 1179 comme secrétaire du patriarche [[Michel III d'Anchialos|Michel Ankhialos]] (1170-1178). Encore dans la quarantaine, il fut nommé en 1182 au poste important de métropolite d’Athènes<ref>{{Harvsp|Angold|1995|p=197}}</ref>{{,}}<ref>{{Harvsp|Treadgold|2013|p=424}}.</ref>. Comme Eusthate, « parachuté » à [[Thessalonique]], Michel Choniatès eut au début de la difficulté à se faire accepter par la société d’Athènes où l’élévation intellectuelle de ses homélies dépassait de beaucoup les connaissances et l’entendement de ses fidèles<ref name=Wilson>{{Harvsp|Wilson|1983|p=205}}.</ref>. Mais il sut à la fois rester ferme sur les principes qu’il défendait et soucieux du bien-être de la population locale, ce qui lui valut rapidement le respect de son clergé et des abbés des monastères situés sur son territoire, toujours jaloux de leur indépendance<ref>{{Harvsp|Angold|1995|p=198-199}}.</ref>. Grâce à ses contacts avec les grandes familles de plusieurs cités grecques, il put s’occuper de l’éducation des enfants prometteurs de bonnes familles dont plusieurs, comme [[Georges Bardanès]], entrèrent dans son clergé<ref name="Angold p200">{{Harvsp|Angold|1995|p=200}}.</ref>.
 
Michel Choniatès avait une vue très conservatrice de la société où régnaient riches et puissants, lesquels en contrepartie avaient le devoir de protéger les pauvres et les faibles, tâche dont il s’acquitta avec zèle<ref>{{Harvspsfn|Angold|1995|p=198}}.</ref>. Grand propriétaire foncier, l’Église jouait un rôle social important dans la société d’alors. La liste des propriétés (''casalia'') du diocèse d’Athènes dressée pour [[Innocent III]] en 1209 en donne une idée : elle possédait des propriétés dans vingt-cinq villages autour d’Athènes et d’autres terrains à [[Carystos|Karystos]] dans l’ile d’[[Eubée]]. On y trouvait des moulins, des jardins, des droits d’irrigation, des bains publics, de même que des droits de marché à Athènes et à [[Euripe|Euripos]]. Les questions de production céréalière sont souvent abordées dans la correspondance de Choniatès<ref>Michel Choniatès, ''Ta Sozomena'', 2 : 211. 17-19.</ref>. Son personnel comprenait 200 prêtres à Athènes, 400 ''paroikoi'' (métayers) dans cette ville, 100 à [[Thèbes (Grèce)|Thèbes]] et 100 autres à Euripos<ref name="{{sfn|Angold p200" />|1995|p=200}}.
 
Michel Choniatès se fit le défenseur de sa ville auprès de Constantinople, plaidant l’état misérable où se trouvait Athènes où les maisons cédaient de plus en plus la place aux champs<ref group="SP">Michel Choniatès, ''Ta Sozomena'', 1 : 159 et sq.</ref>. À ce titre, il fut un adversaire acharné de l’aristocratie civile (en particulier de ses membres qui ne venaient pas de l’aristocratie) qui négligeait les provinces tout en y envoyant des collecteurs de taxes impitoyables<ref group="SP">Michel Choniatès, ''Ta Sozomena'', 2 : 83. 4-10.</ref> et, s’il accueillit favorablement au départ le règne d’[[Andronic Ier Comnène|Andronic {{Ier}}]] en raison de ses réformes de l’administration provinciale (notamment de la corruption qui y régnait), il retira son appui lorsque commença le règne de la terreur<ref name=Kazhdan>{{Harvsp|Kazhdan|1991|loc=vol. 2, « Choniates, Michael »|p=427}}.</ref>. Sachant que les [[Bulle d'or|chrysobulles]] et exemptions d’impôt ne profitaient souvent qu’aux puissants, il plaida pour que celles-ci soient appliquées à tous sans exception par les agents du Trésor impérial, comme le montre la pétition qu’il fit signer par les citoyens d’Athènes à l’adresse de l’empereur [[Alexis III Ange]], se plaignant des droits de navigation (''ploimoi'') exigés par trois autorités différentes et des frais d’entretien exorbitants du gouverneur et de ses fonctionnaires, même si ceux-ci n’avaient pas le droit de pénétrer à l’intérieur de la ville<ref>{{Harvsp|Angold|1995|p=204-205}}.</ref>{{,}}<ref>{{Harvsp|Walter|1958|p=45}}.</ref>{{,}}<ref>{{Harvsp|Kazhdan|Wharton Epstein|1985|p=53}}.</ref>.
 
Lorsque [[Léon Sgouros]], dynaste de [[Nauplie]], fit sécession et, après s’être emparé des citadelles d’[[Argos (ville)|Argos]] et de [[Corinthe]], vint mettre le siège devant Athènes, ce fut le métropolite qui organisa la défense de la ville et regroupa les citoyens sur l’[[Acropole d'Athènes|Acropole]] pour assurer leur protection. Sgouros rasaincendia la basse-ville, mais Choniatès réussit à conserver le contrôle de la haute-villel'Acropole. Ce conflit entre Choniatès et Sgouros, comme celui quequi opposait ce livrèrentdernier lesaux évêques de Nauplie et de Corinthe, illustre la rivalité qui existait entre l’Église, qui défendait l’ordre établi, et les dynastes qui se multipliaient, conséquence de l’impossibilité pour Constantinople d’affirmer son pouvoir dans les provinces alors qu’elle était entièrement prise par la guerre contre les croisés<ref>{{Harvsp|Angold|1995|p=206}}.</ref>.
 
En 1206, après la [[Siège de Constantinople (1204)|chute de Constantinople]], Michel Choniatès se rendit en compagnie de son frère Nicétas à Thessalonique pour tenter de négocier avec le légat pontifical la reconnaissance de sa position à titre d’évêque grec d’Athènes. Les négociations échouèrent, un archevêque latin fut nommé pour Athènes et Michel Choniatès alla trouver refuge dans l’ile de [[Kéa (île)|Céos]] (aujourd’hui Kéa), suffisamment près de l’[[Attique]] pour lui permettre de rester en contact avec son diocèse<ref>{{Harvsp|Treadgold|2013|p=431}}.</ref>{{,}}<ref>{{Harvsp|Hussey|1986|p=190 et 192-193}}.</ref>. Le nouveau patriarche de Constantinople en exil à [[Nicée]], [[Michel IV Autorianos|Michel Autoreianos]], qui était l’un de ses proches amis, l’invita à le rejoindre, mais Choniatès déclina l’invitation, préférant continuer à s’occuper de ses ouailles en dépit de la présence d’un archevêque latin à Athènes. La pauvreté matérielle à laquelle il était réduit ainsi que les difficultés de rester en contact avec les diocèses et monastères de son ancien territoire l’amenèrent à se décharger de certaines responsabilités sur ses neveux ainsi que sur son secrétaire, Georges Bardanès, qui fut promu au rang de ''chartophylax'' et qui le représenta aux discussions de 1214 à Constantinople sur la réunion des Églises. De cette période date une ample correspondance avec les abbés de monastères et les familles nobles de cette région pour les encourager à rester fidèles à leurs traditions « nationales » aussi bien que religieuses<ref>{{Harvsp|Angold|1995|p=209-210}}.</ref>{{,}}<ref>{{Harvsp|Treadgold|2013|p=431-432}}.</ref>.
 
En 1216-1217, Michel Choniatès se décida à quitter Céos pour se retirer au monastère dedu Prodromos à Boudonitza ([[Thermopyles]]). Ce monastère était situé près de la frontière avec l’[[Despotat d'Épire|Épire]] où le despote [[Théodore Ier Ange Doukas Comnène|Théodore {{Ier}} Ange Doukas Comnène]] (1215-1230) cherchait à agrandir son territoire. En 1219, Théodore s’empara de Néai Patrai (aujourd’hui [[YpatiYpáti]]), située à moins de trente kilomètres des Thermopyles. Il invita le prélat à venir le rejoindre en Épire, mais devant les craintes de son entourage que son départ les laisseraient impuissants aux mains des Latins, il préféra demeurer dans son monastère où il s’éteignit vers 1222. Toutefois, il encouragea et son neveu, Nicétas, et son protégé, Georges Bardanès, à gagner l’Épire où le premier succéda à [[Jean Apokaukos]] comme métropolite de [[Naupacte]] et le second comme métropolite de [[Corfou]]<ref>{{Harvsp|Angold|1995|p=211}}.</ref>.
 
L’ÉgliseL’[[Église orthodoxe]] ne l’a jamais canonisé ; toutefois, des fresques datant de 1233/1234 dans l’église Saint-Pierre de KalyaniaKalyvia Kouvara et de la chapelle sud de la {{lien|trad=Davelis Cave|fr=grotte du Pentélique}}, datant de 1233/1234 le montrent nimbé d’une auréole, ce qui indiquerait qu’il fut considéré comme [[saint]] peu après sa mort, à tout le moins en Attique<ref name=Kazhdan/>.
 
== Son œuvre ==
 
Admirateur de l’Antiquitél’[[Antiquité classique]], Michel Choniatès se trouvait heureux non seulement de se trouver à Athènes, mais encore de vivre dans un palais épiscopal situé sur l’Acropole. Il se désolait d’autant plus de voir l’état dans lequel la ville était alors réduite : « Je demeure à Athènes, mais ne puis voir Athènes nulle part<ref>Cité par {{Harvsp|Vasiliev|1952|p=492}}.</ref> ». Dans son discours d’inauguration, livré devant les Athéniens réunis au [[Parthénon]], il devait du reste rappeler la grandeur passée de la ville et appeler ceux-ci à reprendre les nobles traditions d’[[Ajax fils de Télamon|Ajax]], [[Diogène de Phénicie|Diogène]], [[Périclès]] et [[Thémistocle]]<ref group="SP">Michel Choniatès, ''Ta Sozomena'', 1 : 93-106.</ref>. Il devait par ailleurs se plaindre que la langue grecque fut tellement corrompue qu’il lui fallut trois ans de résidence pour comprendre le dialecte local<ref>{{Harvsp|Vasiliev|1952|p=493}}.</ref>{{,}}<ref name=Wilson/>. Dans la même veine, il maugréait contre les Latins qui ne pouvaient lire la littérature grecque dans le texte même avec l’aide d’une traduction : « Les ânes parviendront à saisir l’harmonie de la lyre et les mouche-à-merde humeront les parfums avant que les Latins ne parviennent à apprécier l’harmonie et la grâce de la prose<ref group="SP">Michel Choniatès ''Ta Sozomena'', 2, {{pp.|241-242}}.</ref> ».
 
Auteur célèbre à son époque, il a laissé des homélies et discours profanes en grand nombre, des poèmes, et une abondante correspondance<ref group=N>Les 181 lettres de Michel Choniatès ont été préservées comme une seule collection, de même que les discours, dans un manuscrit unique de Florence datant du {{s-|XIII|e}} : Laurent. Plut. 59, 12. Voir {{Harvsp|Kolovou|2001}}.</ref> qui mettent en lumière l'état misérable de l'Attique et d'Athènes à l'époque, notamment les lettres adressées au diacre Euthymios Tornikès, et les six qu’il adressa à Eustathe de Thessalonique. On peut mentionner particulièrement un mémoire (''hypomnêstikon'') à [[Alexis III Ange]] sur les abus de l'administration provinciale (1198), une [[monodie]] sur la mort d'Eustathe de Thessalonique, une autre sur celle de son frère, Nicétas. Son élégie sur la ruine d'Athènes<ref>{{Harvsp|Cellier|1869|p=178}}.</ref> a fait dire « qu’étranger par sa naissance, il a si bien réussi à s’identifier à la ville qui était devenue son foyer qu’on peut le considérer comme le dernier des grands Athéniens et le faire figurer aux côtés des hommes illustres dont il a si brillamment tenté d’inspirer l’exemple à ses ouailles<ref>{{Harvsp|Thallon|1973|p=314}}.</ref> ».
 
Contrairement aux auteurs de son époque, Choniatès n’utilisait pas le langage conventionnel, préférant des descriptions de choses ou de gens spontanées, voire triviales comme celle d’une maison de bain miteuse où la porte ne pouvait fermer et où les baigneurs souffraient de la chaleur et de la fumée du poêle intérieur tout en frissonnant à cause du vent<ref group="SP">Michel Choniatès, ''Ta Sozomena'', 2 : 235. 13-19.</ref>. Toutefois, l’approbation des foules lui importait peu : en bon aristocrate, il défendit l’indépendance de l’écrivain face à l’approbation populaire. Pour lui, la vraie sagesse ne nait jamais des applaudissements du peuple ; le génie humain est issu uniquement de la vertu et de la connaissance du bien<ref group="SP">Michel Choniatès, ''Ta Sozomena'', 21.16-22 ; 22.9-11.</ref>.
 
Écrivain prolifique, il était également connu pour sa riche bibliothèque, ; il était entre autresdont le dernierjoyau possesseur deétait la version complète de deux œuvres de [[Callimaque de Cyrène]] : ''Aitia'' et ''Hécalé'', un court poème épique<ref name=Wilson/>. Ces œuvres furentdisparurent détruitesaprès pendantla leprise sac d’Athènesd'Athènes par les croisés en 1205, de même que lela majeure restepartie de sa collection dont il tentane deput récupérer lesqu'une pièces les plus précieusespartie par la suite<ref name=Wilson/>{{,}}{{sfn|de Jonge|1973|p=176-178}}. Il est possible que le manuscrit grec ayant servi de base à la traduction en latin des ''[[Testaments des douze patriarches]]'' sous l'égide de [[Robert Grossetête]] ait été celui que possédait Choniatès, et qui avait été signalé à l'évêque anglais par {{lien|trad=John of Basingstoke|fr=Jean de Basingstoke}}, un étudiant ayant séjourné à Athènes avant 1204{{sfn|de Jonge|1973|p=176-178}}.
 
== Notes et références ==
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{{Références|groupe=N}}
 
=== Sources primaires ===
 
{{Références|groupe=SP}}
 
=== Références ===
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=== Sources primaires ===
 
* {{Ouvrage|langue=el|nom1=Choniates|prénom1=Michael|titrenom1=ΤΑ ΣΩΖΟΜΕΝΑ|traduction titre=Ta SozomenaChoniates|prénom2=P.|nom2=Lampros (trad.)|titre=ΤΑ ΣΩΖΟΜΕΝΑ|traduction titre=Ta Sozomena|lieu=Athènes|éditeur=|année=1879-1880|réimpression=Groningen, 1968|isbn=}}.
* {{Ouvrage|langue=en|nom1=Magoulias|prénom1=H. J.|nom1=Magoulias|directeur1=oui|titre=O City of Byzantium: |sous-titre=Annals of Niketas Choniates|année=1984|éditeur=Wayne State University Press|année=1984|pages totales=441|isbn=978-0-8148143-317641764-8|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=O8arrZPM8moC&printsec=frontcover}}.
* {{Ouvrage|langue=de|nom1=Ellissen|prénom1=A.|titre=Michael Akominatos von Chonä, Erzbischof von Athen. Nachrichten über sein Leben und seine Schriften|lieu=Göttingen|année=1846}} (reproduction de plusieurs textes avec traduction allemande).
* {{Ouvrage|langue=lade|prénom1=FoteiniA.|nom1=KolovouEllissen|titre=MichaelisMichael ChoniataeAkominatos Epistulae|collection=Corpusvon fontiumChonä, historiaeErzbischof byzantinae,von SeriesAthen. Berolinensis|numéroNachrichten dansüber collection=41|lieu=Berlinsein etLeben Newund Yorkseine Schriften|lieu=Gœttingue|éditeur=Walter de Gruyter|année=2001|isbn=978-3-11-087752-61846}} (reproduction de plusieurs textes avec traduction allemande).
* {{Ouvrage|langue=la|prénom1=Foteini|nom1=Kolovou|titre=Michaelis Choniatae Epistulae|lieu=Berlin et New York|éditeur=[[Walter de Gruyter]]|collection=Corpus fontium historiae byzantinae, Series Berolinensis|numéro dans collection=41|année=2001|isbn=978-3-11-087752-6}}.
* {{Article|nom1=Ouspenski|prénom1=Th.|titre=Lettres et discours inédits de Michel Acominat|périodique=Journ. Min. Instr. publ.|année=1879|volume=201}}.
 
=== Sources secondaires ===
 
* {{Ouvrage|langue=en|nom1=Angold|prénom1=Michael|nom1=Angold|titre=Church and Society in Byzantium under the Comneni, 1081-1261|lieu=Cambridge|éditeur=[[Cambridge University Press]]|année=1995|pages totales=604|isbn=0-521-26986-5|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=EbSRFq3HfVgC&printsec=frontcover}} (le chapitre 9 est consacré à Michel Akominatos, {{p.|197-212}}).
* {{Ouvrage|langue=en|nom1=Brand|prénom1=C.|nom1=Brand|titre=Byzantium confront the West, 1180-1204|lieu=Cambridge|éditeur=[[Harvard University Press]]|année=1968|lire en ligne=http://fr.scribd.com/doc/242603094/Byzantium-Confronts-the-West-1180-1204-Brand-pdf|consulté le=9 juillet 2015}}.
* {{Ouvrage|nom1=Cellier|prénom1=R. P. Dom Rémy|nom1=Cellier|titre=Histoire générale des auteurs sacrés et ecclésiastiques|lieu=Paris|éditeur=Louis Vivès|année=1869|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=-4ljAAAAMAAJ&pg=PA178&dq=michel+Acominatus&hl=fr&ei=5Jz-S92gIsX7lwfKqKThCQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1&ved=0CCsQ6AEwAA#v=onepage&q=michel%20Acominatus&f=false|consulté le=9 juillet 2015}}.
* {{Ouvrage|langue=en|nom1=Hussey|prénom1=J. M.|nom1=Hussey|titre=The Orthodox Church in the Byzantine Empire|lieu=Oxford|édieuréditeur=[[Oxford University Press]]|année=1986|pages totales=420|isbn=978-0-19-958276-1|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=rQiIhf44LI4C&printsec=frontcover}}.
* {{Article|nom1=Dede JongJonge|prénom1=H. J.|titre=La Bibliothèque de Michel Choniatès et la tradition des testaments des XII patriarches|périodique=Nederlands Archief voor Kerkgeschiedenis / Dutch Review of Church History|volume=53|numéro=2|année=1973|pages=171–180}}.
* {{Chapitre|langue=en|nom1=Kaldellis|prénom1=Anthony|titre chapitre=Michael Choniates: a classicist-bishop and his cathedral (1182–1205 AD)|auteurs ouvrage=Anthony Kaldellis|titre ouvrage=The Christian Parthenon: Classicism and Pilgrimage in Byzantine Athens|lieu=Cambridge|éditeur=Cambridge University Press|année=2009|passage=145-162}}.
* {{OxDByz}}.
* {{Ouvrage|langue=en|nom1=Kazhdan|prénom1=A. P.|nom1=Kazhdan|prénom2=Ann|nom2=Wharton Epstein|titre=Change in Byzantine Culture in the Eleventh and Twelfth Centuries|lieu=Berkeley|éditeur=[[University of California Press]]|année=1985|pages totales=287|isbn=0-520-06962-5|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=qRXFx6rnEy8C&printsec=frontcover}}.
* {{Ouvrage|langue=en|nom1=Magoulias|prénom1=H. J.|directeur1=oui|titre=O City of Byzantium: Annals of Niketas Choniates|année=1984|éditeur=Wayne State University Press|isbn=978-0-814-31764-8}}.
* {{Article|langue=en|nom1=Setton|prénom1=Kenneth M.|titre=Athens in the Later Twelfth Century|périodique=Speculum|volume=XIX|année=1944|pages=179-207}}.
* {{Article|langue=de|nom1=Stadtmüller|prénom1=Georg|titre=Michael Choniates Metropolit von Athen (ca. 1138-ca. 1222)|périodique=Orientalia Christiana|volume=XXXIII|numéro=2|année=1934|pages=125-325}}.
* {{Ouvrage|langue=en|nom1=Thallon|prénom1=Ida C.|nom1=Thallon|titre=A Medieval Humanist: |sous-titre=Michael Akominatos|année première édition=New Haven, 1923|lieu=New York|éditeur=Burt Franklin Reprints|année=1973|année première édition=New Haven, 1923|isbn=}}.
* {{Ouvrage|langue=en|nom1=Treadgold|prénom1=Warren|nom1=Treadgold|titre=The Middle Byzantine Historians|lieu=Londres|éditeur=[[Palgrave Macmillan]]|année=2013|pages totales=546|isbn=978-1-137-28085-5}}.
* {{Ouvrage|langue=en|nom1=Vasiliev|prénom1=A. A.|nom1=Vasiliev|lien auteur1=Alexandre Vassiliev (historien)|titre=History of the Byzantine Empire|volume=II|lieu=Madison|éditeur=University of Wisconsin Press|année=1952|pages totales=310|isbn=0-299-11884-3}}.
* {{Ouvrage|nom1=Walter|prénom1=Gérard|nom1=Walter|titre=La ruine de Byzance, 1204-1453|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions Albin Michel|Albin Michel]]|année=1958}}.
* {{Ouvrage|langue=en|nom1=Wilson|prénom1=N. G.|nom1=Wilson|titre=Scholars of Byzantium|lieu=Baltimore|éditeur=The Johns Hopkins University Press|année=1983|isbn=0-8018-3052-4}}.
 
== Articles connexes ==
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* [[Léon Sgouros]]
 
{{Portail|christianisme orthodoxe|Moyen Âge central|Monde byzantin|Croisades/Grecs|littérature}}
 
{{DEFAULTSORT:Choniates, Michel}}
[[Catégorie:Écrivain byzantin du XIIe siècle]]
[[Catégorie:Écrivain byzantin du XIIIe siècle]]
[[Catégorie:Religieux byzantin]]
[[Catégorie:Archevêque d'Athènes]]
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