« Le Roi Lear » : différence entre les versions
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{{Infobox Pièce de théâtre
| titre
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| actes
| durée
| dates écriture
| sources
| musique de scène
| suite orchestrale
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* [[1962 au théâtre|1962]], [[Peter Brook]] (mise en scène), '' [[Royal Shakespeare Company]]'', [[Paul Scofield]] (Lear)
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<!-- | personnages
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<!-- | tirades
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<!-- | adaptations
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<!-- | notes
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}}
'''''Le Roi Lear''''' ({{En anglais|King Lear}}) est une [[tragédie]] en cinq actes en vers et en prose, qu'on suppose avoir été écrite entre [[1603 au théâtre|1603]] et [[1606 au théâtre|1606]] par [[William Shakespeare]] et jouée le {{Date|26|décembre|1606|au théâtre}} au [[palais de Whitehall]] de [[Londres]] en présence du roi [[Jacques VI et Ier|Jacques {{Ier}}]] d'[[Angleterre]].
Shakespeare a placé l’action de cette pièce dans une Grande-Bretagne préchrétienne<ref>Graham Holderness, ''The Faith of William Shakespeare'', Londres, Lion Hudson, 2016, {{p.|183}}
Il existe deux versions distinctes de la pièce : ''{{Langue|en|The True Chronicle of the History of the Life and Death of King Lear and His Three Daughters}}'' (''Chronique véridique de la vie et de la mort du roi Lear et de ses trois filles''), publiée en ''[[in-quarto]]'' en [[1608 au théâtre|1608]], et ''{{Langue|en|The Tragedy of King Lear}}'' (''La Tragédie du roi Lear''), publiée dans le [[Premier Folio]] de [[1623 au théâtre|1623]] dans une version plus adaptée au théâtre. Les deux versions sont généralement éditées en un seul texte, mais plusieurs éditeurs modernes pensent que chaque version possède ses propres mérites<ref>[[Michael Warren]] et {{Lien|lang=en|trad=Gary Taylor (English literature scholar)|fr=Gary Taylor}}, ''The Division of the Kingdoms: Shakespeare’s Two Versions of King Lear'', New York, [[Oxford University Press]], 1983</ref>.
Après la [[Restauration anglaise]], la pièce est remaniée par des auteurs et des metteurs en scène qui la trouvent trop sombre et affligeante. Depuis le {{
Elle a été très souvent adaptée à la scène et à l'écran et les comédiens les plus célèbres ont incarné le rôle de Lear. La tragédie a également été source d'inspiration, parfois inaboutie, pour nombre de compositeurs.
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* Régane, ''deuxième fille du roi Lear'', également perfide, épouse du duc de Cornouailles.
* [[Cordeilla|Cordélia]]<ref>Il a parfois été affirmé que « Cordelia » dérivait du latin ''cor'' (cœur), suivi de l'anagramme d'« ideal », mais cela reste discutable. Une étymologie plus probable serait une forme féminine de « Cœur de lion ». Une autre source possible pourrait être un mot gallois de sens incertain signifiant peut-être « joyau de la mer » ou « fille de la mer »</ref>, ''plus jeune fille de Lear'', sincère, intransigeante, préférée de son père.
[[Fichier:Lear .jpg|thumb|Le roi Lear et ses filles, ''[[Chronica Majora]]'' de [[Matthieu Paris]], vers 1250.]]▼
* Le duc<ref>Ce titre et les titres de noblesse détenus par d'autres personnages sont tous manifestement anachronique. Leur utilisation effective ne se retrouve pas dans la littérature avant 1067 et 1398 : la première apparition du titre de ''duc d'Albany'' est attestée en 1398 ; celle de ''comte de Gloucester'' en 1122 et celle de ''conte de Kent'' en 1067.</ref> d'Albany, ''époux de Goneril'' ; Goneril se moque de sa « douceur laiteuse » ; se retourne contre sa femme vers la fin de la tragédie.
* Le duc de Cornouailles, ''époux de Régane'' ; exerce des pressions contre le comte de Kent, abandonne Lear dans la lande au cours d'une tempête, crève les yeux de Gloucester dont l'un des serviteurs le blesse mortellement.
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== Intrigue ==
[[Fichier:
[[Fichier:Abbey - Cordelia's
▲[[Fichier:Abbey - Cordelia's Farewell.jpg|thumb|''Les adieux de Cordélia'' ([[1898]]), [[Edwin Austin Abbey]]]]
[[Fichier:Goneril and Regan from King Lear.jpg|thumb|left|''Goneril et Régane'' ([[1902]]) [[Edwin Austin Abbey]]]]▼
Dans la grande salle du palais des rois de l'île de Bretagne, le vieux roi Lear réunit ses filles, leurs maris et son fidèle ami le comte de Kent. Il annonce son désir de se retirer du pouvoir et sa décision de diviser son royaume entre ses trois filles, Goneril mariée au duc d'Albany, Régane épouse de Cornouailles et Cordélia, la plus jeune, courtisée par le duc de Bourgogne et le roi de France. La plus large part sera offerte à celle qui saura lui déclarer qu'elle l'aime le mieux. Alors que les deux aînées n'hésitent pas à jouer la carte de la flagornerie, Cordélia se montre sobre et sincère en affirmant qu'elle devra un jour la moitié de son affection à un futur mari bien qu'elle aime profondément son père. Blessé par cette réserve qui pique d'autant plus son orgueil qu'elle émane de son enfant préférée, Lear déshérite Cordélia, partage le royaume entre les deux autres sœurs, la chasse impitoyablement et annonce qu'il ira vivre alternativement sur les terres de Goneril et de Régane avec sa suite d'une centaine de chevaliers. Le comte de Kent, proche du roi, s'oppose à ce traitement injuste et tente de faire entendre raison au souverain qui, excédé, le bannit également. Apprenant l'infortune de Cordélia, le duc de Bourgogne renonce à ses vues mais le roi de France, sa passion raffermie par tant de vertus qu'il juge plus précieuses qu'une dot, annonce que Cordélia régnera sur la belle France où elle trouvera mieux que ce qu'elle a perdu.
▲[[Fichier:Goneril and Regan from King Lear.jpg|thumb|left|''Goneril et Régane'' ([[1902]]), [[Edwin Austin Abbey]].]]
Parallèlement se déroule au château du comte de Gloucester une seconde intrigue sur le même thème de l'amour filial. Le comte a deux fils, Edgar, l'enfant légitime, et Edmond, son bâtard. Ce dernier trahit son père et son frère par ambition et pour gagner l'héritage auquel son statut de bâtard ne lui donne pas droit. Il déclare ainsi à la scène 2 {{citation|Ainsi donc, Edgar le légitime, il faut que j’aie votre patrimoine [...] Que je [le] doive à mon esprit, sinon à ma naissance !}}
Cependant, Kent, décidé à protéger son roi, retourne déguisé au palais et, se présentant sous le nom de Caius, se fait engager comme serviteur par Lear. Il aide le roi à corriger Oswald, l'intendant de Goneril, qui, sur ordre de sa maîtresse se refusait à servir Lear. Celui-ci commence à réaliser l'ascendant que Goneril a pris sur son père : elle ne le respecte plus, lui ordonne de se mieux comporter et de réduire sa suite qu'elle accuse de se quereller avec ses gens. Le fou se moque des malheurs du roi et de cette inversion des rôles. Furieux, Lear annonce qu'il part pour la maison de Régane dont il pense qu'elle lui réservera une affection et un sort meilleur. Albany, pris à témoin, tente de raisonner son épouse mais Goneril lui reproche sa {{citation|douceur d'agneau}} et envoie Oswald prévenir sa sœur par un courrier. De son côté Lear fait porter une lettre à Cornouailles par Caius (Kent).
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[[Fichier:William Dyce - King Lear and the Fool in the Storm.jpg|thumb|left|''Le Roi Lear et le fou dans la tempête'' ([[1851]]), [[William Dyce]]<ref>« Le Roi Lear et son fou pris dans la tempête », acte III, scène II : selon Yves Bonnefoy, face à la destruction du sens et des valeurs symbolisée par l'orage, répond le délire des deux personnages, (re)créateur de vérité. [[Yves Bonnefoy]], ''Readiness, ripeness : Hamlet, Lear'', préface des traductions d'[[Hamlet]] et du Roi Lear, Gallimard, Folio classique {{n°|1069}}, 1978.</ref>.]]
[[Fichier:Benjamin West King Lear Act III scene 4.jpg|thumb|''Lear dans la tempête'' ([[1788]]), [[Benjamin West]].]]
Dans la lande dévastée par la tempête et l'orage, le roi délire en écho aux sentences du [[bouffon]]. Caius (Kent) retrouve le fou et Lear et les conduit jusqu'à une hutte où ils pourront se mettre à l'abri pendant qu'il ira forcer l'hospitalité du comte. La hutte est occupée par un être hirsute que le fou prend pour un fantôme et qui dit se nommer {{Citation|le pauvre Tom}}. Il s'agit d'Edgar quasiment nu, hors une couverture autour des reins, et tenant des propos incohérents que Lear qualifie de « philosophie ». À l'exemple du pauvre hère, le roi, toujours plus divaguant, déchire ses vêtements imaginant que si « le pauvre Tom » en est réduit à ce triste état, lui-même ne peut à son tour que se dépouiller. Gloucester parti à leur recherche les retrouve et persuade Lear de venir s'abriter dans une dépendance du château ce que le roi n'accepte qu'à la condition que son nouvel ami, son {{Citation|bon Athénien}} – dans lequel Gloucester n'a pas reconnu Edgar – les accompagne. Avant que Lear ne s'abandonne à un peu de repos, le roi, le fou et le « philosophe », sous le regard désolé de Kent, et pendant que Gloucester les abandonne un moment, organisent un simulacre de procès où des tabourets tiennent le rôle de Goneril et Régane.
Gloucester ne tarde pas à revenir, les pressant de s'enfuir vers Douvres afin d'échapper à un complot qu'il vient de découvrir, visant à tuer le roi et ses défenseurs. Toujours dupe d'Edmond, le comte de Gloucester lui avait confié, avant de partir à la recherche du roi dans la lande, l'existence d'une lettre l'informant de la connaissance par le roi de France des dissensions entre Albany et Cornouailles et du débarquement des troupes françaises envoyées pour venger l'offense faite à Lear par ses filles. Toujours avec la même duplicité, Edmond se lamente auprès de Cornouailles d'être le fils d'un traître et de devoir par loyauté en être le délateur. Le duc lui renouvelle sa confiance et, pour lui éviter d'assister à ce qui attend son père, l'envoie avec Goneril et Oswald rejoindre Albany. Dès après leur départ Gloucester est arrêté, sa barbe blanche arrachée par Régane et ses yeux crevés par Cornouailles. Un serviteur du comte ayant osé s'interposer, outré de l'injustice de l'acte barbare, blesse mortellement Cornouailles et il est sur le champ tué par Régane.
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Entre-temps, le comte de Gloucester qui avait été jeté dans la lande après sa mutilation est pris en charge un bout de chemin par un vieux paysan puis par « le pauvre Tom » (Edgar) auquel il demande de le conduire et de le laisser au bord de la falaise de Douvres. Arrivé là, Gloucester, voulant se suicider, croit se jeter de toute sa hauteur dans la prairie mais en fait ne fait que s'évanouir. Edgar, prenant cette fois la voix d'un paysan lui fait croire qu'il a survécu miraculeusement à cette chute d'une hauteur de {{Citation|dix mâts mis bout à bout}}. Lear, toujours enfermé dans sa douloureuse démence croise leur chemin. C'est pour chacun un redoublement de chagrin de constater la souffrance de l'autre. Les paroles de folie succèdent aux discours de révolte et aux propos désespérés. Un gentilhomme de la suite de Cordélia ramène enfin le roi auprès de sa fille. Survient alors Oswald ravi de trouver sur sa route Gloucester dont la tête est mise à prix. Il tire son épée pour le tuer mais Edgar, sous la forme d'un paysan, s'interpose et lui porte un coup mortel. Oswald lui demande avant de périr de remettre à Edmond la lettre de sa maîtresse. Malgré ses scrupules, Edgar ouvre la lettre pour découvrir que Goneril se promet à Edmond en échange de l'assassinat de son mari, le duc d'Albany.
[[Fichier:Lear and Cordelia.jpg|thumb|left|''Lear et Cordelia dans le camp français'' ([[1849]]), [[Ford Madox Brown]].]]
[[Fichier:Lear and Cordelia in Prison c1779 N 05189 B 53 Pen and watercolour 123×175 by William Blake.jpg|thumb|''Lear et Cordélia dans la prison'' ([[1779]]) [[William Blake]].]]
Dans le camp français près de Douvres, Caius (Kent) apprend à un gentilhomme que Lear rôde dans la région tout en refusant de voir sa fille tant la honte et le remords le rongent. Cordélia ordonne qu'on le recherche. Un messager vient annoncer que l'armée anglaise est en marche. Lorsque Lear est enfin ramené, le médecin lui administre le seul remède capable d'apaiser sa douleur, des [[Simples médecines|simples]] qui vont lui accorder un repos réparateur. Pendant son sommeil, Cordélia l'embrasse et lui déclare sa tendresse. À son réveil Lear s'agenouille pour implorer son pardon pendant que Cordélia lui demande sa bénédiction. Après ces soins et ces paroles apaisantes, le roi retrouve peu à peu ses sens et apprend qu'il se trouve sur ses terres et non en France.
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La bataille a eu lieu. Les Anglais sont victorieux. Lear et Cordélia sont emprisonnés. Edmond ordonne à un capitaine de les suivre et d'exécuter la mission inscrite sur l'ordre écrit qu'il lui remet. Albany réclame que le roi et la reine lui soient remis pour être traités selon leur rang. Edmond, bien que vassal d'Albany, refuse et voit sa défense prise tant par Régane que par Goneril qui, toutes deux, se glorifient d'avoir investi de leur propre pouvoir l'homme dont elles se disputent l'illusoire affection. Albany les pousse dans leur retranchement, incitant leur opposition, met fin à la sinistre comédie en mettant Edmond aux arrêts pour haute trahison et fait sonner la trompette et quérir le champion promis par Edgar. Celui-ci se présente masqué, sans révéler encore son identité, les deux frères combattent, Edmond tombe et Edgar se nomme enfin. Il conte alors comment il a secouru son père jusqu'à ce que le cœur du vieil homme ne cède en apprenant, avant son départ pour le combat, que « le pauvre Tom » et le paysan secourable ne faisaient qu'un avec son fils légitime injustement banni. Il conte aussi comment Kent, sous les traits du serviteur Caïus, a assisté Lear et comment le comte de Gloucester a sombré sans connaissance à force de chagrin. On vient annoncer la mort de Goneril et de Régane : la première a empoisonné l'autre et s'est poignardée. Kent qui a repris son identité arrive et demande à voir Lear. Edmond avoue avant de mourir à son tour avoir avec Goneril donné l'ordre de pendre Cordélia dans sa cellule et de prétendre à un suicide. On se précipite à la prison mais il est trop tard. Lear apparaît, le corps de Cordélia dans ses bras et s'illusionne en voyant bouger une plume au souffle de son enfant. Mais Cordélia est morte et le cœur de Lear se brise. Le roi meurt. Albany déclare un deuil général et confie le pouvoir à Kent et Edgar chacun apportant une réponse à la hauteur de son chagrin :
{{Citation bloc|KENT. - Monsieur, j'aurai bientôt un voyage à faire. <br> Mon maître me fait signe : je ne dois pas dire non.}}
▲[[Fichier:Lear .jpg|thumb|Le roi Lear et ses filles, ''[[Chronica Majora]]'' de [[Matthieu Paris]], vers 1250.]]
{{Citation bloc|EDGAR. - Au fardeau de ces tristes jours nous devons faire allégeance. <br>Parlons selon nos cœurs et non la bienséance ! <br>Les plus vieux ont le plus souffert. Nous les cadets, <br>Jamais n'en verrons tant, ni ne vivrons tant d'années<ref>Traduction d'Yves Bonnefoy</ref>.}}
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== Hypothèses relatives aux sources ==
Le personnage de Lear dans la pièce de Shakespeare est fondé sur différents récits décrivant la figure légendaire de la [[mythologie celtique]] de [[Lir]] ou {{Lien|trad=Llŷr|langue=en|fr=Llŷr}}. La deuxième édition de ''[[Chroniques (Holinshed)|The Chronicles of England, Scotlande, and Irelande]]'' de [[Raphael Holinshed]], publiée en [[1587 en littérature|1587]] est considérée comme la source principale de Shakespeare. Holinshed lui-même a utilisé la trame de l{{'}}''[[Historia regum Britanniae|Historia regum Britanniæ]]'' écrite par [[Geoffroy de Monmouth]] au {{s|XII}}. Dans ''[[La Reine des fées]] '' d'[[Edmund Spenser]], publiée en [[1590 en littérature|1590]], on trouve également un personnage du nom de Cordélia qui meurt de pendaison comme dans ''Le Roi Lear''. Il existe également un célèbre [[conte merveilleux|conte de fée]] ([[Princesse Peau-de-Souris|Princesse Peau de souris]]) dans lequel un père rejette sa plus jeune fille parce que la déclaration d'affection qu'elle lui adresse ne lui convient pas<ref>Soula Mitakidou, Anthony L. Manna et Melpomeni Kanatsouli, ''Folktales from Greece: A Treasury of Delights'', p. 100
▲Le personnage de Lear dans la pièce de Shakespeare est fondé sur différents récits décrivant la figure légendaire de la [[mythologie celtique]] de [[Lir]] ou {{Lien|trad=Llŷr|langue=en|fr=Llŷr}}. La deuxième édition de ''[[Chroniques (Holinshed)|The Chronicles of England, Scotlande, and Irelande]]'' de [[Raphael Holinshed]], publiée en [[1587 en littérature|1587]] est considérée comme la source principale de Shakespeare. Holinshed lui-même a utilisé la trame de l{{'}}''[[Historia regum Britanniae]]'' écrite par [[Geoffroy de Monmouth]] au {{s|XII}}. Dans ''[[La Reine des fées]] '' d'[[Edmund Spenser]], publiée en [[1590 en littérature|1590]], on trouve également un personnage du nom de Cordélia qui meurt de pendaison comme dans ''Le Roi Lear''. Il existe également un célèbre [[conte merveilleux|conte de fée]] dans lequel un père rejette sa plus jeune fille parce que la déclaration d'affection qu'elle lui adresse ne lui convient pas<ref>Soula Mitakidou, Anthony L. Manna et Melpomeni Kanatsouli, ''Folktales from Greece: A Treasury of Delights'', p. 100, {{ISBN|1-56308-908-4}} ; voir aussi DL Ashliman, [http://www.pitt.edu/~dash/salt.html ''Love Like Salt: folktales of types 923 and 510'']</ref>.
D'autres sources possibles sont ''{{Lien|trad=A Mirror for Magistrates|langue=en|fr=A Mirror for Magistrates}}'' ([[1574 en littérature|1574]]), de [[John Higgins (poète)|John Higgins]] ; ''{{Lien|trad=The Malcontent|langue=en|fr=The Malcontent}}'' ([[1604 en littérature|1604]]), de [[John Marston (dramaturge)|John Marston]] ; ''{{Lien|trad=The London Prodigal|langue=en|fr=The London Prodigal}}'' ([[1605 en littérature|1605]]) ; les ''[[Essais (Montaigne)|Essais]]'' de [[Michel de Montaigne|Montaigne]], traduits en anglais par [[John Florio]] en [[1603 en littérature|1603]] ; ''An Historical Description of Iland of Britaine'', de {{Lien|trad=William Harrison|langue=en|fr=William Harrison}} ; ''Remaines Concerning Britaine'', de [[William Camden]] ([[1606 en littérature|1606]]) ; ''[[Albion]]'s England'', de {{Lien|trad=William Warner (poet)|langue=en|fr=William Warner}}, ([[1589 en littérature|1589]]), et ''A Declaration of egregious Popish Impostures'', de [[Samuel Harsnett]] (1603), qui a fourni une partie de la langue utilisée par Edgar lorsqu'il feint la folie.
Outre l'intrigue secondaire impliquant le comte de Gloucester et ses fils Edgar et Edmond dont la source se trouve, pour les grandes lignes, dans un conte de [[Philip Sidney]], ''{{Lien|trad=Countess of Pembroke's Arcadia|langue=en|fr=Countess of Pembroke's Arcadia}}'' ([[1580 en littérature|1580]]-[[1590 en littérature|1590]]), narrant l'histoire d'un roi aveugle de [[Paphlagonie]] et de ses deux fils, Leonatus et Plexitrus<ref name="McNeir">[http://links.jstor.org/sici?sici=0039-3657%28196821%298%3A2%3C187%3ATROEIK%3E2.0.CO%3B22-W ''Le rôle d'Edmond dans Le Roi Lear''] sur ''links.jstor.org''.</ref>, la principale innovation de Shakespeare est la mort de Cordelia et de Lear à l'issue de la tragédie. Au cours des {{s2|XVIII|XIX}}, cette fin tragique a été vivement critiquée et transformée par des versions dans lesquelles les personnages survivent et Edgar et Cordélia sont mariés.
== Hypothèses de datation des textes ==
[[Fichier:King lear title page.jpg|thumb|Page de titre de la première édition ''[[in-quarto]]'' publiée en [[1608 en littérature|1608]].]]▼
Les dates de l'écriture du
▲[[Fichier:King lear title page.jpg|thumb|Page de titre de la première édition ''[[in-quarto]]'' publiée en [[1608 en littérature|1608]]]]
▲Les dates de l'écriture du '''''Roi Lear''''' ne sont pas précisément connues ; cependant de nombreuses éditions la situent entre [[1603 en littérature|1603]] et [[1606 en littérature|1606]]. Cette dernière date découle de l'enregistrement dans le [[Registre des Libraires]] (''Stationers' Register'' en anglais) d'une représentation le {{date|26|décembre|1606|au théâtre}}. La date de 1603 trouve son origine dans les mots utilisés pour les tirades d'Edgar qui pourraient être tirés de l'ouvrage de Samuel Harsnett, ''Declaration of Egregious Popish Impostures'' (1603)<ref>Frank Kermode, ''King Lear'', ''The Riverside Shakespeare'', Boston, Houghton Mifflin, 1974, p. 1249.</ref>. Dans son édition Arden, {{Lien|trad=R. A. Foakes|langue=en|fr=Reginald A. Foakes}} plaide en faveur de la période 1605-1606, car l'une des sources de Shakespeare, ''The True Chronicle History of King Leir'', n'a été publiée qu'après 1605 ; l'étroite correspondance entre cette pièce et celle de Shakespeare, suggère qu'il aurait travaillé à partir d'un texte plutôt que de la remémoration d'une représentation<ref>RA Foakes, ''Le Roi Lear'', Londres, Arden, 1997, pp. 89-90.</ref>. À l'inverse, {{Lien|langue=en|fr=Frank Kermode}}, dans la ''Riverside Shakespeare'', estime que la publication de ''Leir'' pourrait avoir été une réponse aux représentations de la pièce déjà écrite par Shakespeare ; sur la base d'un sonnet de [[William Strachey]] présentant des similitudes textuelles avec ''Lear'', Kermode conclut que {{citation|1604-1605 semble être le meilleur compromis}}<ref>Kermode, ''Riverside'', p. 1250.</ref>.
Toutefois, avant que {{Lien|trad=Kenneth Muir (scholar)|langue=en|fr=Kenneth Muir}} ne plaide en faveur du lien de la pièce avec le texte de 1603 de Harsnett, une minorité de spécialistes la pensaient bien plus ancienne. En 1936, Alfred S. Cairncross soutenait que {{Citation|la relation entre les deux pièces ''Leir'' et ''Lear'' a été inversée : ''Lear'' de Shakespeare est antérieur et l'anonyme ''Leir'' n'en est qu'une imitation}}<ref>Alfred S. Cairncross, ''The Problem of Hamlet, A Solution'', 1936</ref>. Un élément justifiant ce point de vue est que, en 1594, ''King Leir'' est entré au ''Stationers' Register'' (bien que jamais publié), tandis que la même année une pièce intitulée ''King Leare'' était enregistrée par [[Philip Henslowe]] comme ayant été représentée au théâtre ''[[The Rose (théâtre)|The Rose]]''<ref>Chambers et Alexander, d'après ''The Mystery of William Shakespeare'' d'Ogburn, 1984, p. 337</ref>. Cependant, selon une opinion majoritaire, les deux références ne seraient qu'une simple variante orthographique de la même pièce, ''King Leir''<ref>[[Sidney Lee]], ''The Chronicle History of King Leir'', Londres, Chatto et Windus, 1908, IX</ref>. Par ailleurs, [[Eva Turner Clark]], une {{Lien|trad=Oxfordian theory|langue=en|fr=Théorie oxfordienne|texte=chercheuse oxfordienne}} sur la [[Paternité des œuvres de Shakespeare|question de la paternité des œuvres attribuées à Shakespeare]] a observé de nombreux parallèles entre les pièces et les événements de 1589-1590, comme celui entre l'intrigue secondaire du bannissement Kent et l'exil de [[Francis Drake]] par [[Élisabeth Ire (reine d'Angleterre)|Élisabeth {{Ire}} d'Angleterre]] en 1589<ref>Eva Turner Clark, ''Hidden Allusions in Shakespeares Plays'', 1930, pp. 866-888.</ref>.
Le texte moderne de ''King Lear'' découle de trois sources : deux ''[[in-quarto]]'', publiés respectivement en 1608 (Q<sub>1</sub>) et 1619 (Q<sub>2</sub>)<ref>L'in-quarto de 1619 fait partie de ce que {{Lien|lang=en|trad=William Jaggard}} nomme le {{Lien|lang=en|trad=False Folio|fr=Faux Folio}} (''False Folio'' en anglais).</ref> et la version du [[Premier Folio]] (''First Folio'' en anglais) de 1623 (F<sub>1</sub>). Les différences entre ces versions sont importantes. Le Q<sub>1</sub> contient 285 lignes qui n'existent pas dans le F<sub>1</sub> et à l'inverse, cent lignes du F<sub>1</sub> sont absentes du Q<sub>1</sub>. De même, au moins un millier de mots diffèrent d'un texte à l'autre ; la ponctuation des deux est totalement dissemblable et environ la moitié des lignes en vers du F<sub>1</sub> sont soit imprimées en prose soit coupées différemment dans le Q<sub>1</sub>. Les premiers éditeurs, à commencer par [[Alexander Pope]], ont tout simplement mixé les deux textes, créant la version moderne demeurée quasiment universellement ainsi depuis des siècles. Cette version amalgamée est née de la présomption que Shakespeare avait écrit un seul manuscrit original, aujourd'hui malheureusement perdu, et que les versions ''in-quarto'' ou en ''folio'' sont des déformations de l'original.
Ligne 161 ⟶ 153 :
== Histoire des représentations ==
=== Dans le monde anglo-saxon ===
==== Du {{s mini-|XVII}} au {{s-|XIX}} ====
[[Fichier:King Lear allotting his Kingdom to his three daughters, by Julia Margaret Cameron (detail of King Lear).jpg|thumb|left|Charles H. Cameron dans le rôle du roi Lear (1872).]]▼
▲[[Fichier:King Lear allotting his Kingdom to his three daughters, by Julia Margaret Cameron (detail of King Lear).jpg|thumb|Charles H. Cameron dans le rôle du roi Lear (1872)]]
[[Fichier:KingLear.jpg|thumb|Michael D. Jacobs dans le rôle du roi Lear, lors d'une représentation au {{Lien|trad=Forest Theater|langue=en|fr=Forest Theater}} durant le {{Lien|trad=Pacific Repertory Theatre|langue=en|fr=Pacific Repertory Theatre|texte=Festival Shakespeare}} de [[Carmel-by-the-Sea]] (1999)]]▼
La seule représentation de ''King Lear'' donnée à l'époque de Shakespeare dont la date soit connue avec certitude parce qu'enregistrée au ''Stationers' Register'' est celle du {{Date|26|décembre|1606|au théâtre}}. Reprise après la [[Restauration anglaise|restauration de 1660]], dès la réouverture des théâtres fermés sous le [[Protectorate|protectorat]] d'[[Oliver Cromwell]], la tragédie est jouée dans sa forme originale jusqu'en [[1675]].
Ligne 178 ⟶ 165 :
==== Aux {{s2-|XX|XXI}} ====
▲[[Fichier:KingLear.jpg|thumb|[[Michael D. Jacobs]] dans le rôle du roi Lear, lors d'une représentation au {{Lien|trad=Forest Theater|langue=en|fr=Forest Theater}} durant le {{Lien|trad=Pacific Repertory Theatre|langue=en|fr=Pacific Repertory Theatre|texte=Festival Shakespeare}} de [[Carmel-by-the-Sea]] (1999).]]
''Le Roi Lear'' fait partie des œuvres les plus populaires de Shakespeare à avoir été représentées au {{s-|XX}}. La mise en scène la plus célèbre est celle réalisée par [[Peter Brook]] en [[1962 au théâtre|mai 1962]], avec [[Paul Scofield]] dans le rôle de Lear et [[Alec McCowen]] dans celui du fou. Lors d'un sondage d'opinion en [[2004 au théâtre|2004]] auprès de membres de la ''[[Royal Shakespeare Company]]'', le Lear de Scofield a été désigné comme la plus grande interprétation d'une pièce de Shakespeare de toute l'histoire de la ''RSC''<ref>Le Lear de Scofield élu meilleure interprétation d'une pièce de Shakespeare, [https://www.telegraph.co.uk/news/main.jhtml?xml=/news/2004/08/22/nbard22.xml ''The Telegraph'', 22 août 2004]</ref>. Cette version a été immortalisée sur [[King Lear (film, 1971, Brook)|pellicule]] en [[1971 au cinéma|1971]].
La plus longue durée d'une production du ''Roi Lear'' à [[Théâtre de Broadway|Broadway]] est celle de [[1968 au théâtre|1968]] avec [[Lee J. Cobb]] (Lear), [[Stacy Keach]] (Edmond), [[Philip Bosco]] (Kent), et [[René Auberjonois]] (le fou). Elle a tenu l'affiche durant soixante-douze représentations : aucune autre production de la pièce à [[Théâtre de Broadway|Broadway]] n'avait jamais dépassé les cinquante soirées.
<!-- SI VOUS SOUHAITEZ APPORTER DES INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES CONCERNANT DES INTERPRETATIONS ESSENTIELLES DE LEAR DANS LE MONDE ANGLO-SAXON QUI AURAIENT ETE OMISES, MERCI DE LES LISTER DANS L'ORDRE CHRONOLOGIQUE AVEC INDICATION DES LIEUX, DATES ET RECOMPENSES EVENTUELLES -->
* [[John Gielgud]] avait 26 ans lorsqu'il a joué Lear
* [[Donald Wolfit]] a été considéré comme l'un des grands Lear, en gardant le rôle à son répertoire pendant plus de dix ans et en l'interprétant à Broadway et pour la ''Royal Shakespeare Company'' dans les années [[1940 au théâtre|1940]]-[[1950 au théâtre|1950]].
* [[Laurence Olivier]] a décidé d'aborder le rôle pour la deuxième fois à l'âge de 75 ans dans une production pour la télévision [[1983 à la télévision|1983]] avec une distribution où l'on retrouvait des vedettes comme [[Diana Rigg]], [[John Hurt]] ou [[Colin Blakely]]. Olivier avait joué précédemment Lear en [[1946 au théâtre|1946]], à l'âge de 39 ans, à l{{'}}''Old Vic Theater'', mais son interprétation avait déçu et été éclipsée par la performance d'[[Alec Guinness]] dans le rôle du fou<ref>''Olivier'', Robert Tanitch, [[Abbeville Publishing Group|Abbeville Press]], 1985</ref>. Son ''Lear'' de 1983 a été diffusé aux [[États-Unis]] en 1984 dans une présentation de deux heures quarante largement acclamée et qui a valu à Laurence Olivier le dernier de ses nombreux ''[[Emmy Awards|Emmy Award]]s'' comme meilleur acteur.
* [[Orson Welles]] a joué dans une version télévisée en direct (aujourd'hui conservé sur [[kinéscope]]) en [[1953 à la télévision|1953]] pour [[Columbia Broadcasting System|CBS]], réalisée par [[Peter Brook]]. La durée de la pièce était réduite à quatre-vingt minutes, la production ayant éliminé l'intrigue secondaire entre Edgar et Edmond. Welles a à nouveau interprété Lear au ''[[Civic Center (Manhattan)|Civic Center]]'' à [[New York]] en [[1958 au théâtre|1958]] où il a donné la plupart des représentations dans un fauteuil roulant : il s'était fracturé la cheville pendant la [[générale]].
* [[James Earl Jones]] a joué Lear au ''
* [[Michael Hordern]] a joué Lear en [[1982 à la télévision|1982]] dans une série pour la ''[[BBC Television Shakespeare]]''.
* [[Ian Holm]] a remporté un ''[[Laurence Olivier Awards|Laurence Olivier Award]]'' pour son interprétation de Lear au ''[[Royal National Theatre]]'' et une nomination pour un ''[[Emmy Awards|Emmy]]'' pour la version télévisée de [[1997 à la télévision|1997]] dans laquelle les décors minimalistes mettaient l'accent sur le jeu des acteurs.
* [[Christopher Plummer]] est peut-être le premier grand Lear du {{s-|XXI}}, en tout cas le premier acteur à recevoir une nomination pour un ''[[Tony Awards|Tony Award]]'' pour son interprétation de Lear dans la production de Broadway en [[2004 au théâtre|2004]] au ''{{Lien|trad=Vivian Beaumont Theatre|langue=en|fr=Vivian Beaumont Theatre}}''.
* [[David Warner (acteur)|David Warner]] a fait un retour remarqué au répertoire shakespearien en jouant le rôle de Lear dans une production de {{Lien|trad=Steven Pimlott|langue=en|fr=Steven Pimlott}} pour le {{Lien|trad=Chichester Festival Theatre|langue=en|fr=Chichester Festival Theatre}} en [[2005 au théâtre|mai 2005]].
* [[Kevin Kline]] a tenu le rôle de Lear en [[2007 au théâtre|2007]] dans une production du ''[[Public Theater]]'' de [[New York]]<ref>Kevin Kline (Lear), Kristen Bush (Cordelia), Michael Cerveris (Kent), au ''{{langue|en|texte=Public Theatre}}'' en 2007, Article de Ben Brantley, ''[[The New York Times|New-York Times]]'' (8 mars 2007) [http://theater.nytimes.com/2007/03/08/theater/reviews/08lear.html Lire en ligne]</ref>.
* [[Ian McKellen]], qui avait précédemment remporté un ''[[Drama Desk Awards|Drama Desk Award]]'' pour les rôles d'Edgar et Kent, a triomphé dans celui de Lear, avec la ''Royal Shakespeare Company'' au ''{{Lien|trad=Courtyard Theatre|langue=en|fr=Courtyard Theatre}}'' (le théâtre ouvert pour la durée des travaux du ''[[Royal Shakespeare Theatre]]'') de [[Stratford-upon-Avon]] en [[2007 au théâtre|avril 2007]]. Cette production dont la distribution comprenait aussi [[Romola Garai]] (Cordélia), [[Sylvester McCoy]] (le fou), [[Jonathan Hyde]] (Kent), [[Frances Barber]] (Goneril), [[Monica Dolan]] (Régane) et {{Lien|trad=William Gaunt|langue=en|fr=William Gaunt}} (Gloucester) a réalisé une tournée mondiale qui s'est achevée au ''{{Lien|trad=New London Theatre|langue=en|fr=New London Theatre}}'' de ''[[Drury Lane]]'' le {{Date|12|janvier|2008|au théâtre}} valant à McKellen une nomination pour un ''[[Laurence Olivier Awards|Laurence Olivier Award]]''. La production, réalisé par [[Trevor Nunn]] et jouée en alternance avec ''[[La Mouette (pièce de théâtre)|La Mouette]]'' de [[Anton Tchekhov|Tchekhov]], a plus tard été filmée et diffusée dans l'émission ''[[Great Performances]]'' sur PBS, McKellen obtenant une nomination pour un ''[[Emmy Awards|Emmy Award]]''.
* [[Pete Postlethwaite]] a joué Lear au ''
* [[Stacy Keach]] a tenu le rôle de Lear dans une production du ''[[Goodman Theatre]]'' de [[Chicago]] et pour la ''{{Lien|trad=Shakespeare Theatre Company|langue=en|fr=Shakespeare Theatre Company}}'' de [[Washington (district de Columbia)|Washington]] en [[2009 au théâtre|2009]].
=== En France ===
* {{Date|16|janvier|1783|au théâtre}} : [[Château de Versailles|Versailles]]<ref>Sources : notices BNF-Opale : [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb39460022v/PUBLIC et s.] et ''Les Archives du spectacle'' : [http://www.lesarchivesduspectacle.net/?IDX_Spectacle=9612 et s.]</ref>
: [[Jean-François Ducis]] (traduction), [[Comédiens Français]].
Ligne 210 ⟶ 196 :
:[[Jules Lacroix]] (traduction), [[Pierre-François Beauvallet]] (Lear), [[Paul Félix Taillade]] (Edgar), [[Paul Deshayes]] (Kent), [[Bienfait (acteur)|Bienfait]] (le fou), [[Mounet-Sully]] (Cornouailles) [[Agar (actrice)|{{Mlle}} Agar]] (Goneril), [[Nancy (actrice)|{{Mlle}} Nancy]] (Régane), [[Sarah Bernhardt]] (Cordélia)<ref>Cf. la critique (impitoyable) de [[Jules Barbey d'Aurevilly]] dans ''Le théâtre contemporain, 1866-1870'', p. 273 [https://archive.org/details/lethtreconte01barbuoft Lire en ligne]</ref>.
* {{Date|5|décembre|1904|au théâtre}} : Paris, [[Théâtre Antoine-Simone-Berriau|théâtre Antoine]]
:[[Pierre Loti]], [[Émile Vedel]] (traduction), [[André Antoine (homme de théâtre)|André Antoine]] (mise en scène), [[Lucien Jusseaume]] (scénographie), [[Edmond Missa]] (musique)<ref>[[Claude Debussy]] a composé deux pièces orchestrales pour la [[musique de scène]] de cette production : ''Fanfare'' et ''Le sommeil de Lear'' (Cf. la [[Liste des œuvres de Claude Debussy|liste de ses œuvres]] et le [http://pages.unibas.ch/shine/translatorsfrench.htm#laplace site de l'université de Bâle]</ref>, Antoine (Lear), [[Andrée Méry]] (Cordelia), [[Jeanne Lion]] (Goneril), [[Lucie Brille]] (Régane),
* {{Date|28|juin|1958|au théâtre}} : [[Narbonne]], [[palais des archevêques de Narbonne|Cour du palais des archevêques]] (puis tournée dans le sud-est : {{Date|6|octobre|1958|au théâtre}}, [[Draguignan]], etc.)
:[[Paul Chovelon]] (traduction), [[Comédie de Provence]] (compagnie théâtrale d'[[Aix-en-Provence]] fondée par [[Gaston Baty]]), [[René Lafforgue]] (mise en scène et musique), [[Jean-Pierre Frémont]] (scénographie), René Lafforgue (Lear), Serge Bossac (Kent), [[Guy Moatty]] (le fou), [[Michel Chaigneau]] (Albany), [[Bernard Gauthier (comédien)|Bernard Gauthier]] (Cornouailles), [[Paul Delon]] (Gloucester), [[François Louviane]] (Edmond), [[Jean-Pierre Frémont]] (Edgar), [[Claude Cartoux]] (Goneril), [[Colette Allègre]] (Régane), [[Andrée Amavet]] (Cordélia), [[Patrick Antoine]] (Oswald)
Ligne 219 ⟶ 205 :
* {{Date|6|mai|1967|au théâtre}} : Paris, [[théâtre national de Chaillot]]
:[[Maurice Clavel]] (traduction), [[Théâtre national populaire]], [[Georges Wilson]] (mise en scène), [[Jacques Le Marquet]] (scénographie), [[Ivo Malec]] (musique), [[Georges Wilson]] (Lear), [[Jacques Harden]] (Kent), [[François Maistre]] (le fou), [[André Reybaz]] (Gloucester), [[José-Maria Flotats]] (Edgar), [[Charles Denner]] (Edmond), [[Éléonore Hirt]] (Goneril), [[Judith Magre]] (Régane), [[Monique Lejeune (actrice)|Monique Lejeune]] (Cordélia), [[Georges Riquier]] (Cornouailles), [[Mario Pilar]] (Albany), [[Michel Beaune]] (Oswald)
* {{Date|23|avril|1970|au théâtre}} : [[Nanterre]], [[Théâtre Nanterre-Amandiers|théâtre des Amandiers]] (et {{Date|13|mai|1970|au théâtre}}, [[Maison de la Culture du Havre]])
:Yves Bonnefoy (traduction), [[Pierre Debauche]] (mise en scène), [[Pierre Laville]] (dramaturgie), [[Yannis Kokkos]] (scénographie), [[Pierre Debauche]] (Lear), [[Roger Jacquet]] (Kent), [[Paul Crauchet]] (le fou), [[Jacques Debary]] (Gloucester), [[Maurice Bénichou]] (Edgar), [[Gérard Desarthe]] (Edmond), [[Michelle Marquais]] (Goneril), [[Danièle Lebrun]] (Régane), [[Dominique Labourier]] (Cordélia), [[Bernard Waver]] (Albany), [[Raoul Billerey]] (Cornouailles), [[Marc Bonseignour]] (Oswald)
* {{Date|12|novembre|1976|au théâtre}} : [[Saint-Étienne]], Salle des mutilés du travail
:[[Daniel Benoin]] (traduction), [[Comédie de Saint-Étienne]], Daniel Benoin, [[Dominique Pichon]] (mise en scène), [[Jean-Paul Ollagnon]] (scénographie), [[Jean-Marc Bory]] (Lear), [[Pascale Audret]] (Goneril), [[Jean-Michel Dupuis]], [[Gilles Segal]], [[Jacques Bellay]], [[Marcel Champel]], [[Bernard Crombey|Bernard Crommbey]], [[Paul Descombes]], [[Alain Duclos]], [[Daniel Laloux]], [[Hubert Saint]], [[Françoise Thuries]], [[Josée Yanne]]
* {{Date|2|novembre|1977|au théâtre}} : Paris, [[Odéon-Théâtre de l'Europe]]
:[[Angelo Della Giacoma]], [[Luigi Lunari]] (traduction), [[Piccolo Teatro di Milano]], [[Giorgio Strehler]] (mise en scène), [[Ezio Frigerio]] (scénographie), [[Fiorenzo Carpi]] (musique), [[Tino Carraro]] (Lear)
* {{date|25 juillet 1978|au théâtre}} : Festival de [[Vaison-la-Romaine]]
:Michel Bernardini (traduction), mise en scène [[Yves Gasc]], avec [[Jean Marais]]<ref>Carole Weisweiller et Patrick Renaudot, ''Jean Marais, le bien-aimé'', Éditions de La Maule, 2013, page 214</ref>(Lear), [[Gisèle Touret]] (Edgar) et en 1979 au [[Théâtre de l'Athénée-Louis-Jouvet]] (Paris) - Producteurs : [[Jean-Claude Houdinière]] et Loïc Vollard
* {{Date|11|juillet|1981|au théâtre}} : [[Festival d'Avignon]], [[Palais des papes d'Avignon|Palais des Papes]]
:[[Michel Vittoz]] (traduction), [[théâtre du Miroir]] (Paris), [[Daniel Mesguich]] (mise en scène), [[Thierry Delory]] (scénographie), [[Philippe Morier-Genoud]] (Lear), [[Christian Defleur]] (Kent), [[Éric Frey]] (le fou), [[Gérald Robard]] (Gloucester), [[Jean-Yves Buquet]] (Edmond), [[Redjep Mitrovitsa]] (Edgar), [[Anne Rondags]] (Goneril), [[Catherine Berriane]] (Régane), [[Catherine Rougelin]] (Cordélia), [[Jean-Marc Bourg]] (Albany), [[Frédéric El Guedj]] (Cornouailles), [[Alain Lenglet]] (Oswald)
* 10 novembre 1981 : Comédie de Caen - Théâtre
: Michel Dubois (mise en scène), Michel Dubois, Laurent Quentin & William Underdown (scénographie), Françoise Darne (costumes), Joël Migne (musique), Alain Banville, Claude Cormier (Lumières), Acteurs: Claude bonin, Michel Caccia (Le Fou) Catherine Cauwer, Michel Chaigneau (Kent), Peirre Dios (Gloucester), Jean-Marie Frin (Edgard), Jean-Claude Frissung (Edmond), Alain Perron, Yvon Poirrier (Oswald), Françoise Rigal, Idwig Stéphane (Lear), Emmanuelle Stochl, Bruno Wacrenier, Claude Yersin (Albany), Marc Fégé.
* {{Date|17|mars|1986|au théâtre}} : [[Strasbourg]], [[théâtre national de Strasbourg]] (reprise {{Date|3|mars|1987|au théâtre}} : [[MC93 Bobigny]])
Ligne 240 ⟶ 222 :
* [[1995 au théâtre|1995]] : Paris, [[Odéon-Théâtre de l'Europe]] (reprise {{Date|12|décembre|1996|au théâtre}} : [[théâtre national de Strasbourg]])
:[[Daniel Loayza]] (traduction), [[Georges Lavaudant]] (mise en scène), [[Jean-Pierre Vergier]] (scénographie), [[Philippe Morier-Genoud]] (Lear), [[Marc Betton]], [[François Caron (acteur)|François Caron]], [[Pascal Elso]], [[Vincent Winterhalter]], [[Gilles Arbona]], [[Louis Beyler]], [[Jean-Marie Boëglin]], [[Olivier Coloni]], [[Philippe Demarle]], [[Laurent Fernandez]], [[Laurent Manzoni]], [[Sylvie Orcier]], [[Annie Perret]], [[Marie-Paule Trystram]], [[Bernard Vergne]]
* 1999 : Théâtre du Jorat, Mezieres (Suisse). Tragédie de : William Shakespeare (Traduction et adaptation de Marblum Jequier) Mise en scène : Michel Grobéty Créée et filmée au : Théâtre du Jorat Date de tournage : juin 1999 Avec : Pierre Santini, Isabelle Bosson, Emmanuelle Ricci, Anne Vouilloz, Anne-Sylvie Casagrande, Maurice Aufair, Antoine Auberson, Jean Bruno, Camillo De Cesare, Yves Jenny, Frédéric Martin, Thierry Jorand, Michel Voïta, Frédéric Jacot, Jean-Philippe Meyer Scénographie : Vincent Mangeat Costumes : Christa de Carouge Musique : Pascal Auberson et Antoine Auberson Lumière : Michel Boillet Maquillages : Catherine Zingg Réalisation : Christian Liardet▼
* {{Date|3|octobre|2000|au théâtre}} : [[Vincennes]], [[théâtre de la Tempête]] (reprise le {{Date|15|janvier|2002|au théâtre}} : [[théâtre des 13 vents]] [[Montpellier]])
:[[Luc de Goustine]] (traduction), [[Philippe Adrien]] (mise en scène), [[Gérard Didier]] (scénographie), [[Ghédalia Tazartès]] (musique), [[Victor Garrivier]] (Lear), [[Jean-Pol Dubois]] (Kent), [[Wolfgang Kleinertz]] (Gloucester), [[Olivier Constant]] (Edgar), [[Catherine Rétoré]] (Goneril), [[Sylvie Debrun]] (Regane), [[Natacha Mircovich]] (Cordélia), [[Jean-François Vlérick]] (Cornouailles), [[Dominik Bernard]] (Oswald), [[Bruno Blairet]] (Edmond), [[Éric Challier]] (Albany), [[Alain Dzukam]] (le Fou), [[David Stanley]]
*
:''King Lear'' (version originale), [[Royal Shakespeare Company]] de [[Stratford-upon-Avon]], [[Declan Donnellan]] (mise en scène), [[Nick Ormerod]] (scénographie), [[Jane Gibson]] (chorégraphie), [[Nonso Anozie]] (Lear), [[Dean Ashton]], [[Kirsty Besterman]], [[Matthew Douglas]], [[Sarah Everard]], [[Guy Flanagan]], [[Bruce Godfree]], [[Kieran Hill]], [[Edward Hogg]], [[Aishling Howard]], [[Ryan Kiggell]], [[Katherine Manners]], [[Steven Robertson]], [[Adam Webb]], [[Robert Wynn]], [[Mo Zainal]]
* {{Date|19|janvier|2006|au théâtre}} : Paris, Odéon-Théâtre de l'Europe
Ligne 250 ⟶ 231 :
:[[Daniel Loayza]] (traduction), Michel Mathieu (mise en scène), [[Yann Frouin]] (assistant mise en scène), [[Pierre Dequivre]] (scénographie), [[Sébastien Cirotteau]] (musique), [[Bruno Wagner]] (vidéo), [[Christian Toullec]] (lumières), [[Alberto Burnichon]] (régie générale), [[Dominique Collignon-Maurin]] (Lear), [[Natalie Artois]], [[Séverine Astel]], [[Hassan Ayoudj-Tess]], [[Andrée Benchétrit]], [[Sébastien Lange]], [[Jacky Lecannelier]], [[Kaf Malère]], [[Jean-Yves Michaux]], [[Mélyssa Michel]], [[Alex Moreu]], [[Quentin Siesling]]
* {{Date|21|juillet|2007|au théâtre}} : [[Festival d'Avignon]], [[Palais des papes d'Avignon|cour d'honneur du palais des Papes]] (et tournée du {{Date|1|octobre|2007|au théâtre}} au {{Date|11|avril|2008|au théâtre}} : [[théâtre Nanterre-Amandiers]], [[Théâtre national de Strasbourg]], [[Comédie de Clermont-Ferrand]], La [[Comédie de Béthune]], Scène nationale d'[[Orléans]], Bonlieu Scène nationale [[Annecy]], espace Malraux [[Chambéry]], théâtre des Salins [[Martigues]], Théâtre National de [[Nice]], Le Volcan [[Le Havre]], [[Théâtre de la Cité TNT|TNT-Théâtre national de Toulouse-Midi-Pyrénées]], [[Comédie de Valence]], Château Rouge [[Annemasse]], Maison de la Culture de [[Bourges]], La Rose des Vents [[Villeneuve-d'Ascq]], [[Théâtre national de Bretagne|TNB-Théâtre national de Bretagne]] [[Rennes]], [[La Coursive]] [[La Rochelle]], [[Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine|TNBA-Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine]])
:[[Pascal Collin]] (traduction), [[Théâtre national de Bretagne|TNB-Théâtre national de Bretagne]] [[Rennes]] (production), [[Jean-François Sivadier]] (mise en scène), [[Christian Tirole]] (scénographie), [[Frédéric Fresson]] (musique), [[Nicolas Bouchaud]] (Lear), [[Norah Krief]] (Cordélia et le fou), [[Stephen Butel]], [[Murielle Colvez]], [[Vincent Dissez]],
* {{Date|9|novembre|2007|au théâtre}} : [[Sartrouville]], [[Théâtre de Sartrouville et des Yvelines|théâtre de Sartrouville]] (et tournée du {{Date|11|décembre|2007| au théâtre}} au {{Date|7|février|2008|au théâtre}} : L'ARC [[Le Creusot]], L'[[Hexagone (théâtre)|Hexagone]] de [[Meylan]], théâtre de [[Villefranche-sur-Saône]], Le Dôme Théâtre [[Albertville]], théâtre de [[Bourg-en-Bresse]], [[Nouveau Théâtre de Besançon]], théâtre de la Renaissance [[Oullins]], Le Carré [[Château-Gontier]]
:[[Dorothée Zumstein]] (traduction), [[Laurent Fréchuret]] (mise en scène), [[Stéphanie Mathieu]] (scénographie), [[Dominique Lentin]] (musique), [[Dominique Pinon]], [[Xavier Boulanger]], [[Philippe Duclos]], [[Éric Frey]], [[Thierry Blanc]], [[Sophie Cattani]], [[Odja Llorca]], [[Caroline Piette]], [[Éric Challier]], [[Thierry Gibault]], [[Hervé Lassïnce]], [[Vincent Nadal]], [[Rémi Rauzier]]
* {{Date|2|octobre|2008|au théâtre}} : [[Montpellier]], [[Théâtre des 13 vents]] (et tournée du {{Date|6|novembre|2008|au théâtre}} au {{Date|14|novembre|2009|au théâtre}} : Centre dramatique régional de Tours-Nouvel Olympia [[Tours]], [[Théâtre national de Nice]], [[La Criée (théâtre)|La Criée]] [[Marseille]], [[Théâtre de la Manufacture]] [[Nancy]])
:[[Jean-Claude Fall]] (traduction), [[Jean-Claude Fall]] (mise en scène), [[Gérard Lieber]] (dramaturgie), [[Gérard Didier]] (scénographie), [[Dmitri Chostakovitch]] musique), [[Jean-Claude Fall]] (Lear), [[Jean-Claude Bonnifait]] (Kent), [[Christel Touret]] (le fou), [[Patrick Oton]] (Gloucester), [[David Ayala]] (Edgar), [[Luc Sabot]] (Edmond), [[Isabelle Fürst]] (Goneril), [[Fanny Rudelle]] (Régane), Christel Touret (Cordélia), [[Julien Guill]] (Albany), [[Grégory Nardella]] (Cornouailles), [[Alex Selmane]] (Oswald)
* 5 au 20 {{Date||avril|2013}} : [[Agen]], [[Le Théâtre du jour]]
:[[Pierre Debauche]] (mise en scène), [[Jean-Claude Drouot]] (Le roi Lear), Robert Angebaud, Peio Berterretche (Edmond), Margot Cervier, Emmanuelle Degeorges, Steven Dos Santos, Christelle Ferreira.
* 26 au 28 septembre 2014 : Paris-La Cartoucherie, Théâtre du Soleil
:Écrit, dirigé, et interprété par
* 4 au 8 et du 10 au 13 {{Date||juillet|2015}} : [[Festival d'Avignon]],
:[[Olivier Py]] (mise en scène), [[Philippe Girard (acteur)|Philippe Girard]] (Le roi Lear), Jean-Damien Barbin, [[Amira Casar]], [[Nâzim Boudjenah]], Eddie Chignara, [[Jean-Marie Winling]].
* 11 septembre au 20 décembre 2015 : Paris, [[Théâtre de la Madeleine]] (et tournée en 2016)
:[[Jean-Luc Revol]] (traduction et mise en scène), [[Michel Aumont]] (Lear), [[Marianne Basler]] (Goneril), [[Bruno Abraham-Kremer]] (Kent), [[Agathe Bonitzer]] (Cordelia), [[Anne Bouvier]] (Regan), [[Olivier Breitman]] (Albany), [[Frédéric Chevaux]] (Chevalier), [[Denis D'Arcangelo]] (Fou), [[Arnaud Denis]] (Edmond), [[Jean-Paul Farré]] (Gloucester), [[Nicolas Gaspar]] (Bourgogne), Eric Guého (Oswald), [[Martin Guillaud]] (France), [[José-Antonio Pereira]] (Edgar), [[Eric Verdin]] (Cornwall).
* 3 au 28 novembre 2021 : Paris, [[Théâtre de la Porte-
:
▲* 3 au 28 novembre 2021 : Paris, [[Théâtre de la Porte-Saint-Martin|Théâtre de la Porte Saint-Martin]] - Théâtre de la Ville hors les murs
▲: mise en scène [[Georges Lavaudant]], [[Jacques Weber]] (Lear), Astrid Bas (Goneril), Frédéric Borie (Cornouailles), [[Thomas Durand]] (Oswald et Duc de Bourgogne), Babacar M'Baye Fall (Kent), Clovis Fouin-Agoutin (Albany), Bénédicte Guilbert (Cordélia), [[Manuel Le Lièvre]] (le fou, le vieillard et le médecin), [[François Marthouret]] (Gloucester), Laurent Papot (Edmund), José-Antonio Pereira (le roi de France, un gentilhomme), Grace Seri (Régane), [[Thibault Vinçon|Thibaut Vinçon]] (Edgar) et Thomas Trigeard
=== Ailleurs dans le monde ===
[[Fichier:Dobrica Milutinovic.jpg|thumb|[[Dobrica Milutinović]] dans le rôle de Lear ([[1924 au théâtre|1924]]).]]
{{
* [[1999 au théâtre|1999]] : [[Théâtre du Jorat]], [[Mézières]] (Suisse). Traduction et adaptation de Marblum Jequier. Mise en scène : Michel Grobéty. Créée et filmée au théâtre du Jorat en juin 1999
▲
* [[2006 au théâtre|2006]] : [[Varsovie]], théâtre de la Liberté (Teatr Na Woli)
: mise en scène [[Andreï Kontchalovski]], [[Daniel Olbrychski]] (Lear)<ref>Kontchalovski a été invité à réaliser la mise en scène par Daniel Olbrychski. Cf. article {{en}} sur le site du [[théâtre Mariinsky]] [http://www.mariinsky.ru/en/company/stagedirectors/konchalovsky/ Lire en ligne].</ref>
Ligne 354 ⟶ 334 :
== Analyses critiques ==
{{
=== À propos du texte original ===
{{
=== À propos des personnages ===
Timothy J. Reiss, professeur émérite de l'[[Université de New York]], affirme qu'il n'y a pas chez Shakespeare de personnage aussi complètement détruit « dans son être même » que Lear<ref>Timothy J. Reiss, « Tragédie et savoir : ‘‘Lear’’ ou la grimace de l’avenir », ''[[Études françaises]]'', volume 15, numéro 3-4, octobre 1979, p.
=== À propos des traductions ===
{{
=== À propos des adaptations ===
* ''King Lear Conference'', de [[Florient Azoulay]], mis en scène par [[Xavier Gallais]], création en octobre 2016 à la Maison du barreau (Paris).
== Postérité artistique ==
{{
=== Dans la littérature ===
* ''[[Sur la dernière lande]]'' (1996), suite de poèmes de [[Claude Esteban]] inspirée du ''Roi Lear'' (in ''Morceaux de ciel, presque rien'', Gallimard, 2001).
Ligne 421 ⟶ 402 :
== Notes et références ==
=== Sources ===
{{Traduction/Référence|en|King Lear|326412615}}▼
{{Traduction/Référence|it|Re Lear|27630485}}▼
* Traduction d'[[Yves Bonnefoy]] pour la rédaction de l'argument
Ligne 428 ⟶ 408 :
{{Références nombreuses|taille=24}}
== Voir aussi
{{Autres projets
|commons=Category:King Lear|commons titre=Le Roi Lear
|wikisource=Le Roi Lear}}
=== Bibliographie ===
{{
* Yves Thoret, {{"|Petite faute, grande folie dans King Lear : Comment, pourquoi ?}}, La Clé des langues, Lyon, ENS de LYON/DGESCO {{ISSN|2107-7029}}, février 2010 (consulté le 27/06/2019) ; [http://cle.ens-lyon.fr/anglais/litterature/litterature-britannique/Shakespeare/petite-faute-grande-folie-dans-king-lear-comment-pourquoi- lire en ligne].
* Timothy J. Reiss, « Tragédie et savoir : ‘‘Lear’’ ou la grimace de l’avenir », ''[[Études françaises]]'', volume 15, numéro 3-4, octobre 1979, p. 121-148 ([[doi:10.7202/036697ar|lire en ligne]]).
Ligne 440 ⟶ 420 :
* Catalogues [http://www.sudoc.abes.fr/DB=2.1/SET=1/TTL=1/SHW?FRST=102 SUDOC], [http://catalogue.bnf.fr/servlet/NoticeBib?allerA=2&noPage=1&idNoeud=1.1.1.1&host=catalogue Opale-BNF], [http://pages.unibas.ch/shine/translatorsfrench.htm#laplace ''Shakespeare in Europe''] sur le site de l'[[université de Bâle]] et [http://www.lesarchivesduspectacle.net/?lbRecherche=3&Parametre=Le+Roi+Lear&pbRechercher=Rechercher&pbRechercher=Rechercher ''Les Archives du spectacle''] pour les traductions et les représentations en français.
* Visions dans et sur ''King Lear'' : [http://cle.ens-lsh.fr/19071347/0/fiche___pagelibre/&RH=CDL_ANG000000 Actes du colloque organisé par l'université du Maine.]
== Crédit d'auteurs ==
▲{{Traduction/Référence|en|King Lear|326412615}}
▲{{Traduction/Référence|it|Re Lear|27630485}}
Ligne 446 ⟶ 430 :
{{Portail|Littérature britannique|théâtre}}
{{DEFAULTSORT:Roi Lear, le}}
[[Catégorie:Tragédie de William Shakespeare]]▼
[[Catégorie:Pièce de théâtre du XVIIe siècle]]▼
[[Catégorie:Pièce de théâtre britannique]]
▲[[Catégorie:Pièce de théâtre du XVIIe siècle]]
[[Catégorie:Œuvre littéraire se déroulant au Royaume-Uni]]
[[Catégorie:Pièce de théâtre se déroulant dans l'Antiquité]]
▲[[Catégorie:Tragédie de William Shakespeare]]
[[Catégorie:Anagnorisis]]
[[Catégorie:Pièce de théâtre adaptée au cinéma]]
[[Catégorie:Pièce de théâtre adaptée à la télévision]]▼
[[Catégorie:Roi de fiction]]
[[Catégorie:Roi dans la fiction]]
▲[[Catégorie:Pièce de théâtre adaptée à la télévision]]
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