« Kama Sywor Kamanda » : différence entre les versions
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== Biographie ==
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Kama Sywor Kamanda est né le {{date-|11 novembre 1952}} à [[Luebo]] ([[
Après avoir étudié le [[journalisme]], les sciences politiques et la philosophie, il devient journaliste au [[Zaïre]], mais quitte le pays en 1977 pour des raisons politiques. Il s'installe alors en [[Belgique]], et suit des cours de droit à [[Liège]] de 1981 à 1984, puis participe à la fondation de l'Association des écrivains africains en 1985, qu'il préside. À partir de 1998, il s'installe au [[Luxembourg]]<ref name=":1" />.
Il a écrit des dizaines d’ouvrages, traduits en plusieurs langues<ref name=":0" />. Sa production littéraire est surtout composée de [[prose]] et de [[Poésie|poèmes]]. La tradition des conteurs africains influence ses romans, contes et fables, dans lesquels il évoque les croyances et les réalités de l'[[Afrique]]. Ses intrigues sont souvent caractérisées par {{Citation|la quête de liberté individuelle, l'initiation au savoir mystique des ancêtres ainsi que la perturbation et le rétablissement de l'ordre social}}<ref name=":1" />.
Dans ses poèmes, écrits dans un [[Registres de langue en français#Registre soutenu|registre soutenu]], Kama Sywor Kamanda s'inspire de différentes cultures et de son expérience de l'[[Exil politique|exil]], exprimant des sentiments tels que la nostalgie, l'exclusion ou la solitude. Il dénonce également, à travers sa poésie, les injustices politiques et sociales de l'Afrique, estimant que les poètes ont un rôle à jouer dans la reconnaissance de la dignité africaine au sein de l'histoire. Il est d'ailleurs un partisan de la thèse afro-centriste de [[Cheikh Anta Diop]], qui estime que la civilisation de l'[[Égypte antique]] aurait été originellement africaine, ce qui aurait été ignoré par les {{Citation|envahisseurs arabes et européens}}<ref name=":1" />.
Son œuvre poétique lui a permis de recevoir plusieurs prix, dont trois prix de l’[[Académie française]] ([[prix Paul-Verlaine]], [[prix Théophile-Gautier]] et [[prix Heredia]]) ainsi que le [[prix Louise-Labé]]<ref>{{Lien web|titre=Kama Sywor KAMANDA {{!}} Académie française|url=http://www.academie-francaise.fr/kama-sywor-kamanda|site=www.academie-francaise.fr|consulté le=2020-04-01}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|nom1=Cata, Isabelle.|titre=Kama Sywor Kamanda|sous-titre=chantre de la mémoire égyptienne|éditeur=Éditions Paul Bauler|année=2003|isbn=2-919885-51-0|isbn2=978-2-919885-51-0|oclc=52625847|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/52625847|consulté le=2020-04-03}}</ref>.
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