« John Barnard » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
m →Biographie : No censorship! |
|||
(17 versions intermédiaires par 15 utilisateurs non affichées) | |||
Ligne 1 :
{{Voir homonymes|Barnard}}
{{Infobox Biographie2
[[Image:John Barnard.jpg|thumb|right|170px|John Barnard dans les bureaux de sa société B3 Technologies.]]▼
'''John Barnard''' (né en 1946) est un ingénieur britannique. Spécialisé dans les sports mécaniques, il a été l'un des techniciens les plus réputés du monde de la [[Formule 1]] dans les années 1980 et 1990, et a conçu des monoplaces victorieuses pour le compte des écurie [[Team McLaren|McLaren]], [[Scuderia Ferrari|Ferrari]] et [[Benetton Formula|Benetton]]. À partir de 2003, et jusqu'à la disparition de l'écurie, John Barnard était le directeur technique de l'écurie de [[Kenny Roberts]] en [[MotoGP]].▼
▲
}}
▲'''John Barnard''',
== Biographie ==
Diplômé de l'université de Watford, John Barnard
En 1972, il rejoint la [[Formule 1]] et l'écurie [[
[[Image:ProstAlain McLarenMP4-2B 1985.jpg|thumb|left
[[Fichier:Ferrari F1 moma (4694290540).jpg|thumb|upright|La Ferrari 641/2 d'Alain Prost exposée au [[Museum of Modern Art|MoMA]] ([[New York]]).]]
Cette réussite permet à Barnard de revenir au premier plan. Il est approché par [[Ron Dennis]], qui envisage alors d'accéder à la Formule 1 avec son écurie Project Four. Il commence alors à travailler sur une monoplace révolutionnaire, à la coque en carbone. En fin d'année, Project Four fusionne avec la moribonde écurie McLaren, dont Barnard devient le nouveau directeur technique. Sous son impulsion, McLaren renoue avec le succès et décroche deux titres mondiaux des constructeurs (en [[Championnat du monde de Formule 1 1984|1984]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1985|1985]]) et trois titres mondiaux des pilotes ([[Niki Lauda]] en 1984, [[Alain Prost]] en 1985 et [[Championnat du monde de Formule 1 1986|1986]]).
Devenu l'ingénieur le plus réputé de la Formule 1, Barnard ne résiste pas au pont d'or que lui fait la [[Scuderia Ferrari]], alors au fond du trou, en 1987. Son statut lui permet même de poser des conditions assez inhabituelles à sa venue puisqu'il obtient de pouvoir travailler pour Ferrari tout en restant en Angleterre, au sein d'une antenne technique (GTO, pour Guildford Technical Office) financée à grands frais par l'équipe italienne. Malgré des résultats en progression régulière, la Scuderia ne pourra rien faire contre les McLaren-Honda. Les meilleurs résultats interviennent en [[Championnat du monde de Formule 1 1990|1990]] avec la [[Ferrari
Fin 1989, Barnard rejoint [[Benetton Formula|Benetton]]. Même s'il intervient sur la [[Benetton B190]], principalement l'œuvre de [[Rory Byrne]], sa première véritable conception est la [[Benetton B191]], qui malgré un potentiel intéressant s'avère loin d'être l'arme tant espérée. Ses relations avec le directeur de l'écurie [[Flavio Briatore]] étant de plus en plus conflictuelles, il est limogé au lendemain du GP du Canada 1991, qui ironiquement, a été remporté par [[Nelson Piquet]] sur la B191.
[[File:Jean Alesi Ferrari 1995.jpg|thumb|right
▲[[File:Jean Alesi Ferrari 1995.jpg|thumb|right|250px|La Ferrari 412 T1 lors de la victoire de [[Jean Alesi]] au GP du Canada 1995.]]
De retour chez Ferrari en [[Championnat du monde de Formule 1 1993|1993]], il obtient à nouveau le droit de diriger le département technique à partir d'une antenne délocalisée (le Ferrari Design and Development). Mais à nouveau, si les résultats de l'équipe italienne repartent lentement à la hausse, ils ne sont pas véritablement à la hauteur du statut de Barnard et du budget de l'équipe. À l'issue de la saison 1996, [[Jean Todt]] réorganise en profondeur le département technique et remplace John Barnard par [[Ross Brawn]] à la direction technique. À noter toutefois que la Ferrari de 1997, en grande partie l'œuvre de Barnard, permettra à [[Michael Schumacher]] de lutter pour le titre mondial jusqu'à l'ultime course de la saison à Jerez.
En 1997, John Barnard est engagé par la petite écurie [[Arrows]], qui affiche de grandes ambitions depuis son rachat par [[Tom Walkinshaw]] l'année précédente. Mais hormis quelques coups d'éclat (dont la deuxième place de [[Damon Hill]] au GP de Hongrie 1997), les résultats peinent à décoller et l'association Barnard-Walkinshaw ne tarde pas à battre de l'aile, et aboutit à une rupture en 1998.
À partir de 2003, et jusqu'à la disparition de l'écurie, John Barnard était le directeur technique de l'écurie de [[Kenny Roberts]] en [[MotoGP]].
En 2020, il déclare que le meilleur pilote avec lequel il a collaboré en Formule 1 {{Incise|parmi lesquels se trouvent les champions du monde Niki Lauda, Michael Schumacher, Nigel Mansell ou encore Damon Hill}} est {{Citation|Alain Prost, sans l'ombre d'un doute}}<ref>{{Lien web |auteur=Guillaume Navarro |titre=Pourquoi Schumacher a raté son retour chez Mercedes |url=https://fr.motorsport.com/f1/news/schumacher-style-retour-mercedes-difficulte/4783499/ |site=fr.motorsport.com |date=2020-06-14 |consulté le=2020-06-14}}</ref>.
== Hommages ==
La [[Ferrari 641|Ferrari 641/2]] de 1990 d'Alain Prost, conçue par John Barnard, est exposée depuis des années dans la section Architecture and Design du [[Museum of Modern Art]] (MoMA) de [[New York]], ainsi que des croquis de travail<ref>{{lien web|langue=en|url=https://www.moma.org/artists/7275|titre=John Barnard|sous-titre=British, born 1946|éditeur=[[Museum of Modern Art|MoMA]]|date=|consulté le=15 avril 2020}}.</ref>.
== Notes et références ==
{{Références}}
{{Palette Personnel Ferrari F1}}
{{Portail|sport automobile|Royaume-Uni|Formule 1}}
{{DEFAULTSORT:Barnard, John}}
[[Catégorie:Naissance en mai 1946]]▼
[[Catégorie:Naissance à Wembley]]
[[Catégorie:Ingénieur en Formule 1]]
[[Catégorie:Personnalité de
[[Catégorie:McLaren Racing]]
▲[[Catégorie:Naissance en 1946]]
▲[[de:John Barnard]]
|