« Hommage féodal » : différence entre les versions
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[[Fichier:Charles d'Orléans.png|250px|thumb|<center>[[Charles d'Orléans (1394-1465)|Charles d'Orléans]] reçoit l'hommage d'un [[Vassalité|vassal]]. Lettrine ornée, {{s-|XV|e}}, Paris, [[Archives nationales (France)|Archives nationales]], Q<sup>1</sup> 477<sup>1</sup><ref>André-Marie Joseph, vicomte de Croy, « Un portrait de Charles d'Orléans », ''Mémoires de la Société des sciences et lettres de Loir-et-Cher'', t. XIX, p. 100-110 {{Lire en ligne|url=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5505217q/f114}}.</ref>{{,}}<ref>Recension de l'étude du vicomte Joseph de Croy par [[Léon Mirot]] {{Lire en ligne|url=http://www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_1913_num_74_1_460864_t1_0167_0000_001}}.</ref>.</center>]]
Dans le [[féodalité|système féodal]], l’'''hommage''' est l’établissement ou le renouvellement d'une [[convention (droit)|convention]] de [[vassalité]] qui interdisait toute rivalité entre deux hommes libres. La cérémonie devait en général avoir lieu au manoir seigneurial du futur [[suzerain]] en présence de plusieurs témoins. Elle rappelait publiquement l'existence d'une relation de [[féodalité]] entre deux familles, voire deux lignages, représentés par leurs chefs – qui pouvaient être une femme. Bien que typiquement [[hiérarchique]], le [[contrat (droit)|contrat]] de [[vassalité]] entre les deux groupes les place dans un rapport de complémentarité dont les conditions ne sont pas déséquilibrées.
Le plus simple vassal est le [[chevalerie|chevalier]], dont la fonction est de servir la justice et la paix. En rendant hommage au suzerain, le vassal s'interdit tout acte d'hostilité contre lui, et promet de lui apporter aide et conseil. En contrepartie, le seigneur lui assure la possession paisible de bénéfices, généralement une terre, qui est alors appelée un [[fief]], dont le revenu lui permet de vivre noblement et de s'équiper pour la guerre. En cas d'infidélité du vassal, après trois proclamations l'invitant à venir faire amende honorable au manoir où il avait juré sa foi, le suzerain peut reprendre par la force et [[commise|confisquer le fief]] qu'il avait donné.
Le [[Cérémonie|cérémonial]] de l'hommage est très précis ; il se place dans la tradition des [[Serment d'allégeance|actes d'allégeance]] entre chefs qui existent chez tous les peuples de l'[[Antiquité]], y compris en [[Gaule]]. Les fondements religieux sont renouvelés avec les [[Évangiles]] : c'est d'abord la bonne foi, ensuite l'idée d'une [[justice]] qui met la force au service du pauvre et de l'orphelin, qui inspirent l'engagement.
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== Les trois temps forts ==
[[Fichier:Hommage1.png|thumb|250px|Enluminure : baiser de la cérémonie de l'hommage entre le roi de France et le roi d'Angleterre, {{
L'hommage proprement dit : à genoux en face de son seigneur, tête nue, le vassal tend ses mains jointes vers son supérieur. Le seigneur ferme ses mains autour de celles de son vassal. Le vassal proclame sa volonté de servir son seigneur. Il devient son « homme », il fait don de sa personne. L’[[Aveu (ancien droit)|aveu]] est un document écrit remis par le vassal à son seigneur ({{s-|XIII|e}}). Le geste peut être aussi suivi d'un baiser de paix, sur la bouche.
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* [[Hommage lige]]
=== Liens externes ===
{{Liens}}
* [http://paratge.wordpress.com/2013/06/08/le-sceau-de-raimond-de-montdragon-une-scene-dhommage-vers-1200/ Le sceau de Raimond de Mondragon : une scène d'hommage vers 1200].
== Notes et références ==
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{{Palette|Moyen Âge}}
{{Portail|
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