« 3e régiment d'infanterie de marine » : différence entre les versions
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==== 1815 à 1848 ====
[[Fichier:Insigne infanterie de marine.jpg|thumb|Insigne de bras gauche avec l'ancre or et double losange rouge, modèle officiers et sous-officiers, de l'infanterie de marine.]]
Les origines des régiments d'infanterie de marine sont celles de l'ancienne « [[Troupes coloniales|infanterie coloniale]] », qui trouve elle-même sa source dans l'infanterie de marine du {{s-|XIX}}, et dans les « compagnies de la mer » créées par [[Armand Jean du Plessis de Richelieu|Richelieu]] en [[1622]]. Après leur dissolution à la chute de l'[[Premier Empire|Empire]] en 1815, réapparaissent sous la Restauration, respectivement en 1818 et 1822, l’[[artillerie de marine]] et l’[[infanterie de marine]] (surnommées respectivement les « bigors » et les « marsouins<ref> De 1822 à 1846, ces troupes connaissent d'importantes vicissitudes, sans cesse réorganisées, voire désorganisées. Cf. [http://www.troupesdemarine.org/traditions/tradis/tradis1.htm Troupes de marine : les traditions].</ref>»). Alors que sous l'Empire les troupes de marine avaient été employées comme unités de ligne, la Restauration les affecta à la [[Marine nationale (France)|Marine]]. Puis une ordonnance de [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe]] reconstitua en [[1831]] deux régiments d'infanterie de marine, les dissociant à nouveau des marins, sous la forme du [[45e régiment d'infanterie (France)|
Ainsi l'origine du {{3e}} RIMa remonte à 1831. Avec l'actuel {{2e}} RIMa, il est le plus ancien des "quatre vieux". Rochefort est sa garnison de 1838 à 1946 :
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==== 1918 ====
* [[Serbie]] : [[Le Sokol]], [[Bataille de Dobro Polje|Dobropolje]], [[Kravitza]]. Action qui vise à couper en deux l'armée [[Bulgarie|bulgare]] dans la vallée de Dobropolje puis à exploiter cette percée ([[Manœuvre d'Uskub]]) vers Prilep et la vallée de la Strumitza. Attaque massive du {{3e}} RIC qui a surpris l'ennemi dans tous les points forts du terrain. Citation à l'ordre de l'armée.
Durant ces cinq années de guerre, le {{3e}} a perdu {{nombre|4750|hommes}}.
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=== Cri de guerre ===
"Et au Nom de Dieu, vive la coloniale" : ce cri de guerre termine les cérémonies intimes qui font partie de la vie des régiments. Les "marsouins" et les "bigors" ont pour saint patron Dieu, lui-même. Son origine est une action de grâce du révérend père [[Charles de Foucauld]] (Charles Eugène de Foucault de Pontbriant), missionnaire catholique, explorateur, géographe et linguiste, voyant arriver à son secours les unités coloniales un jour où il était en difficulté avec une tribu locale
=== Chants ===
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== Composition ==
Le ''3'' est composé d'environ {{nombre|1300|hommes}} et femmes :
* 4 compagnies de combat d'infanterie : {{1re|compagnie}} ("les forbans"), {{2e|compagnie}} ("les chameaux"), {{3e|compagnie}} ("les chats maigres") et la {{4e|compagnie}} ("les scorpions").
* 1 compagnie d'éclairage et d'appui.
* 1 compagnie de combat antichar longue portée (mise en sommeil en 2008).
Ligne 335 :
=== Missions ===
Depuis 2002, du personnel est projeté six mois par an :
* 2002 : Kosovo Opération OTAN Trident - Bimoto puis Batfra 1
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* 2013 : Serval, Mali
* 2014-2015 : Sangaris, République centrafricaine (GTIA Korrigan)
* 2017: Barkhane, Mali (GTIA Korrigan)
== Personnalités ayant servi au régiment ==
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