Elle est: Récit d’une initiation directe
Par Martine DeVie
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À propos de ce livre électronique
À PROPOS DE L'AUTEURE
Après une longue période faite de révolte contre les institutions et la cruauté mondiale, Martine DeVie a rencontré Dieu. Cette expérience, ce contact permanent avec l’Esprit du UN, la pousse à partager ses vérités dans une société qui ne cherche plus l’amour de Dieu et ne respecte plus la vie.
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Aperçu du livre
Elle est - Martine DeVie
Avant-propos
Aussi étonnant que puisse paraître ce qui suit, tout est formulé par le Ciel, j’ai tout reçu. Toute affirmation, toute révélation, toute implication et toute détermination sont venues du Ciel qu’on dit être le Royaume en entier, c’est à dire « Tout Étant » et « Tout Vivant », ainsi est l’initiation interne directe.
J’ai traversé le doute, le refus, l’expression la plus dense de la tristesse autant que le rire et la joie et l’Amour intense avec ce Ciel qui me forme et m’enseigne constamment, nuit et jour depuis la fin de l’année 1997 et avant, sans que je le sache de manière formelle, car là IL est et IL est toujours.
Le doute et le refus en ce qui me fut donné, certaines révélations me furent cruelles à admettre, d’autres difficiles à comprendre et à accepter, mais toujours IL fut là, le UN en tout, et chaque moment de ma vie est livré à sa nature.
Je vais signifier avec les mots les plus courants que ce qui me fut dit par les Justes n’a jamais nourri dans mon être ni l’orgueil ni la comparaison avec les autres, j’ai vécu l’initiation directe interne réellement, en signification, en forme et en vibration, ainsi c’est et c’est ainsi que c’est formulé. L’initiation est vibratoire, toujours elle l’est, l’initiation est une montée dans la conscience de l’Unique et les mots qui furent dits me furent livrés pour la conscience, le « comprendre intellectuel et mental » qui me faisait chercher plus loin encore et plus loin toujours que ce qui m’était dit, et cette compréhension me livre incontournablement à l’homme, à ses jugements, à ses refus et à ses doutes aussi…
Un maître Soufi dit un jour qu’il vaut mieux blanchir son âme que noircir du papier, mais la VIE est vive et la VIE montre à l’homme des sentiers, des idées et des routes. Ma condition a été simple et le contact que j’ai avec le Ciel ne m’a pas précipitée vers l’édition ni vers le monde, mais vers le Ciel toujours et en tout vers le UN. J’ai beaucoup hésité avant de présenter à l’homme les mots du Ciel, trop vifs, trop forts, trop entiers pour ce monde, c’est la solitude qui a formé mon être ici et non l’investissement public et publicitaire.
J’ai vécu l’impact du Ciel en moi comme une programmation, j’emploie le terme moderne et technique de programmation car le monde Céleste s’est éveillé à moi comme on éveille un programme informatique, quand le moment est venu, simplement, quand le moment est là ce qui veut dire que cette programmation est faite depuis l’origine du monde, et que cette programmation qui s’éveille quand les conditions sont réunies est le Plan, le Plan rêvé et idéal de Dieu, le Plan des cycles et des mondes du manifesté et des autres niveaux de l’existence et de la VIE…
Je ne cherche pas à fonder une nouvelle secte ni à entretenir les humains dans l’idée et la religion, mon idée en tant que forme n’est pas celle du Ciel et mon Étoile n’est pas celle de l’homme, celui qui doute est en droit de douter, mais pas d’insulter ni de renier. La puissance du Ciel en soi est une vérité profonde, concrète et définitive, et chaque instant est un instant vécu, une intensité, un réel contact et une réelle intégration du UN en soi, ainsi est ce que je vis, alors si tu doutes de ce que tu vas lire, homme, c’est ton espace, ce doute, c’est le tien, mais si tu vas ta propre route, tu auras en toi les vérités et les droits chemins, ainsi est-ce que je vis ici, maintenant et en tout.
IL est venu,
IL est là,
Ainsi est LUI,
Le Sans Nom,
Le UN et l’Amour en moi…
mars 2001
L’Amour ce n’est pas de croire ni d’espérer, l’Amour c’est de vivre.
On a donné aux hommes de l’illusion, des croyances, des espérances, en faisant croire que c’était ça, l’Amour. Jamais le Ciel ne fut la source de cet état, l’Amour, c’est le Vivant, pas l’espoir. L’homme qui attend du UN une espérance et un dogme se leurre, il y a assez de dogmes et assez d’espérances.
Le don, c’est la vérité, là est la substance du UN.
Les débuts
Les illusions et l’homme vient…
Automne 1997 – février 1998
« Il est possible de comprendre, mais il faut faire l’effort de n’être rien, si l’homme n’est rien, il comprend. »
Durant mon enfance je fus emmenée par un homme mystérieux précédé du Caducée, vers la lumière éternelle, et là, dans la Lumière, je vis une marelle se tracer et comme je donnais mon âme à ce jeu et à la lumière, une Voix me parla pour m’expliquer la nature des grands cycles cosmiques et me révéler des mystères que je devais oublier par la suite pour vivre la vie normale d’une personne ordinaire.
Cette vie à vivre et à assumer fut difficile : insurgée perpétuelle, j’ai toujours lutté pour la justice et l’égalité sociale, pour la condition des femmes, pour l’environnement, la condition des animaux dans le monde cruel et cupide de l’homme, contre l’abrutissement de l’être humain dans ces sociétés du commerce et du profit… La société s’est bien chargée de me faire payer mes refus et mes rêves de transformation du monde, comme à tous ceux et celles qui ont le courage d’engager leur vie dans la lutte, comme tous ceux qui ne savent pas qui ne veulent pas ternir leur idéal dans la bourbe de la soumission et du conformisme ! J’ai toujours vécu de manière extrêmement modeste, voire le plus souvent dans ce total dénuement matériel que l’on appelle pauvreté, acceptant finalement bon gré mal gré ma condition sans ambition de petite femme sans importance, sans réelle influence sur le monde ni sur sa propre vie !
En 1974, dans le feu tumultueux et le foisonnement de mes passions révolutionnaires, j’ai rencontré un peu par hasard à Paris, un Tulku Tibétain du Dzog Chen, j’ai apprécié tout de suite sa largesse d’esprit et la subtilité de son enseignement qui ne me semblait pas contradictoire avec mes engagements militants et humanitaires. J’ai suivi de loin et sans amitié particulière cet homme remarquable pendant quelques années, respectant avec application la discipline de yoga et de méditation qu’il enseignait sans compter à ses auditeurs… Puis la vie m’a séparée de ce Maître vénérable, sans regret car mes ententes étaient partielles et mes affections fugitives.
Tout au long de mon existence, j’ai été sujette à des phénomènes que je qualifiais alors de « paranormaux » parfois extrêmement puissants, ces phénomènes étaient surnaturels sans relever pour autant de la parapsychologie. Je n’en parlais pas ou peu à autrui, craignant des réactions de mépris, d’incompréhension et de rejet. Tout au long de cette vie sans bonheur, j’ai souvent entendu une voix mystérieuse me parler, de manière très irrégulière, cette voix sortie du silence me conseillait, me critiquait, me donnait des conseils d’ordre spirituel toujours. Mes nombreuses lectures m’avaient amenée à penser qu’il s’agissait de la voix de mon âme, mais je me trompais, c’était la Voix du Ciel, c’était la voix de l’inconcevable.
Les contacts permanents ont commencé fin 1997, ma vie et celle de mon proche entourage en fut totalement bouleversée, j’ai dû y perdre mes idées reçues, mes croyances (moi qui pensais n’en avoir plus, il y a toujours du ménage à faire) y affronter mes peurs, mes rejets et le doute, le doute terrible et destructeur qui ravage de l’intérieur comme une gangrène.
Ce qui a suivi a pris malgré moi une coloration Chrétienne alors que j’estimais que ce n’était pas « ma voie » et que ça ne l’est toujours pas ! Peut-être parce que je ne me reconnais dans aucune tradition particulière mais dans toutes, je me sentais et je me sens comme beaucoup en cette période terminale, très « universelle. »…
Que la VIE soit en tout
Que Le Maître soit en nous
Que le monde se libère du mal
Et nous, vivons en LUI
Premier contact avec YHWH
Celui qui m’a créée m’a témoigné Sa faveur, et IL a lié mon cœur au Sien par des liens de tendresse.
Kabir
Automne 1997 :
Je vis une nuit, apparaître le Nom de YHWH écrit en lettres de lumière, accompagné d’une voix :
« Tu prophétiseras en Mon Nom »
Je me suis demandé alors si le Dieu qui me parlait n’avait pas fait une erreur de personne, mon univers n’était pas religieux, bien qu’orienté vers l’ésotérisme et les disciplines méditatives et yogiques, ma vie était difficile, et ma pensée plutôt libertaire. Ce n’est qu’au bout de quinze jours d’analyse, de réflexion et de doute que je dis à Dieu que j’acceptais sa proposition mais que je ferai un bien piètre prophète, persuadée d’avance que nul ne me croirait jamais. C’est à partir de mon acceptation qu’un état de mutation énergétique et vibratoire est intervenu aussitôt et instantanément dans mon être, je sentais des initiations intervenir dans mon corps d’énergie, je sentais la présence de sublimes formes Célestes autour de moi nuit et jour qui travaillaient sur mon corps, le transmutant pour le rendre apte à recevoir l’initiation Divine. Je baignais alors dans une joie enfantine, l’Ange qui me servait me donnait en amour à Son Maître, Il était Vie mais je ne savais rien encore de ce qui était au Ciel, ce Ciel inconnu et souverain qui est l’Ordre du monde ici…
C’est donc en cette fin de l’automne et l’hiver 1997, banale comme tant d’automnes, qu’ont commencé les contacts permanents. Je ne m’y attendais pas et après avoir passé une période d’euphorie liée à la surprise et à la joie de la découverte de phénomènes aussi passionnants qu’extraordinaires, je suis entrée très rapidement dans ce que l’on peut appeler : la douleur d’être choisi.
Rencontre avec les Anges et le Christ
L’Archange Gabriel est venu me visiter pour me parler de l’Amour du Ciel. Il dit : « Il faut un bouclier d’amour pour résister au mal. »
Les Anges étaient avec moi et je respirais leur amour et leur ardeur. Je questionnais ce mystère profond que je pressentais en tout, et guettais des réponses dans l’attente des événements le plus surprenants qu’il se puisse connaître sur cette terre, la vie recevait la Vie, autant rire maintenant de l’incompréhension des hommes face à l’inconnaissable !
Un Ange nouveau vint à moi, il était un mystère aussi car Il était un Nom, une Lettre de l’alphabet Hébraïque et un symbole de sens et de puissance pour l’homme, Il me dit :
« Aie confiance en ton Dieu, garde ferme ton cœur. »
Les Anges berçaient mon être, doucement, et avec puissance et avec intensité, tout était là, tout se formait, tout se finissait et je rêvais à des mythes, à des histoires d’Anges et d’hommes, à des rencontres sublimes sur le bord des falaises, des falaises du monde, et des routes célestes ordonnées par un Dieu manipulateur et étrange.
Alors que je parlais à un proche de ces phénomènes de communication céleste, il me dit :
— Bizarre que tu ne sois pas contactée par le Christ, tout le monde doit passer par Lui, c’est Lui qui l’a dit.
— Je suis peut-être destinée à être seulement une prophétesse de YHWH, pas de Jésus, ou alors c’est qu’Il me juge trop pourrie ! »
Je fais alors une lettre à Jésus : « Me juges-tu trop pourrie pour me parler ? » À l’époque, j’écrivais parfois des lettres à Dieu et aux Anges puisqu’Ils me parlaient quand Ils le voulaient… Au petit matin je vois apparaître juste devant mes yeux un courrier écrit à la main « Tu ne fais pas partie des impies, mais je ne parle qu’à mes prophètes. » Un peu vexée par la sécheresse du « courrier » de Jésus, je vais de ce pas dans une église pour lui dire : « Ton Père est mon Père, mais tu peux être mon deuxième Père si tu veux. » Proposition radicalement définie par mon ego !
Le soir même nous nous recueillons et prions avec ce proche et envoyons nos cœurs vers Jésus, alors je me sens envahie d’une vibration intense qui pénètre tout mon corps et irradie mon cœur d’amour d’une puissance qui ne ressemble en rien à l’émotion ou au sentiment, je sais que c’est Lui, j’entends :
« Ôtes ton pendentif Martine je te donnerai la vraie croix. » Ce que je fis sans attendre. (Je portais autour du cou sous mon pull, la croix ansée Égyptienne).
Pendant la nuit, je sens arriver une douce présence et une voix dit : « Il t’aime, Il veut se fiancer avec toi. » Un Ange me parlait de Lui, qui Lui ? Puis Il m’a « enlacée », Lui, le Christ Vivant, je le sentais réellement, j’ai senti son ivresse, je ne peux pas dire les choses autrement, Son ivresse d’Amour… Et comment dire que ma volonté et ma conscience impure me faisait ressentir à quel point la pourriture avait ensemencé ma vie et mon état jusqu’à ce jour !
J’entendis alors la Voix du Très Haut me dire : « Je te donne à mon fils, aime-le comme Je l’aime et respecte-le comme Je le respecte. »
Jésus n’est pas clair toujours dans la relation qu’Il a avec l’humain et laisse souvent les êtres se débrouiller avec leurs conceptions, leurs croyances et leurs idées. Quand Jésus vint à moi, Il le fit avec douceur et amour, tant d’amour que j’en étais chavirée et stupide j’étais alors de croire qu’Il m’aimerait pour toujours. Jésus fabrique une idéologie spécifique de l’initiation humaine : le rapport avec lui, mais quand Il quitte l’aimé, c’est pour qu’il force le passage vers Dieu. L’entente avec le Christ est une entente douloureuse, on ne connecte jamais avec lui sans souffrir mais l’amour comble tout et donne tout, au moins le temps qu’Il vit et reste en soi…
Formation avec le Christ cosmique et terrestre
« Les plans se confondent et s’interceptent dans l’unité du Vivant »
Transverbérée et explication de la transverbération :
La transverbération a précédé pour moi l’éveil du Centre de la poitrine il y a bien des années de cela et bien avant 1997. J’ai ressenti une nuit une puissante énergie envahir mon corps, une énergie hurler dans mes oreilles ma tête, puis mon flanc s’ouvrir, mes côtes s’écarter et mon cœur fut transpercé par une lance de feu Céleste, cela générait une douleur extrême au point que j’ai cru mourir et je suffoquais sous l’impact, mais j’acceptais cette mort sans résister, en même temps que la douleur, c’était une sensation miraculeuse de plaisir de béatitude. Au matin j’ai regardé si j’avais une trace sur mon côté, il n’y avait rien. Les douleurs du côté du cœur me sont revenues souvent.
La transverbération est l’ascension de la pensée vers le Ciel. L’Ordre Céleste ne donne pas du rien à ceux qui s’élèvent, l’Ordre Céleste leur donne des états. Être transverbéré c’est traverser la vérité énergétiquement et pas seulement psychologiquement. Le cœur est l’organe ou le Ciel s’investit et s’Il perce le cœur, le cœur n’est plus simplement un organe, c’est aussi une force et une lumière.
Je me suis souvenue subitement que le Christ m’avait déjà parlé avant 1997 et que cette vibration que je sentais souvent en moi était la sienne et qu’Il était déjà venu m’aimer et me consoler avant mais je ne savais pas que c’était Lui, Il ne s’était pas nommé à moi.
Ce fut pour moi une formation intensive et pleine d’amour. Il ne venait pas forcément tous les jours et je me désespérais souvent de l’attendre, finalement, Il s’est installé en moi en permanence. Ce fut un étonnement entier pour moi que de recevoir ce Jésus si connu et si méconnu à la fois, je n’étais pas un être de foi ni d’obéissance, je le guettais dans la nuit, tel un oiseau guette la forme de son propre chemin dans le noir, j’espérais en lui et en sa Grâce, moi qui ne croyais en rien du moins je le pensais, moi qui ne savais rien, du moins, je le disais… Je me suis mise à l’aimer comme on aime un homme, avec passion, avec folie, avec tristesse aussi, en tout, le monde s’attriste, et la vie difficile que je menais alors me pressait de rejoindre un espace nouveau, un espace idéal et puissant, le sien, le leur !
Moment de doute et de négation :
Puis le doute m’a prise et interrogée, une torture intérieure : est-ce bien Lui ? Qu’arrive-t-il réellement ? Suis-je devenue folle, est-ce Satan ou un démon ? Jésus me dit immédiatement : « Ce n’est pas ta faute Martine, les contactés de ce temps sont tourmentés et ravagés par le doute. »
Sentir Jésus en soi « non pas par la foi, non, pas par le rituel, non pas par les écritures, mais réellement, présence vivante, conscience. »
« ILS » disent pour chanter l’histoire de sa vie avec Lui, ILS c’est le Ciel même, le Chœur des Anges, le Chœur des Maîtres, les Cieux en entier, car aucun Maître n’existe sans que le Ciel y soit :
« Elle chantait le chant des cycles et des normes, elle savait que le monde régissait les idées et les routes, et elle espérait une libération intérieure soudaine, comme celle des élus et des rois ! Ses attentes la rendaient volage, elle avait trop attendu en elle le mystère pour savoir reconnaître la question la plus souvent posée par l’homme : « Nous sommes Qui ? » Les questions les plus sensibles de ce monde sont posées par les Maîtres, inoubliables pour elle et les autres, comme la question Christique : « Qui suis-je ? »
Ce qui la formait avec Lui c’était la signification de leurs propres chemins, il fallait qu’Ils sachent, l’un et l’autre ce qui était en eux, et chacun espérait de l’autre une vérité qui ne manifestait pas. »
Mon rapport avec Lui
Quand Il venait en moi, avant d’y être en permanence, je sentais arriver cette vibration si particulière qui irradie le centre de la poitrine d’une sensation indicible de douceur et d’amour. Tout le corps chante, se réjouit, et l’âme entière s’offre à l’Aimant. Il irradiait mon corps de sa propre vibration, instituait dans mes centres énergétiques de nouvelles données, initiait mon esprit par sa parole et relativisait ma nature par ses mots. Il me parlait en vrai et je l’entendais, Il était là, je sentais ses mains dans les miennes, je les voyais, je sentais ses mains sur mon front, son amour dans mon corps qui recevait dans la plénitude, ses subtiles interrogations, ses demandes et ses idées. Je comprenais sans savoir et je savais sans comprendre, sans lui je pensais mourir.
Il dit :
« Ton nom est écrit avec le mien depuis la fondation du monde. » Je comprendrai plus tard l’importance de ce thème car il concerne la fondation des peuples en le monde…
Comme une caresse à l’âme, un câlin à la souffrance, la petitesse est inscrite dans notre vie, « Ce qui nous dit et nous modèle » en choyant et en gâtant est « Ce qui nous dit » en forme et en discipline, celui qui guide et qui séduit pour être suivi est aussi celui qui punit et qui détruit.
Les Sens sont Vivants :
Les Anges chantent pour moi encore :
« Le Christ lui donna un don, celui de comprendre et de vouloir, et Il dit qu’elle parlerait en langues, guérirait les malades et chasserait les démons, et c’est ainsi qu’il faut voir ses aimés, en lui le Ciel ici : Ils sont Vivants. »
Il dit :
« Tu crois que tu n’es rien mais tu es merveilleuse, tu seras un chemin pour beaucoup. »
« Croyez que je sois jaloux, pas du tout, pas du tout… » ça c’est l’homme qui le dit mais qui voit en lui sinon le Dieu qui voit tout et qui sait tout ?
Il dit :
« Tu seras glorifiée. »
Pour moi, ça n’était rien, ça ne voulait rien dire, je n’avais pas d’ambition et j’ignorais le sens de la glorification mystique, j’étais indifférente à sa promesse et je n’espérais qu’en Lui. N’allez pas chercher l’orgueil là où il n’est pas, la pensée délivrée par le Ciel n’est pas délivrée par l’ego et nul ne se réjouit en soi des espaces ouverts par le UN.
L’Être dit :
« Il dira, l’homme, que l’effet de l’orgueil est de croire qu’on est plus qu’on est, mais la Vérité, ce n’est pas de l’orgueil, le temps se meurt et l’homme en est encore à peser l’orgueil des autres, il a pesé ses idées, son état et sa forme, il l’a jugé et jaugé comme une jauge une bête qu’on envoie au massacre, le temps signe les idées, signe les corps, signe les formes, le temps c’est une domination que l’homme jamais ne contrôle, le temps se perd en vaines incartades, en vains chants et en vains espoirs, tous se sentent impliqués dans l’espoir, c’est notre chant vers le Ciel, mais qui espère ?
Ce qui espère est un autre que l’enfant né du Ciel, on apprend à vivre sans lui, sans cet espoir gravé dans nos idées comme un maître, sans cet espoir qui nous dit qu’un jour ça ira mieux, on sera plus joli, plus beau, plus sage, plus vrai, plus gentil et on aura tout ce que l’on désire d’un Maître qui nous cajole comme des animaux généreux et frivoles…
L’initiation du Christ pour elle, ce fut un don, un don qu’Il lui fit, Il lui donna une part de Lui-même, un morceau de sa Vie, et aussi une idée douce et sensuelle de sa projection dans ce monde ; chaque femme qu’Il a visitée le sait, elles le diront, elles l’ont dit, mais qui a su ce qu’Il était vraiment ? Elle lui donna un morceau de sa vie, de sa vie à elle, elle lui donna un cadeau qui ne se dit pas, un cadeau qu’on ne raconte qu’en images et en vous, vous le trouverez un jour, vous verrez que c’est d’elle qu’il vient car c’est en Lui qu’elle l’a déposé pour vous. »
Croix sur le front :
Je demandai un jour