À ton oreille
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À propos de ce livre électronique
Françoise Lebouchet est habitée par une sensibilité extrême ainsi que par des émotions qui naissent sans fin, sans préavis, et qui la plongent dans le chagrin, la joie, l’excitation ou la colère. Alors, elle laisse aller sa plume au gré de sa fantaisie, ce moment où les mots glissent et racontent leur histoire…
À PROPOS DE L'AUTEURE
La poésie est pour Françoise Lebouchet un moyen de libérer son cœur souvent trop lourd. Aujourd’hui, elle fait partie intégrante de sa vie au quotidien.
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Aperçu du livre
À ton oreille - Françoise Lebouchet
À mes amis
Quand je serai partie pour rejoindre le ciel
Vous qui m’aimez tellement ne pleurez pas si fort
Pourquoi seriez-vous tristes je serai à bon port
Par plein de petits signes vous donnerai des nouvelles
Le soir dans le jardin allez vous promener
Vous sentirez l’air chaud suave comme une caresse
Pour vos cœurs tourmentés bien plus qu’une promesse
Les nuages lâcheront une pluie de baisers
Pensez à nos partages enrobés de tendresse
À ces petits moments qui nous rendaient heureux
Oubliez pour toujours la dévorante tristesse
Qui trouble votre vie et vous ferme les yeux
Retrouvez vos amis vivez dans l’allégresse
Ayez un doux sourire en regardant les cieux
Abandon
Infini de la mer
Du sable du ciel
Spectre blanc du soleil
Je veux aller au bout
Tout au fond
Petit point
Dans l’immensité
Solitude sans limite
Me perd me tourmente
Les pieds dans l’eau
Je marche sans espoir
Sans savoir qui je suis
Peu à peu
Le ciel rougeoie
Colore le sable
Dois-je voir une promesse
Un sourire une caresse
Surtout pas s’emballer
Ne pas trop espérer
Si ce n’était qu’un leurre
Tout à coup je prends peur
Je voudrais tellement
Que j’espère
Mais la vie est sévère
L’ombre tout à coup
Me remet à genoux
Le bord de mer sans fin
Je n’irai pas plus loin
Absolution
Les nuages courent dans le ciel
Noient d’un uniforme gris
Le moindre recoin de la terre
Engloutissent l’intégralité
De nos erreurs de nos faiblesses
Les vagues effacent sur la plage
Les taches noires des galets
Purifient le sable nacré
Tout transparaît lisse clair léger
Comme nos cœurs l’avaient souhaité
Des voiles blancs montent dans les airs
Juste retenus par un fil
Au romanesque baldaquin
Du lit des amours impossibles
Gonflent dans le ciel devenu bleu
Puisque nos fautes sont absoutes
Par le prêtre qui nous confesse
Nous voulons comme des oiseaux
Retrouver fraîcheur innocence
Vivre heureux libres en conscience
Aller ailleurs
Si tu prenais ma main
Pour m’emmener ailleurs
Où seul le silence
Trouble les chants d’oiseaux
Où la bêtise des hommes
N’attriste pas le ciel
Là où la seule violence
Est le fracas de l’eau
Ces vagues vert et blanc
Contre les rochers bleus
Sur fond de soleil rouge
Plus besoin de rien
Fini les entassements
De choses inutiles
La convoitise de tout
Et de n’importe quoi
Fini les faux rapports
Les faux-semblants
Nos vies se dirigeraient
Seulement vers l’essentiel
Corps nus
Esprits paisibles
Plus de jalousie
Surtout plus cette haine
Qui sème sur son passage
Misère drame
Depuis la nuit des temps
Répand la honte
Fait plier le dos
Baisser les têtes
Amie d’enfance
Toi mon amie d’enfance,
Charmante petite fille,
Rencontrée par hasard
Dans le jardin voisin.
Nous étions toutes deux
Timides et réservées.
Mais nos regards curieux
N’ont pu se détacher.
Nos doigts pour se toucher
Ont franchi le grillage.
Puis nos tout premiers mots
Et nos premiers sourires
Vinrent naturellement
Lier nos cœurs d’enfants.
Une voix t’a appelée,
Alors, à reculons,
Tu as suivi la voix
Et tu as disparu.
En fait, tu habitais
Juste à quelques maisons,
Nous n’eûmes aucun mal
À vite nous retrouver.
À partir de ce jour,
Dès que tu le pouvais
Tu sonnais à ma porte,
Souvent je t’attendais.
***
Nous jouions de longues heures,
Inventions des histoires,
Partagions nos secrets.
Tu oubliais chez moi
L’ombre noire de ton père.
Notre enfance se passait
Ainsi dans la douceur.
Quand des années plus tard
Ma maman est partie
Pour son plus long voyage,
Tu te fis tellement douce
Et pleine d’attention.
Toi aussi, tu perdais
Un petit peu ta mère,
Et ton cœur pleurait
Presque autant que le mien.
Aujourd’hui,