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Le Saint-Esprit pour les nuls: Essai
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Le Saint-Esprit pour les nuls: Essai
Livre électronique237 pages6 heures

Le Saint-Esprit pour les nuls: Essai

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À propos de ce livre électronique

Le Saint-Esprit pour les nuls raconte l’histoire d’une rencontre incroyable avec Dieu, qui se révèle avec amour et humour au fur et à mesure des épreuves de la vie, comme libérateur, pourvoyeur d’amour et de paix, source de joie, consolateur. Au-delà d’être un coach efficace et respectueux de notre liberté, Il est un Ami fidèle et un Père aimant. Cet ouvrage est un voyage à travers la Bible qui nous parle du bonheur, de notre identité, de notre relation avec le Créateur, avec l’autre, et nous encourage à agir de manière responsable et fidèle. C’est également l’apprentissage d’une marche quotidienne heureuse avec le Saint-Esprit qui accompagne, délivre, conduit, reprend, surprend, console avec une bienveillance inimitable.


À PROPOS DE L'AUTEURE


Férue de lecture et d'écriture, Ariane Serva-Lesne a un rapport particulier avec les mots et les paroles qui la touchent profondément. Elle a choisi d’écrire pour témoigner de la fidélité de Dieu à son égard, au cours des différentes saisons de la vie. Pour encourager chacun à tenir ferme dans les épreuves, à rester joyeux en toutes circonstances, à mettre des mots sur les souffrances, comprendre et dépasser les peurs. Enfin, pour ne pas oublier le chemin parcouru avec Dieu et pour regarder vers l’éternité.
LangueFrançais
Date de sortie13 mai 2022
ISBN9791037748454
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    Aperçu du livre

    Le Saint-Esprit pour les nuls - Ariane Serva-Lesne

    Préface

    Vêtue de sa veste noire, Ariane accompagnait celle qui depuis quelques semaines me parlait de Dieu comme on ne l’avait jamais fait. Loin de moi l’idée de devenir chrétien, j’étais très bien dans mon univers New Age. Et franchement, la religion ne m’intéressait aucunement. Mais j’étais subjugué par la paix, l’amour, la joie et la profonde sagesse qui se dégageaient de leurs témoignages. Au plus profond de moi, j’étais bouleversé. A leur contact j’avais l’impression de ressentir une douce présence, invisible mais bienveillante, un amour inexplicable et une vérité qui renversaient toutes mes certitudes. D’où cela provenait-il ? Même dans mes expériences surnaturelles les plus étonnantes, je n’avais jamais vécu quelque chose d’aussi fort, d’aussi bon, d’aussi joyeux… au point de susciter en moi une nouvelle espérance.

    Je compris quelque temps plus tard qu’il s’agissait du Saint-Esprit. Une découverte extraordinaire. Une rencontre qui change toute une vie.

    Depuis notre première rencontre dans cette fameuse cour de lycée, Ariane a traversé ces 32 années de joies, de peines, de découvertes, de luttes et de victoires. C’est le voyage authentique de toute une vie qu’elle nous propose. Une invitation à (re) connaitre la douce présence du Saint-Esprit à nos côtés, ce merveilleux conseiller qui l’a fortifiée, l’a peu à peu façonnée dans une foi toujours plus affermie et lui a permis d’affronter toutes les épreuves de sa vie. Et vous verrez qu’elle n’a pas été épargnée !

    Ce livre m’a saisi par sa clarté et sa simplicité à illustrer des notions pas toujours évidentes à expliquer, et à surtout mieux connaitre le caractère de Dieu dans notre quotidien. Un Dieu qui est réellement bon en tout temps, fidèle, tout puissant, patient, encourageant, jamais pris au dépourvu et tellement rempli de tendresse et d’amour à notre égard.

    Fondée sur de nombreuses références bibliques, étayées par des anecdotes personnelles et pertinentes, Ariane nous livre avec beaucoup de sensibilité et d’humour un témoignage intime et percutant, qui nous rejoint dans nos propres combats de la vie.

    J’aurais aimé lire ce livre beaucoup plus tôt… J’aurais pu m’éviter bien des déboires et reconnaître plus tôt certains de mes faux raisonnements qui m’ont égaré ici ou là à certaines périodes de ma vie.

    Ariane nous transmet un témoignage à la fois réconfortant et inspirant sur la manière concrète d’écouter et de cultiver notre relation avec l’Esprit Saint. Ce livre est un puissant témoignage de reconnaissance. Il est porteur de vie.

    La découverte de cette relation au quotidien avec le Saint-Esprit a bouleversé la vie d’Ariane au plus profond de son être… pour le meilleur.

    Elle peut radicalement changer la vôtre aujourd’hui.

    Yves Humilier, auteur du livre Je me suis toujours demandé… Et si la vie avait un sens ? BLF Éditions

    1

    Parfums d’enfance

    Dieu est venu me chercher là où je ne l’attendais pas. Comme chacun, je vivais ma vie, me débattant avec mes peurs et mes émotions, mes jalousies et la crainte de ne plus être aimée. Mon père était souvent en déplacement professionnel pendant mon enfance. Quand il partait, c’est comme si un trou béant s’ouvrait dans mon cœur. J’étais dévastée par son absence. Il me manquait cruellement. Lui aussi était déchiré de nous quitter. Sa souffrance m’était insupportable. Je n’avais aucun moyen, aucune arme pour soulager cette douleur. Cette impuissance est insoutenable.

    Un jour de printemps, pendant mon enfance, je jouais dans le jardin. En regardant les nouvelles fleurs, je remarquai la beauté et la délicatesse avec lesquelles elles avaient été tissées. Les nuances de couleurs semblaient un hymne au Créateur. Mon cœur s’emplit de joie à ce moment. Je remerciai Dieu pour ces splendeurs. Ce fut ma première rencontre avec le Seigneur.

    J’allais parfois en vacances chez ma grand-mère maternelle. Elle était une femme débordante d’amour, d’humilité et de bienveillance. Douceur et discrétion la caractérisaient. C’est avec elle que j’appris à prier chaque soir. Elle m’enseigna le « Notre-Père » que je devais réciter par cœur. Au-delà de cette exigence, elle m’apprit l’humilité et le respect pour le Dieu très haut. Durant sa vieillesse, elle montra par ses actes et ses paroles le renoncement de soi.

    Comment Dieu s’y prend-il pour toucher notre cœur ? Par quels moyens peut-il nous convaincre, travailler en nous ?

    N’oublions pas que si c’est Dieu qui a créé l’homme (et la femme évidemment), il en connaît chaque recoin. Il sait mieux que quiconque comment nous fonctionnons et a été le premier à contempler notre existence, avant même l’échographiste…

    « Mon corps n’était pas caché à tes yeux quand, dans le secret, je fus façonné et tissé comme dans les profondeurs de la terre. Je n’étais encore qu’une masse informe, mais tu me voyais et, dans ton registre, se trouvaient déjà inscrits tous les jours que tu m’avais destinés alors qu’aucun d’eux n’existait encore. » Psaume 139 versets 15-16

    La bonne nouvelle, c’est que nous ne sommes pas des accidents. Notre existence a été voulue, préparée par Dieu. Même si nous sommes nés d’une relation adultérine, si nous n’avons pas été désiré, même si nous pensons que nous n’aurions pas dû être là, que notre existence même est illégitime.

    Nous sommes vivants parce que l’Éternel l’a voulu, parce qu’il nous a aimés même avant notre existence, chacun de nous a une existence légitime et a le droit d’être considéré comme tel.

    « Tu m’as fait ce que je suis, et tu m’as tissé dans le ventre de ma mère. » Psaume 139 verset 13

    C’est Dieu lui-même qui a conçu, choisi notre identité, notre apparence, nos caractéristiques et particularités, nos capacités et talents… Une diversité de visages et de caractères, une mosaïque de tempéraments… Quelle créativité !

    Mais comment établir la fameuse connexion avec lui ? Qui va nous brancher, si nos parents, notre famille n’est pas elle-même connectée au Créateur ?

    Dans le livre de l’Ecclésiaste, nous trouvons une piste :

    « Dieu fait toute chose belle en son temps. Il a implanté au tréfonds de l’être humain le sens de l’éternité. Et pourtant, l’homme est incapable de saisir l’œuvre que Dieu accomplit du commencement à la fin. » Ecclésiaste 3 verset 11

    Chaque personne a dans son cœur la conviction profondément enfouie de l’essence de l’éternité. Mais il y a comme une sorte de limitation de notre compréhension, et Dieu l’a voulu ainsi. Ce sentiment que tout ne s’arrête pas à la mort est en chaque être humain, quels que soient son environnement, sa culture et son éducation. C’est ce qui nous distingue des animaux. C’est sans doute pour cette raison que les hommes ont entrepris des sépultures pour leurs défunts.

    Par la suite, notre éducation et les convictions de notre entourage vont soit développer et entretenir cette conviction, soit au contraire la piétiner royalement pour l’enfouir et l’étouffer par des raisonnements, voire des moqueries. Les enfants sont très sensibles à ces questions de vie, de mort et d’éternité. Au point d’occuper parfois toutes leurs pensées et déclencher chez eux de véritables crises d’angoisse. Les questions existentielles ne surgissent pas que chez les vieillards mourants ou les malades en fin de vie…

    Je vais vous partager comment je suis tombée dans la marmite…

    2

    Nouvelle naissance

    « Et quand il (l’Esprit-Saint) sera venu, il prouvera au monde qu’il s’égare au sujet du péché, de ce qui est juste et au jugement de Dieu : au sujet du péché, parce qu’il ne croit pas en moi ; au sujet de ce qui est juste, parce que je m’en vais auprès du Père et que vous ne me verrez plus ; et au sujet du jugement de Dieu, parce que le dominateur de ce monde est d’ores et déjà condamné. » Jean chapitre 16 versets 8 à 11.

    Une des premières missions du Saint-Esprit consiste à nous révéler notre condition spirituelle.

    « Tous ont péché, en effet, et sont privés de la gloire de Dieu » Romains 3 verset 23.

    Dieu est Saint, et ne peut tolérer la présence du péché.

    L’Esprit œuvre pour nous ouvrir les yeux, nous montrer à quel point nous sommes sales par nos actes, nos mauvaises pensées. Notre désobéissance brise le cœur de Dieu, car elle nous sépare de Lui. En suivant nos propres désirs, il arrive que nous « manquions la cible » (une des définitions du mot péché) et rations ce que Dieu a prévu pour nous dès la création, une relation d’amour parfait. Nous pouvons également entrer délibérément dans le péché, en connaissance de cause…

    Par la désobéissance d’un seul, le premier homme et sa femme ont rompu cette alliance.

    L’accès à l’arbre de la vie a été interdit à partir de cet acte.

    Par orgueil, nous avons voulu nous mettre à la place de Dieu, accéder à la connaissance du bien et du mal.

    Un autre était déjà tombé dans ce piège, un des plus beaux anges. Par son orgueil et sa soif de pouvoir, il a désobéi au Seigneur.

    Il est ravi de nous entraîner dans sa chute…

    Heureusement, Dieu ne nous a pas laissés tomber. En envoyant Son fils bien-aimé, Il a rétabli l’accès au Père. En effet, Jésus a payé le prix de la réconciliation, Il a été puni à notre place.

    « Car le salaire que verse le péché, c’est la mort, mais le don de la grâce que Dieu accorde, c’est la vie éternelle dans l’union avec Jésus-Christ notre Seigneur » Romains 6 verset 23.

    Le but de Dieu n’est pas de nous condamner à perpétuité, mais de nous racheter.

    « Oui, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tous ceux qui placent leur confiance en lui échappent à la perdition et qu’ils aient la vie éternelle. En effet, Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais pour que celui-ci soit sauvé par lui. » Jean 3 versets 16-17.

    Le Saint-Esprit intervient à ce moment-là, quand on réalise qu’on ne fait pas le bien qu’on veut faire, mais qu’on fait le mal qu’on ne veut pas faire. Chacun d’entre nous, s’il est vraiment honnête avec lui-même, devrait arriver à cette conclusion avant la quarantaine…

    « Je ne fais pas le bien que je veux, mais le mal que je ne veux pas, je le commets. Si donc je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais mais c’est le péché qui habite en moi » Romains 7 versets 19-20.

    Mais comment se débarrasser de cette sale bête ?

    Quand on prend conscience que par nos propres efforts, on réalise qu’il est impossible de sortir de cet état lamentable, de ces angoisses, de ces peurs qui paralysent, de ces émotions incontrôlables, de cette tristesse infinie, de cette culpabilité omniprésente, de cette impuissance dévastatrice. C’est l’instant le plus important de notre vie. À ce moment, une décision peut tout changer.

    Jésus a tout pris en charge à la Croix. TOUT. Les maladies, les péchés, les souffrances…

    C’est le moment où le S-Esprit intervient, pour nous convaincre de péché, de justice et de jugement.

    « Et quand il (l’Esprit) viendra, il montrera au monde qu’il se trompe au sujet du péché, au sujet de ce qui est juste et au sujet du jugement » Jean 16 verset 8.

    C’est le passage obligé de la repentance de reconnaître que nous sommes éloignés de Dieu à cause de cette désobéissance, de nos fautes.

    Reconnaître que Jésus est mort sur la Croix pour nous racheter, Lui demander pardon, accepter son pardon en retour. Accepter l’amour incroyable qu’Il a démontré en mourant pour nous, alors que rien ne l’y obligeait.

    Jésus dit : « Je suis le chemin, la vérité et la Vie. Nul ne vient au Père que par moi. » Jean 14 verset 6.

    Le seul accès pour être réconcilié avec Dieu, c’est de passer par Jésus, par la Croix.

    La passivité n’a aucun effet. Nous ne serons pas sauvés malgré nous, ni par hasard, ni par inadvertance. Nous nous retrouvons face à la décision la plus importante de notre vie, celle qui aura des conséquences pour l’éternité. Faire l’autruche n’est pas non plus une solution.

    « Depuis l’époque où Jean-Baptiste a paru jusqu’à cette heure, le royaume des cieux se force un passage avec violence, et ce sont les violents qui s’en emparent » Matthieu 11 verset 12.

    Cela ne veut pas dire qu’il faut être un abruti cogneur. Mais que ce choix nécessite de la force, du courage, un pas de foi. C’est une prise de position « spirituelle ».

    La bonne nouvelle, c’est que Jésus n’est pas resté mort. Autant Il était pleinement homme, autant Il est aussi parfaitement Dieu. Donc parfait, sans péché.

    La mort n’a pu le retenir, l’Esprit l’a ressuscité.

    Il nous appelle à le suivre

    « En effet, celui qui veut sauver sa vie la perdra. Mais celui qui perdra sa vie à cause de moi, la retrouvera » Matthieu 16 verset 25.

    C’est la nouvelle naissance expliquée à Nicodème dans l’évangile de Jean.

    « Jésus lui répond (à Nicodème) ; Je te le dis, c’est la vérité, personne ne peut voir le Royaume de Dieu, s’il ne naît pas de nouveau ». Jean 3 verset 3.

    En acceptant l’œuvre de Jésus à la croix, on passe nous aussi de la mort à la vie.

    Notre ancienne nature « meurt », et c’est là que l’Esprit intervient pour nous faire naître spirituellement.

    « Jésus répond ; je te le dis, c’est la vérité, personne ne peut entrer dans le Royaume de Dieu, s’il ne naît pas d’eau et d’Esprit » verset 5.

    La suite est incroyable :

    « Ceux qui sont nés d’un père et d’une mère appartiennent à la famille des humains. Et ceux qui sont nés de l’Esprit Saint appartiennent à l’Esprit Saint. » verset 8.

    La partie spirituelle de notre être se trouve alors activée, c’est un miracle ! Nous devenons un nouveau-né spirituel, tout en gardant notre apparence extérieure !

    Nous voici en mesure d’être en relation directe avec le Seigneur. Nous nous retrouvons à la porte d’entrée du Royaume !

    Le fait d’avoir accepté Jésus nous revêt d’un vêtement de pureté. Nous ne sommes en rien les acteurs, si ce n’est par notre décision, notre acte de foi. La communication avec le Père est rétablie, puisqu’Il nous voit justifiés par Jésus. Nos péchés, notre désobéissance sont pardonnés et oubliés.

    Un vrai dialogue devient possible !

    C’est le premier cadeau de Dieu.

    3

    Libérateur : le deuxième cadeau de Dieu

    « Si donc c’est le Fils qui vous donne la liberté, alors vous serez vraiment libres » Jean 8 verset 36.

    Ce n’est pas une parole en l’air, ou un compromis. C’est strictement vrai.

    Encore faut-il s’en emparer par la foi.

    Dès l’acceptation du message du salut, on devient une nouvelle créature.

    La parabole de la machine à laver

    Dans notre maison en Bretagne, mon père nous a bricolé un système de vidange pour la machine à laver, dont l’évacuation se fait par l’évier.

    Un de mes moments favoris, en tant que ménagère, est de me précipiter lors de la vidange pour vérifier que l’eau entraîne également la saleté. C’est une satisfaction de contrôler l’efficacité du nettoyage. Quel bonheur d’assister à l’évacuation en direct !

    Un matin, le Saint-Esprit m’a appris des choses en observant ce fameux lave-linge.

    Quand j’ai donné ma vie à Jésus à l’âge de 17 ans, j’ai vraiment eu l’impression de sortir littéralement

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