Psychosociale

Copyright © 2012 by Mbangu A. Mangala.

ISBN:

   Softcover   978-1-4691-6112-9

   Ebook       978-1-4691-6113-6

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Rev. date: 03/04/2013

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TABLE OF CONTENTS

VERSION FRANCAISE

Preface

La Psychosociale

Avant Propos

I. Définition

II. Méthode

III. Branches Auxiliaires

IV. Les Principaux Facteurs Ou Causes De Certaines Institutions Sociales

V. Conclusion

Chapitre I

1. L’objet

2. L’instrument

Chapitre II

1. Observation

2. Observation Historique

Chapitre III

Géographie

L’ Histoire

La Sociologie

La Psychologie Sociale

La Psychologie

L’anthropologie

La Théologie

La Philosophie

Chapitre IV

Milieu Physique

La Politique

La Race

La Religion

Le Sexe

L’âge

La Profession

La Preparation Intellectuelle Et Professionnelle

Chapitre V

Application De La Psychosociale

Mentalités—Américaines

1. La Nouvelle Éthique

2. La Révolte Contre La Formalite

3. John Dewey: ( Psycho-Pédagogue)

4. Thorstein Veblen (Anthropologue)

5. James Harvey Robinson Et Charles A. Beard (Historiciens)

6. Contexte Américain

7. Le Chemin Du Droit

8. Le Moraliste Amoral

9. Éducation Progressiste Et Droit Progressiste

10. Les Idéaux Élèves

11. Influence Des Philosophies Politiques Et Économiques Allemandes.

12. L’intelligence Destructrice Et Constructive

Conclusion

MBANGU MANGALA WA MANGALA NE MATANDU

PREFACE

Si les intellectuels et les hommes de sciences étaient tous invités à parler des moments difficiles de leurs existences, il n’en manquerait pas un qui parlerait de celui où il avait été sollicité pour préfacer un livre. Surtout lorsqu’il s’agit d’une discipline dite nouvelle.

Moment difficile, certes celui-ci l’a été pour nous lorsque nous avion à préfacer ce livre sur la «psychosociale» auquel le nom de «psychosociologie» conviendrait à plus d’un titre.

L’ambition de réussir en une discipline unique les éléments tirés des branches aussi complexe que la psychologie et la sociologie en passant par leurs méthodes ainsi que par l’histoire, la géographie, la logique, voire même, la philosophie et la théologie est à la fois pathétique et louable, c’est ici que réside le mérite du citoyen Mbangu Mangala qui vient de mettre, comme il le déclare lui-même, un instrument de travail à la disposition non seulement de très nombreux chercheurs en sciences humaines mais aussi à celle des dirigeants des groupes et sociétés.

Loin de nous l’idée de considérer son œuvre comme complète, nous nous félicitons plutôt de ce que dans la génération montante du Zaïre il existe, somme toute, des éléments capables de provoquer par leurs essais des discussions scientifiques susceptibles de relancer les recherches en les faisant sortir de leur léthargie.

Tel est à la fois notre souhait et notre mot de la fin. Que les critiques que nous espérons nombreuses de la part des lecteurs puissent aider le moment venu, l’auteur non seulement à revoir, mais aussi à bien étoffé les contours de cette nouvelle science qu’est la psychosociale.

NYENGELE MUNIA WA NYENGELE

= SOCIOLOGUE =

LA PSYCHOSOCIALE

EST CONCUE ICI COMME UNE DISCIPLINE NOUVELLE . . . Prière aux lecteurs, de bien prêter attention à ce qu’ils vont lire.

(HARVARD UNIVERSITY SCHOLAR)

AVANT PROPOS

I. DÉFINITION

La psycho sociale est une science qui étudie des causes ou des fondements des intitulions sociale.

a.)   Objet: son objet est l’étude de causes qui ont crée telle ou telle institution sociale, telle ou telle valeur sociale. Ex. La polyandrie, la polygamie.

b.)   Instruments: les instruments pour étudier les causes des institutions sociales sont: la documentation politique, sociale, historique, paléontologique etc. . . . tout ce qui peut nous renseigner sur le passé d’un peuple, d’une histoire sociale.

II. MÉTHODE

a.)   Observation: on peut observer les phénomènes sociaux par leurs manifestations vécues sur le terrain ou par des écrits (recherches dans les bibliothèques).

b.)   Historique: on peut observer aussi par l’étude de l’histoire d’un peuple, des tribus etc.

III. BRANCHES AUXILIAIRES

celle qui peut nous éclairer sur le fondement d’une institution sociale.

Géographique:

par l’étude du milieu géophysique de l’endroit où se pratiquent les mœurs.

Histoire:

en étudiant l’histoire du peuple qui pratique la norme sociale.

Sociologie:

en étudiant les institutions sociales de peuple qui vit le comportement.

Psychologie:

par l’étude du comportement social en général.

Anthropologie:

par l’étude de l’homme en soi.

Philosophie:

par l’étude de pensée humaine durant les siècles.

Théologie:

par l’étude de considération religieuse d’un peuple.

Toutes ces branches vont nous éclairer à voir l’aspect généralement humain, et l’aspect généralement social pour un peuple, une tribu ou un clan.

IV. LES PRINCIPAUX FACTEURS OU CAUSES DE

   CERTAINES INSTITUTIONS SOCIALES

Race, milieu ambiant, politique, institutions sociales vécues, sexe, profession, âge, religion, culture intellectuelle.

V. CONCLUSION

Nous ne pouvons rien dire que conclure en disant que la sociologie comme toutes disciplines humaines est augmentée d’une dimension à savoir, la psychosociale, ainsi par elle, les sociologues vont ajouter de quelques centimètres la connaissance des institutions sociales en connaissant les causes qui ont milité en faveur de telle ou telle institution socialement admise.

LA PSYCHOSOCIALE

CHAPITRE I

La Définition

La psychosociale est l’étude fondamentale des causes des institutions sociales.

Cette science qui s’efforce à savoir, pourquoi telle institution a connu le jour dans tel pays, dans une telle société etc. . . . . Elle veut savoir le fondement des institutions sociales, c’est à dire leurs causes. Leurs facteurs d’influençant. Elle va aider les sciences humaines à comprendre pourquoi les cultures qui différencient les sociétés sont-elles mêmes différentes.

1. L’OBJET

L’objet de la psychosocial n’est rien d’autre que la cause, le facteur, l’élément . . . déterminant telle ou telle institution, autrement dit: son objet est la réponse à la question de savoir le pourquoi, le comment de chaque institution, cet élément fondamental sur lequel s’est basée une valeur sociale, une norme sociale, sans la société donnée. Ex. Savoir pourquoi la technologie américaine a-t-elle connu un jour un développement plus rapide et grand que la technologie européenne qui est mère? La réponse peut-être trouvée dans l’histoire de la création des États-Unis où la liberté était beaucoup plus grande que la liberté conditionnée, c’est à dire: le conformisme et le conservationisme de la Grande Bretagne. La révolte contre le formalisme déclenchée depuis 19 siècle était un courant du moment évolutionniste (histoire, droit, sociologiste, psychologie etc.) Tout était vu dans un angle pragmatique et dans un esprit évolutionniste et nouveau. Cette liberté poussa les savants américains à conclure que la vie de la science n’était pas déterminée par la logique, mais par l’expérience sociale, autrement dit: par l’expérience sociale vécue sur le sol américain. ( Pensée sociale en Amérique: Morton G.White p.9).

En connaissant le fondement d’une (société) institution, son comment et son pourquoi, nous pouvons bien comprendre les institutions vécues par telle société et nous pouvons bien adapter les unes abandonner les autres, nous pouvons savoir que telle valeur est possible dans telle société et non dans telle autre. Ça nous aidera à éviter des imitations trompeuses

2. L’INSTRUMENT

L’instrument pour la meilleure recherche dans la psychosociale est la documentation. Cette documentation historique, sociale, paléontologique, politique etc. . . . tout ce qui peut nous renseigner sur le passé d’un peuple, d’une société ou d’une culture. Ex: l’histoire des esquimaux qui nous renseignent sur le régime de la polyandrie en effet la société des esquimaux tuait des filles à la naissance, pour n’en garder qu’un nombre réduit cette société si pauvre en tout point de vue, n’avait besoin que des chasseurs masculins pour attraper des phoques, à la fin de l’histoire, on a eu plus d’hommes que de femmes, ainsi la société décréta que l’aîné de la famille doit être le seul à garder la femme, cette femme sera la femme de tous les mêles de la famille, une femme sera infidèle quand elle couche avec un mâle d’une autre famille, et le mâle infidèle est celui qui couchera avec la femme d’un autre groupe de mâle.

La paléontologie a aider l’humanité à découvrir beaucoup d’origines de plusieurs sciences à ce titre on a même parlé de pan-égyptialisme ou toutes les sciences viennent d’Égypte. Entendez Afrique par Égypte.

Les civilisations dites occidentales ont comme origine l’Égypte, c’est pour cela d’ailleurs que les Occidentaux ont presque les mêmes institutions. Celles-ci ont été héritées de Rome qui la (Grèce) a reçu du Proche-Orient ou dans l’empire romain: n’est-ce pas qu’on dit que: la Grèce vaincue son farouche vainqueur . . . autrement dit malgré la force militaire de Rome sur la Grèce, celle-ci a transmis intégralement toute la civilisation orientale à Rome qui, de sa part l’a transmise fidèlement à tous les occidentaux. D’où la culture grecque qui n’était rien d’autre que celle que Alexandre le Grand a rencontrée à Alexandrie (Égypte), a triomphé de la culture romaine.

CHAPITRE II

La Méthode

La méthode c’est le chemin ou la voie que nous pouvons suivre pour trouver une solution à nos hypothèses et à notre question psychosociale.

Cette voie se divise en deux:

1. OBSERVATION

Par cette observation, nous pouvons suivre un phénomène donné afin de comprendre son essence. Cette poursuite ou recherche de la réponse à notre question peut être effectuer par de nombreuses lectures relatives au sujet étudié, dans une bibliothèque capable de nous fournir tout ce dont ont peut avoir besoin ou plutôt, nous pouvons observer notre phénomène en explorant le milieu où il est attaché, où il est vécu etc. . . . . Toutes fois dans le cas du terrain, il faut faire attention aux déclarations officielles qui n’ont qu’une tendance politique. C’est mieux d’affronter les déclarations officielles ou politiques aux déclarations officieuses, aux déclarations dites par le peuple, qui se racontent, qui sont vécues sans modifications intentionnellement ou politique le mieux serait d’opposer les déclarations, émettre des hypothèses et en tirer des conclusions qui s’imposent. Il ne faut pas se fier aux faits tels qu’on vous le rapporte, car ceux qui les apportent ont leurs mobiles politiques, mais en observant les contradictions, on peut dégager une vérité historique par cette observation historique.

2. OBSERVATION HISTORIQUE

Celle-ci n’est rien d’autres que l’histoire d’un peuple, observation historique c’est faire l’histoire d’un peuple, de ses institutions, de ses clans, de ses guerres. De nos jours beaucoup d’histoires nationales sont politiques c’est à dire transformé, surtout en Afrique et dans le tiers monde en général, où le calomniateur voulait intentionnellement cacher au peuple l’histoire de leurs ancêtres en les enseignant l’histoire de la métropole. Cette aliénation mentale avait pour but de laisser voir une bonne image de colonisateur afin de faciliter la colonisation c’est à dire l’exploitation, même les histoires nationales enseignées par les autochtones au pouvoir sont parfois transformées, dans ce sens qu’elles connaissent une composante politique, à cet égard il faut faire attention.

Donc faire l’histoire d’un peuple c’est faire appel à tous les documents possibles qui parlent de ce peuple, vrai ou faux, mais émettre des hypothèses logiques et en tirer des conclusions logiques. Les conclusions logiques ici sont celles qui sont déterminés non par la logique formelle et formaliste mais celle qui se manifestent de la vie de la science, de l’économie et du droit, par l’expérience sociale (pensée sociale en Amérique p.9) les thèses adoptées par Dewey Holmes et Veblen.

Cette histoire peut être non seulement de la science historique mais de toutes les sciences qui parle d’un peuple, de