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Éloge de Richardson
Éloge de Richardson
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Livre électronique26 pages22 minutes

Éloge de Richardson

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Extrait : "De 1754 à 1762 parut à Paris un recueil littéraire qui, sous le nom de "Journal étranger", fut rédigé d'abord par Grimm, puis successivement par Toussaint, l'abbé Prévost, Fréron, Deleyre, Arnaud et Suard. Ces deux derniers, tous deux fort aimables, (...) mettaient la plupart du temps leurs amis à contribution. Diderot leur fournit, «pour la dépense du ménage,» deux articles : celui sur Richardson et celui sur Térence, (...)"
LangueFrançais
ÉditeurLigaran
Date de sortie26 janv. 2015
ISBN9782335001655
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    Éloge de Richardson - Ligaran

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    EAN : 9782335001655

    ©Ligaran 2015

    De 1754 à 1762 parut à Paris un recueil littéraire qui, sous le nom de Journal étranger, fut rédigé d’abord par Grimm, puis successivement par Toussaint, l’abbé Prévost, Fréron, Deleyre, Arnaud et Suard. Ces deux derniers, tous deux fort aimables, dit Grimm, mais dont l’un était fort dissipé et l’autre très paresseux, mettaient la plupart du temps leurs amis à contribution. Diderot leur fournit, « pour la dépense du ménage, » deux articles : celui sur Richardson et celui sur Térence, que nous faisons suivre, parce que celui sur Térence, qui, au premier abord, semblerait devoir être placé dans la critique théâtrale, a trait à l’écrivain plutôt qu’à l’auteur dramatique.

    L’Éloge de Richardson est ici bien à sa place. Il nous donne la raison de l’énorme distance qui sépare les premiers romans de Diderot de la Religieuse. Dans l’intervalle, Diderot avait lu Clarisse, et il s’était senti initié. Il avait compris et il avait exécuté, quoiqu’il se reproche en finissant de « n’avoir encore rien tenté qui le recommande aux temps à venir. » Il est bien évidemment l’élève, et quel élève ! du romancier anglais. Mais n’a-t-il pas exprimé ici son admiration et sa reconnaissance avec un peu plus d’enthousiasme qu’il n’était nécessaire ? Pour notre part, nous le croyons. Nous croyons que ce morceau coloré est trop coloré. Nous croyons que c’est un de ceux qui a le plus nui, parce que c’est un de ceux qui a été le plus lu, à la mémoire de Diderot, en le faisant accuser par La Harpe, par M. Nisard, par M. Saint-Marc Girardin, entre autres, de s’échauffer sur commande et de n’être qu’un déclamateur. Les

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