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mon chemin vers compostelle: j'irai jusqu'au bout ...
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Livre électronique260 pages3 heures

mon chemin vers compostelle: j'irai jusqu'au bout ...

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À propos de ce livre électronique

Journal de mon chemin de Compostelle en partant de chez moi, près de Nantes, jusqu’à Santiago de Compostela : 62 jours de marche - 1.600 km.
Je décris mes joies et mes peines, mes peurs et mes doutes, et les nombreuses rencontres que j’ai vécues et qui m’ont fait vivre cette inoubliable et forte expérience .
LangueFrançais
Date de sortie18 mars 2016
ISBN9782322022113
mon chemin vers compostelle: j'irai jusqu'au bout ...
Auteur

Joëlle Thibaud

Pendant ma vie professionnelle de comptable dans le secteur industriel puis dans un collège auprès des jeunes, j’ai fait de nombreuses randonnées pédestres dans différentes régions de France comme par exemple, le Tour du Mont-Blanc en 11 jours. A l’âge de la retraite, désirant m’évader plus intensément, je suis partie sur le Chemin de Compostelle.

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    Aperçu du livre

    mon chemin vers compostelle - Joëlle Thibaud

    Pour mes petits-enfants

    et pour tous ceux

    qui m’ont accompagnée

    Bouaye - St Jacques de Compostelle 15 août - 16 octobre 2012 62 jours - 1600 km

    « La marche est une dérobade, un pied de nez à la modernité.

    Elle est un chemin de traverse dans le rythme effréné de nos vies, une manière propice de prendre de la distance et d’affûter ses sens »

    (David Le Breton)

    Sommaire

    Mercredi 15 août – Le Bignon – 22 km

    Jeudi 16 août – Gorges – 21 km

    Vendredi 17 août – Montaigu – 21km800

    Dédicace sur mon carnet de route

    Samedi 18 août – Saint-Fulgent – 22 km

    Dédicace sur mon carnet de route

    Quelques messages reçus

    Dimanche 19 août – Saint-Vincent-Sterlanges – 22km600

    Lundi 20 août – La Caillère/Saint-Hilaire – 26 km

    Quelques messages reçus

    Mardi 21 août – Bourneau – 19 km

    Dédicace de mon carnet de route

    Mercredi 22 août – Nieul-sur-l’Autize – 31 km

    Jeudi 23 août – Saint-Hilaire-la-Palud – 28 km

    Vendredi 24 août – Surgères – 24 km

    Quelques messages reçus

    Samedi 25 août – Saint-Jean-d’Angély – 33 km

    Dédicace sur mon carnet de route

    Dimanche 26 août – Saintes – 35 km

    Lundi 27 août – Pons – 22km200

    Mardi 28 août – Mirambeau – 29km800

    Mercredi 29 août – Saint-Aubin-de-Blaye – 17 km

    Dédicace sur mon carnet de route

    Paroles du chant « Ultreïa »

    Jeudi 30 août – Blaye – 31km900

    Quelques messages reçus

    Vendredi 31 août – Blanquefort – 28 km

    Samedi 1er septembre – Gradignan – 21km900

    Quelques messages reçus

    Dimanche 2 septembre – Le Barp – 26km500

    Lundi 3 septembre – Mons – 19km600

    Quelques messages reçus

    Mardi 4 septembre – Moustey – 20 km

    Mercredi 5 septembre – Labouheyre – 27 km

    Maxime de Michel

    Jeudi 6 Septembre – Onesse – 25km700

    Anecdote au moment du dîner

    Vendredi 7 septembre – Taller – 25 km

    Samedi 8 septembre – Dax - 23km400

    Dimanche 9 septembre – Peyrehorade – 20km200

    Quelques messages reçus

    Lundi 10 septembre – Arancou – 20km800

    Mardi 11 septembre – Saint-Palais – 19km100

    Mercredi 12 septembre – Ostabat – 11 km

    Quelques messages reçus

    Jeudi 13 septembre Saint-Jean-Pied-de-Port – 22km700

    Vendredi 14 septembre – Ronceveaux – 27km100

    Samedi 15 septembre – Zubiri – 22km

    Ma rencontre avec Peter

    Dimanche 16 septembre – Pampelune – 20km800

    Lundi 17 septembre – Puente-La-Reina – 23km500

    Mardi 18 Septembre – Estella – 22km700

    Mercredi 19 septembre – Los Arcos – 21km500

    Jeudi 20 septembre – Viana – 19km100

    Vendredi 21 septembre – Navarrete – 22km400

    Samedi 22 septembre – Azofra – 23km600

    Dimanche 23 septembre – Grañón – 22 km

    Lundi 24 Septembre - 50ème jour de marche – Tosantos – 21 km

    Mardi 25 septembre – Agès – 23km500

    Quelques messages reçus

    Mercredi 26 septembre – Burgos puis Tardajos – 34km800 (dont une grande partie en bus)

    Jeudi 27 septembre – Hontanas – 21 km

    Vendredi 28 septembre – Boadilla de l Camino – 28km700

    Samedi 29 septembre – Carrión de los Condes – 26km300.

    Dimanche 30 septembre – Terradillos de los Templarios – 26km300

    Lundi 1er Octobre – Bercianos del Real Camino – 24km200

    Quelques messages reçus

    Mardi 2 octobre – Mansilla de las Mulas – 26km500

    Mercredi 3 octobre - Léon – 18km900 (dont une partie en bus)

    Jeudi 4 octobre – San Martin de Camino – 22km800

    Vendredi 5 octobre – Astorga – 25km600

    Samedi 6 octobre – Rabanal del Camino – 22 km

    Quelques messages reçus

    Dimanche 7 octobre – Molinaseca – 26km100

    Lundi 8 Octobre – Cacabelos – 23km500

    Mardi 9 octobre – Vega de Valcarce – 27km700

    Mercredi 10 octobre – Fonfria – 26km100

    Jeudi 11 octobre – San Mamede 24km500

    Chantal la Bruxelloise

    Quelques messages reçus

    Vendredi 12 octobre – Portomarin – 28 km

    Samedi 13 octobre – Ponte Campana – 29 km

    Impression du jour

    Dimanche 14 octobre – Ribadiso de Baixo – 22 km

    Lundi 15 octobre – Pedrouzo/Arca do Pino – 22 km300

    Mardi 16 octobre – Saint-Jacques-de-Compostelle–21 km

    Quelques messages reçus

    Mercredi 17 Octobre

    Jeudi 18 octobre – Fistera

    Le retour

    Vendredi 19 octobre

    Samedi 20 octobre – Bouaye

    Quelques messages reçus

    Paroles de la chanson Moi Mes Souliers

    Mes compagnons de route

    En guise de conclusion

    Mercredi 15 août – Le Bignon – 22 km

    C’est le grand départ.

    A 8h00 je ferme la porte de chez moi.

    Mes voisins, Bernard et Andrée, viennent me saluer, première petite émotion…

    Je pars accompagnée de Claude, Marie, Véronique et And, rejoindre Monique chez elle.

    Aux feux de l’église, je croise Jean ; il est en voiture, il s’arrête, ouvre sa vitre et me souhaite bon chemin. Un peu plus loin, c’est Michèle, elle descend de voiture, traverse la route et vient me saluer. Ça fait plaisir : nouvelle petite émotion.

    Nous arrivons chez Monique ; Hélène, Maryline sont là. Michel, le journaliste, prend quelques photos pour son article.

    Nous partons, Patrice nous accompagne jusqu’à Pierre Aigüe, And retourne à la maison.

    Premier arrêt à la pancarte de Bouaye pour la photo et nous filons par le chemin du lac. Nous rencontrons Nelly qui fait son jogging habituel ; elle marche avec nous jusqu’à Pierre Aigüe.

    Halte place de l’église à Saint-Aignan, les thermos de café sont à peine sorties que la belle-maman de Carole, qui a sa maison juste sur la Place, nous invite à prendre un café chez elle. On fait la queue aux toilettes ; tout le monde en profite…

    Nous repartons, quelques gouttes de pluie viennent un peu nous embêter, mais les ponchos restent au sec.

    Devant, les filles marchent très vite en papotant ; elles n’ont pas 12 kg sur le dos et ne sont pas parties pour faire 1.600 km. Marie et Claude suivent notre allure.

    Nous nous arrêtons au pied d’une vigne pour pique-niquer. Véronique sort sa nappe. A la fin du repas, elle nous offre le café, c’est sympa !

    Nous arrivons très vite au Bignon (sans doute trop vite pour nos pieds, nous le verrons plus tard). Nous faisons une pause à la pancarte du Bignon avant d’aller chez nos premiers hébergeurs : Philippe et Odile (beau-frère et belle-sœur de Véronique). Très bon accueil.

    Nous prenons tout de suite notre douche. Première ampoule : nous avons marché trop vite !

    Odile nous propose de laver notre linge avec le sien qui était en attente dans la machine. Elle fait des crêpes succulentes pour tout le monde. Claude et Marie partent avec Rémi qui est venu les chercher, Maryline profite de la voiture.

    Nous attendons Jean-Marc et Patrice pour l’apéro . Nous passons à table : salade de crudités avec thon et potée au poulet. En dessert, de délicieux macarons (Odile travaille dans l’entreprise qui les fabrique).

    Il est 22h30, nos accompagnateurs du jour repartent et nous, nous allons dormir.

    Jeudi 16 août – Gorges – 21 km

    J’ai bien dormi bien que réveillée un peu tôt. Lever à 6h30, en forme. Un bon petit déjeuner nous attend : yaourt, compote, etc. Odile nous donne le reste de salade composée et des crêpes qui nous serviront de déjeuner.

    Le sac à dos va peser un peu plus ! Nous passons à la boulangerie puis nous prenons la route.

    Arrêt à Aigrefeuille : courses pour le dîner. Encore un peu de poids en plus dans les sacs à dos.

    Nous traversons la Maine par une agréable passerelle et trouvons le petit chemin (lors du repérage, nous avions eu beaucoup de difficulté à le découvrir). Nous décidons de continuer ; nous déjeunerons à l’arrivée chez Olivier, même s’il est un peu tard.

    Nous prenons le chemin agricole indiqué sur le plan, mais, à notre grande surprise, il s’évanouit dans les champs. Nous avisons une ferme au loin, il n’y a pas âme qui bouge. Nous continuons toujours à travers champs, jusqu’à une petite route qui traverse un village. Nous sommes perdues… Il est déjà 13h30. Nous sonnons à une porte, attendons, pas de réponse. Soudain la porte s’ouvre. Une personne âgée, qui était à faire sa sieste avant d’aller « au club », nous apprend que nous avons fait un détour d’au moins quatre km. Déception : nous sommes déjà fatiguées et avons hâte d’arriver chez Olivier pour déjeuner.

    Nous arrivons à Gorges vers 14h30 dans une maison bien fraîche.

    Après le repas, nous soignons nos ampoules : deux grosses pour Monique, une pour moi. Ce soir, au lit de bonne heure.

    Vendredi 17 août – Montaigu – 21km800

    Très bonne nuit chez Olivier. Nous partons vers 8h30. Direction Clisson, la gare, le château. Nous demandons notre chemin ; traversons un très grand parc, bien conçu, avec panneaux pédagogiques sur différents thèmes, c’est bien agréable.

    Monique a un problème avec ses ampoules au talon : je lui prodigue quelques soins.

    Nous rencontrons des joggeurs, des marcheurs : ils nous questionnent, nous souhaitent bonne route et bon courage.

    Photo-souvenir de la première balise du Chemin de Compostelle.

    Nous continuons par un sentier très agréable en bord de Sèvre, puis nous accédons à la route. Il commence à faire chaud.

    Des pancartes pour vélo indiquent : Montaigu 15 km ! Nous marchons déjà depuis un certain temps : c’est impossible ! Je suis complètement découragée. Il doit y avoir une erreur ! Il fait chaud, je grogne.

    Au bout d’un moment, qui m’a paru très long, nous quittons la piste cyclable pour retrouver un sentier pédestre. Ah enfin !

    Montaigu n’est plus qu’à 3km500 !

    Nous marchons sur une petite route, en plein soleil, il fait très chaud : nous sommes fatiguées.

    Il est 15h00 lorsque nous arrivons, épuisées, à Montaigu.

    Au premier carrefour, un bar « salvateur » se présente à nous. Le cafetier très sympa me sert une grande bière (50 cl) bien fraîche.

    Lorsqu’ils aperçoivent notre coquille, les clients, comme le patron du bar, engagent, chaleureusement, la conversation. Une bande de jeunes (18/19 ans) de la table d’à côté s’intéresse à nous, ou plutôt au Chemin, nous discutons avec eux.

    Nous filons à la Mairie faire tamponner notre crédentiale, puis nous nous dirigeons vers le Leclerc, lieu de rendez-vous avec Annick qui nous héberge cette nuit.

    Nous n’avons toujours pas déjeuné, juste un peu de pain sec et de l’eau pendant la marche. Nous achetons et dégustons des fruits en attendant Annick.

    Nous sommes installées dans une petite annexe à 50 mètres de leur maison.

    La douche est la bienvenue ! Nos ampoules sont soignées, notre linge se lave dans la machine d’Annick et l’apéro nous attend au frais dans leur maison. Nous dînons dehors des produits de leur jardin : excellent !

    Michel, le mari d’Annick, nous propose de nous conduire demain matin au couvent de la Fouchardière ; c’est sur notre route et ça nous rapproche de Saint-Fulgent : notre destination.

    Trois bonnes raisons d’accepter cette proposition :

    - assister à la messe avec les Carmélites

    - diminuer notre étape, ce qui convient bien aux ampoules de Monique

    - faire une « grasse matinée » de 45 minutes…

    Dédicace sur mon carnet de route :

    « Que le Seigneur vous donne le repos et la force pour continuer sur ce chemin où il vous appelle. Qu’Il bénisse votre parcours » Amen – signé : Michel et Annick

    Samedi 18 août – Saint-Fulgent – 22 km

    Nous assistons à la messe avec les neuf carmélites : nous les apercevons à peine. Dans leur quotidien, elles fabriquent des hosties.

    Michel nous avance un peu sur le chemin et nous dépose au moulin Fonsard. Nous longeons une retenue d’eau pendant un certain temps. Nous traversons le barrage et, de l’autre côté, nous longeons la rivière « La Maine ». Sentier très agréable, à l’ombre. Puis nous prenons une route : c’est beaucoup moins bien ; ça nous échauffe les pieds. Nous jouons à aller un coup à droite, un coup à gauche, pour bénéficier de l’ombre : il fait très chaud.

    A 13h30 nous arrivons à Saint-Fulgent, juste devant un Super U. Ça tombe bien : c’est l’heure de déjeuner. Nous entrons : Oh délices, éternité de délices ! Il y a bien 15 degrés de moins que dehors : c’est très agréable.

    Nous sommes très bien reçues à l’accueil : le sac à dos et la coquille font leur effet… On nous décharge de nos sacs ; ils sont mis en lieu sûr.

    - C’est une clé cette coquille Saint-Jacques : nous n’avons pas besoin d’aller vers les gens, ce sont eux qui viennent vers nous, qui discutent, qui nous encouragent. C’est vraiment très plaisant. -

    Dans les rayons frais du magasin, nous prenons tout notre temps : nous y sommes bien. Nous achetons boisson, salade composée, fruits, et même une part de flan.

    On nous propose gentiment de prendre notre repas sur un banc au frais à l’intérieur du Super U.

    Devant nous : la pharmacie. Nous sommes très bien accueillies par une petite pharmacienne qui bichonne le talon de Monique.

    Nous sortons du Super U et nous nous dirigeons vers le centre de Saint-Fulgent, car nous voulons faire tamponner notre crédentiale à la Mairie. Nous sommes samedi après-midi et c’est fermé. Arrêt dans un bar pour prendre un café. Nous sommes reconnues comme pèlerines de Compostelle et le cafetier nous propose de tamponner notre « feuille de route ».

    Appel téléphonique à notre hébergeuse qui arrive dans les 5 minutes. Elle nous conduit chez elle, dans une grande et belle maison qui vient tout juste d’être rénovée, toute moderne avec une grande piscine. Dommage, nous n’avons pas nos maillots !

    Nous avons chacune notre chambre avec une douche rien que pour nous. Notre linge est lavé à la machine et, vu le temps qu’il fait, il va sécher très vite. Nous discutons avec nos hôtes à l’intérieur, il fait plus frais. Ce sont des gens dans nos âges : Francette et Eugène. Ils ont un élevage de cochons ; leur fils, qui habite à côté, travaille avec eux.

    Francette nous demande nos motivations pour faire ce pèlerinage ; elle ne veut pas héberger de faux pèlerins qui prennent des vacances à pas cher. Il faut dire qu’ils nous hébergent gratuitement, logement et nourriture.

    Dédicace sur mon carnet de route :

    « C’est avec joie que nous vous avons accueillies ; en souhaitant que cette pause, dans votre long périple qui commence, vous ait été bénéfique. Bon courage pour la suite de votre voyage. Signé : Marie-Françoise et Eugène.

    Quelques messages reçus :

    23. Salut les marcheuses. Avec ce soleil de plomb, n’oubliez pas de vous hydrater, non, non, pas au p’tit rosé !... Alors super le Vegebom, soignez bien les bobos.

    24. J’ai toujours un moment dans la journée où j’ai une pensée pour nos marcheuses. J’espère que tout va bien pour vous.

    25. Chère Joëlle, J’ai cherché sur Internet pour suivre un peu votre périple, mais je n’ai pas trouvé le Couvent de la Fouchardière que tu m’indiques. Ce matin avec Paul, nous sommes allés à la messe au Sanctuaire de Saint Joseph à Entrammes, tout près de chez nous et vraiment je vous ai confiées ta belle-sœur et toi à Saint Joseph, qui lui aussi a beaucoup voyagé, afin qu’il veille sur vous. Hier samedi, il y a eu un reportage, aux informations, sur les pèlerins qui comme vous, vont à pied à Saint-Jacques-de-Compostelle. J’ai regardé avec plaisir en pensant à vous . Avec ces grosses chaleurs vous devez un peu souffrir ! Nous avons eu jusqu’à 35° chez nous et franchement je fais la sieste plus que d’habitude.

    Que Dieu vous protège et vous bénisse ! Courage ! Combien de kilomètres déjà effectués ? Bravo ! Je t’embrasse très

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