Rencontrer Patricia Darré, c’est prendre conscience très rapidement qu’on ne pourra pas en placer une. Au moins la première heure. Telle une tornade, elle déboule dans la fournaise estivale, traînant derrière elle une grosse valise: « Je fais juste un saut de puce à Paris pour la soirée, demain, je pars en Belgique pour une série de conférences. »
Grande dame longiligne un peu rock’n’roll, les cheveux courts noir de jais, des immenses yeux noisette qui vous dévorent. Un sourire radieux. De la séduction, beaucoup. Elle s’esclaffe, s’emballe, saute d’une histoire à une autre. Un débit de mitraillette, une gorgée d’eau, une goulée d’air et ça repart. Et là voilà dissertant sur ces «