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En 2008, nous étions invités à monter les fameuses marches tapissées de rouge du Palais des festivals de Cannes pour assister à la première édition des Sony World Photography Awards. Et nous étions, il faut le dire, un peu dubitatifs quant à la volonté de Sony d’apposer son nom à un prix photographique créé de toutes pièces pour devenir une sorte d’équivalent photographique des grandes distinctions cinématographiques (on pensait à Cannes, donc aux, réalisée à la chambre grand format. Ce photographe portugais est parti sur les traces de son ami, le photojournaliste Anton Hammerl, kidnappé et assassiné par des milices gouvernementales en 2011, lors de la guerre civile libyenne, et dont la dépouille n’a pas été retrouvée à ce jour. Autour de cette figure absente, Edgar Martins a composé une série de portraits de personnes avec lesquelles Hammerl avait établi des liens, ou ayant été impliquées dans les combats. Ce travail est à la fois un puissant hommage à son ami disparu et une réflexion sur la façon de raconter en images une histoire aussi fragmentaire, mais aussi une critique sur la représentation de la guerre dans les médias.