uand Gabriela a perdu les eaux, elle s’est ruée sur son téléphone. Au bout du fil, ni ambulance ni sagefemme. Juste la voix rassurante d’Alix, sa « doula ». Une femme à tout faire, trouvée sur Instagram, embauchée pour l’épauler durant sa grossesse. Comme elle, de nombreuses « accompagnantes » proposent leurs services, pour « enfanter mieux ». C’est Alix qui a amené Gabriela au CHU de Grenoble, où elle avait prévu d’accoucher. C’est aussi Alix qui lui a fait remplir son « projet de naissance », dans lequel elle détaille ses conditions: pas de péridurale, et la salle « nature », la moins médicalisée de la maternité. C’est encore Alix qui lui tient la main alors qu’elle hurle. Officiellement, c’est juste une amie. Autrement, la maternité ne l’aurait pas acceptée: trop de
Doulas: quand la grossesse alternative dérape
May 11, 2023
5 minutes
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