Au paroxysme de la violence
On dirait le Sade La ville des vivants de Nicola Lagioia
Pure barbarie que celle qui s’est emparée sans crier gare, comme pour occuper leur oisiveté, de Marco Prato et Manuel Foffo, deux cocaïnomanes romains de bonne famille. À leur victime Luca Varani, prolo sans le sou qui se prostituait à l’occasion, ils ont tendu un guet-apens, l’ont drogué, puis lui ont fait vivre un calvaire infini – sévices multiples et couteau dans le cœur. Nicola Lagioia, journaliste, a enquêté sur l’affaire pour la presse puis, toujours hanté, lui qui dans sa jeunesse était habité d’une violence sourde et songea un temps à vendre son corps, en a tiré ce roman glaçant sur l’exploration des tréfonds – les siens comme ceux des autres. Tréfonds
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